daniel
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Posté le: Me 05 Juin 2013 21:55 Sujet du message: Un livre de gangaji ... |
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Bonsoir tout le monde !
Voici un extrait d'un livre de gangaji ...
On peut télécharger ce livre sur internet ...
Le diamant dans votre poche :
http://www.constellation-familiale.org/Autres-fichiers/Le-diamant-dans-votre-poche--Gangag i.pdf
Le lien ne fonctionne pas ... Mais mettant le titre du livre sur le moteur de recherche ... On retrouve le livre ...
L'extrait :
QU’EST-CE QUE LE SOI ?
La recherche profonde de ce que vous voulez vraiment ouvre la porte à la découverte de qui vous êtes vraiment. Si vous désirez découvrir la vérité la plus profonde, la plus centrale vous concernant, il est temps d’examiner de près les idées préconçues sur le « Soi ».
Dans la psychologie occidentale traditionnelle, la personnalité est souvent associée à l’individu que nous sommes. Mais la personnalité est en fait un masque, ou un voile très superficiel qui peut facilement être transformé. Si vous désirez changer votre personnalité, vous pouvez lire des livres à ce sujet, participer à des séminaires et suivre divers modes d’emploi.
Travailler sur la personnalité ou chercher à la modifier n’est pas mauvais en soi. Cela peut même s'avérer utile. Si les êtres humains veulent pouvoir cohabiter, par exemple, il est utile qu’ils aient appris à être courtois et à se respecter mutuellement. C'est du ressort de la personnalité. Travailler sur la personnalité n'est pas nuisible, du moment que vous ne croyez pas être cette personnalité. Peut-être avez-vous déjà remarqué que, peu importe combien vous avez travaillé sur votre personnalité, peu importe la magnifique personnalité acquise de haute lutte, tous vos efforts en vue d'accéder à une plénitude profonde n’ont pas supprimé votre sentiment de frustration.
Plus profond que la personnalité se trouve la conscience de soi en tant qu’individu séparé ou ego séparé. Mais qu’est-ce que l’ego ? Peut-il être perçu directement ? Doit-il être éliminé ou amélioré pour que nous soyons heureux ?
Ego est le mot latin pour « Je ». En fait, c’est la pensée « Je », une pensée associée à la sensation « Je suis ce corps ». A partir de cette identification se développe une variété infinie de définitions de soi.
Dans notre expérience d’incarnation humaine, nous avons la capacité naturelle à nous identifier en tant qu’ego individuel. C’est là un énorme pouvoir et ce pouvoir magnifique ne pose a priori aucun problème ; une adaptation de l’évolution s’est produite et a donné à l’espèce humaine un avantage sur les autres espèces dans presque tous les domaines. Cependant, l’ego est aussi à l’origine de la haine et de la capacité à se faire mal ; il permet aussi la découverte de l’amour de soi et la transcendance de soi. Si nous croyons que notre système corps/mental/ego est la vérité ultime, il en résulte une souffrance énorme et inutile.
Si vous pensez être limité à un corps, la préservation de ce corps va devenir la priorité absolue, de façon consciente ou inconsciente. En reconnaissant peu à peu qu'il est impossible d’assurer la sécurité de votre corps, vous allez au- devant d’une grande peur.
Le corps est manifestement l’objet d’une multitude d’agressions – d’origine génétique, environnementale et accidentelle. Ses fonctions seront
inévitablement épuisées à un moment ou à un autre. De toute évidence, tout besoin de préserver et de garder le corps en bonne santé pousse à développer des stratégies de protection et de défense - comme de se cacher ou d’attaquer. Ces stratégies font naître des traits individuels tels que l’agressivité et la soumission, ou des aptitudes particulières dans les domaines de la sexualité et de la vie sociale – le tout pour défendre la pensée « Je suis un corps ». C’est l’ego.
Tant que la préservation du corps reste prioritaire, nous percevons l’univers comme étant dangereux et nous vivons sur la défensive. Les mécanismes de défense – qui prônent et défendent le « moi d’abord », « ma tribu d’abord » ou « ma nation d’abord » aux dépens des autres peuples, tribus ou nations – créent une souffrance énorme et conduisent à la guerre. Que la guerre ait lieu entre frères et sœurs, entre parents et enfants, entre mari et femme ou entre tribus et nations, elle trouve ses racines dans les identifications très restreintes que nous nous faisons de nous-mêmes : nous sommes quelqu’un de particulier, profondément séparé des autres.
Mais la mort de votre corps, la mort de tous les corps et de toutes les formes finit par devenir réalité. La société a beau vouloir tenter de cacher cette évidence, en Occident tout particulièrement, la mort du corps est indéniable. Le démon de la mort, craint, nié et évité, est appelé du fond du subconscient pour être mis dans la lumière de la conscience. Et, grâce à ce face-à-face, vous pouvez découvrir la présence indéniable de la conscience éternelle et permanente : qui vous êtes vraiment. Cette prise de conscience met fin à votre croyance en la réalité de l’ego et révèle ce qui est immortel. Il est facile de vous rendre compte que vous êtes davantage qu’un corps : vous êtes ce qui anime le corps.
On s’aperçoit que l’ego n’est finalement qu’une pensée. Rien n’a jamais limité la conscience pure. La conviction de l’ego en « Je suis ce corps » est en réalité le seul obstacle à la reconnaissance de qui vous êtes. Cette croyance doit être entretenue sans relâche, par une activité mentale continue qui maintient l’image de celui ou celle que vous pensez être. Lorsque vous arrêtez cette activité mentale en tournant votre attention vers l’intérieur, vers le«Je» primordial, vous découvrez une conscience pure, sans limite, naturellement libre de toute pensée et de tout besoin de sécurité. Vous comprenez alors que l’ego est une illusion, comme vous savez qu’un rêve ou un état de transe sont une illusion. L’ego peut être perçu, vu et vécu en tant que réalité, mais uniquement parce que sa réalité n’a jamais vraiment été remise en question. Cette remise en question correspond à la self-inquiry . Remettre en question l’illusion – l’illusion centrale en l’occurrence – ouvre la porte à l’expérience de ce qui est réel.
En l’étudiant attentivement, on découvre que le « Je » individuel n’est qu’un rêve. Quand vous sortez d’un rêve, qu’il soit rose ou noir, vous voyez que ce n’était qu’un rêve. Tous les rêves et les illusions ne posent de problème que s’ils sont pris pour la réalité, en particulier l’illusion de la pensée « Je ».
Chacun sait d’expérience ce que signifie se laisser berner par une illusion : un mirage dans le désert ou l’horizon perçu comme étant la limite de la terre. L’illusion représente un énorme pouvoir tant qu’elle n’est pas remise en question. Le vrai questionnement sert à distinguer ce qui est réel de ce qui est illusoire, ce qui est éternel de ce qui est éphémère.
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