Regards sur l'éveil
Café philosophique, littéraire et scientifique
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Eveline
Inscrit le: 06 Juil 2017 Messages: 22 Localisation: Angleterre (Cambridge)
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Posté le: Ve 07 Juil 2017 11:16 Sujet du message: mon cheminement |
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Bonjour à tous,
D’origine agnostique, de formation scientifique, la vie m’a amenée à expérimenter des choses qui ont totalement changé ma vision du monde. C’est ce que je trouve le plus beau, cette force qui nous guide et même malgré nous au début. Sans elle, je n’aurais même jamais eu l’idée de regarder du côté de la spiritualité, j’étais heureuse dans ma bulle familiale cartésienne et matérialiste, je ne me posais pas de questions. Je me souviens plus jeune, mon père qui est également un scientifique m’a dit ‘je pense que Dieu n’existe pas, mais en fait personne ne le sait, tu es libre de penser ce que tu veux’. A ce moment, surtout que dans mon enfance mon père était mon Dieu , ça m’avait semblé évident que je n’avais aucune raison de croire, vu qu’il n’y avait aucune preuve et que mes 2 modèles parentaux ne croyaient pas. Pourquoi y aurais-je donc cru ?
Mais il y a eu, ensuite les synchronicités, les indices discrets, les personnes rencontrées, tout s’est placé pour me monter une autre voie. Vers 20 ans, j’ai aussi vécu une expérience étrange, ma conscience s’est éveillée quelques secondes alors que mon corps physique dormait toujours. Depuis maintenant 15 ans, je pratique et lis beaucoup. J’en ai 37 et je ne voudrais plus revenir en arrière tant je me sens épanouie grâce à la spiritualité, une force, un rayonnement, un océan de paix et d’amour au fond de moi et auquel je peux me connecter.
Enfant, j’avais une imagination très fertile, que j’ai toujours d’ailleurs, par exemple, je m’entourais d’amis animaux imaginaires. J’avais également l’impression de sentir les énergies des arbres du jardin, mais j’ai toujours mis cela sur le compte de mon imagination. Maintenant, je sais que les arbres émettent bien un rayonnement et que je le ressentais vraiment.
Niveau lecture, j’aime beaucoup ‘Le livre de secret de Osho’, il contient 112 méditations provenant du vijnana bhairava tantra adaptées à l’homme moderne selon Osho. On trouve 2 pdf gratuits version anglaise en ligne mais j’ai commencé avec la version papier française achetée ‘sur un coup de tête’ qui a ensuite trainé 3 ans au grenier avant que je la lise et ne la lâche plus pendant 5 ans. La vie divine de Sri Aurobindo m’avait également inspirée à mes débuts. Je me souviens que je faisais du camping et après avoir lu ce livre, en marchant, je percevais une vibration différente dans la nature, l’herbe semblait plus vivante, lumineuse, je me sentais un peu comme shootée, planante. C’était une drôle d’impression, vraiment très agréable. Lire avait éveillé quelque chose en moi, probablement l’ expérience d’une vie antérieure.
J’ai du mal, non soyons honnête je ne sais pas, je déteste pratiquer assise sur un zafu immobile, à méditer. Physiquement, mentalement, j’ai la bougeotte, un vrai petit singe, j’ai un tempérament vraiment très nerveux. Ce qui me fait vibrer, c’est de changer ma vision des choses au quotidien, de ‘spiritualiser ma vie’, de sortir de la tyrannie du mental compulsif, d’observer mes pensées, de m’en détacher, d’arriver à me connecter à cette paix intérieure alors qu’extérieurement c’est le chaos, que je souffre physiquement, ou psychologiquement ou que j’ai un inconfort physique tel que le froid, la faim. C’est le genre de pratiques que j’aime et qui a radicalement changé ma vie.
J’ai été très malade il y a un an, j’ai souffert le martyr dans mon lit et j’ai rarement senti un rayonnement spirituel si fort, une présence lumineuse en moi, un soutien mais il était surtout dû au fait que je ne m’apitoyais pas, que je voulais vivre cette douleur avec une âme spirituelle, y voire au-delà. Quand on fait cela, au fond de la douleur, en bruit de fond, comme en tout chose, on peut y trouver la félicité, l’Esprit, Dieu, donnez-lui le nom que vous préférez. Cette force est toujours présente en nous, c’est à nous d’émettre l’intention de nous y connecter, de passer outre les frustrations matérielles, physiques, psychologiques qui nous en détournent.
C’est devenu mon principal objectif dans la vie, m’éprouver en toute situation, si dure soit-elle et arriver malgré tout à sentir cette présence me bénir de ses douces énergies. Ne plus chercher à être heureuse, que du contraire, car c’est dans l’adversité que je peux mesurer mes avancées et progresser. C’est pour cela que la vie ne sera jamais une sinécure, pour moi c’est une école et sans difficulté on apprend beaucoup moins. Il faut une contre force pour s’entrainer et bien pousser. Je ne suis pas masochiste, souffrir ne m’apporte aucun plaisir, mais j’apprends à y percevoir également autre chose, quelque chose de plus profond, de subtil et caché au début. Après, j’ai comme tout le monde une tendance naturelle spontanée à éviter la difficulté et à chercher le plaisir et la facilité, je l’observe, je la surveille, je garde à l’esprit ce qu’elle est. J’essaie de ne pas en être le jouet.
Je laisse la vie m’apporter ce qu’elle estime être l’expérience que je dois vivre, elle est bien plus sage que moi. Quand je sens que mon égo se braque et cherche à éviter une situation pénible, j’essaie de le calmer, de le détendre, je puisse dans ma paix intérieure et très souvent il se couche. Après, il finit toujours par se relever pour une autre raison, mais c’est une autre histoire. Parfois, au contraire, il m’arrive, après coup, de prendre conscience, que j’ai été manipulée par mes croyances, mes sentiments, mon égo et j’en tire leçon. J’apprécie cette opportunité et je pense que ça ne cessera jamais car j’aurai heureusement toujours à apprendre de la vie.
Il y a 5 jours, j’ai assisté à une retraite de raja yoga, d’une demi-journée. C’était le premier cours de base et j’y retourne pour le suivant dans 9 jours. Lors de cette retraite, le maître nous a expliqué qu’on pouvait voir le monde comme une pièce de théâtre, que rien ne nous appartient, pas même ce corps que nous sommes une âme immortelle ‘en visite’ temporaire sur la terre. Que garder cette vision permet de rester détaché. J’aime beaucoup ce genre de pratique spirituelle. Je pratique beaucoup sur la paix, ‘en action’, je veux dire dans la rue, le bus, au travail, en lisant … je garde une partie de ma conscience plongée dans la paix et je me rappelle que je suis une âme qui observe. Je sens que cela me fait beaucoup de bien. Je suis de nature anxieuse, avec beaucoup de pensées compulsives et méditer, me centrer, rayonner de paix à un effet salvateur. Cette technique de la pièce de théâtre est une des 112 techniques de Osho, je l’ai déjà pratiquée mais je suis contente d’avoir trouvé un groupe car cela est toujours plus motivant d’avoir des personnes intéressées par la spiritualité avec lesquelles partager, d’où ma venue sur ce forum d’ailleurs.
Je vous souhaite une bonne fin de semaine, _________________ Eveline |
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Eveline
Inscrit le: 06 Juil 2017 Messages: 22 Localisation: Angleterre (Cambridge)
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Posté le: Ve 07 Juil 2017 12:20 Sujet du message: |
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Petite synthèse et conclusion :
Ce qui a le plus changé ma vie, c’est la prise de conscience que le bonheur ne peut pas venir de l’extérieur mais que c’est un choix, la volonté de voir la vie avec paix, amour, acceptation quoiqu’il arrive. C’est surtout un fait qui doit être vécu, expérimenté de nombreuse fois pour être vraiment intégré au psyché. L’oublier, se le rappeler, tomber, se relever, encore et encore. C’est facile de le comprendre intellectuellement quand on est bien assis bien confortablement dans son sofa mais dans les problèmes de la vie, dans le feu de l’action, c’est vraiment très vite oublié. C’est surtout là, je pense, la difficulté. En tout cas, ça l’a été pour moi et ça l’est encore régulièrement.
D’arrêter de courir après ‘le plus’, de voir l’énorme chance d’être tout ce que je suis et d’en garder conscience le plus souvent possible. Après la vie est si riche en stimuli que l’attention est toujours tirée ailleurs, et heureusement pour notre survie, mais je recentre mon attention des nombres incalculables de fois dans la journée.
Ne plus chercher à changer l’extérieur mais travailler sur mon intériorité, là se trouve le vrai bonheur. Me centrer et accueillir l’expérience que m’apporte la vie en ce moment, négative/douloureuse ou positive/jouissive d’un point de vue humain, mais au niveau spirituel ce sont deux opportunités d’évoluer, c’est donc deux situations de grandes valeurs qu’il faut, je pense, apprendre à accueillir avec équanimité. _________________ Eveline |
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daniel
Inscrit le: 15 Fév 2006 Messages: 8597 Localisation: belgique
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Posté le: Ve 07 Juil 2017 13:53 Sujet du message: |
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Bienvenue Eveline !
Merci pour ton témoignage, si complet !
J'espère que tu passeras de bons moments nourris, avec nous ! |
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joaquim Administrateur
Inscrit le: 06 Août 2004 Messages: 5643 Localisation: Suisse
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Posté le: Ve 07 Juil 2017 18:28 Sujet du message: |
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Bonjour Eveline,
Merci pour ta présentation. Tu nous montres un cheminement qui ne se paie pas de mots, mais qui accomplit le geste intérieur conduisant au dépassement de soi. Les expériences quotidiennes que tu décris révèlent mieux que des mots abstraits l’accueil sans condition de ce qui est.
Eveline a écrit: | L’oublier, se le rappeler, tomber, se relever, encore et encore. C’est facile de le comprendre intellectuellement quand on est bien assis bien confortablement dans son sofa mais dans les problèmes de la vie, dans le feu de l’action, c’est vraiment très vite oublié. C’est surtout là, je pense, la difficulté. En tout cas, ça l’a été pour moi et ça l’est encore régulièrement. |
Oui, c’est tout-à-fait ça. On l’oublie, parce qu’il n’est pas fait de mots. Les mots, eux, on s’en souvient. Mais le geste, lui, on l’oublie. Parce que la seule manière de s’en souvenir, c’est de l’accomplir. Tous les mots qui voudraient le décrire le trahissent. Il faut le faire, et quand on le fait, c’est là qu’on réalise qu’on l’avait oublié. Tant qu’on vit dans les mots, on croit savoir, et se souvenir. Mais ce souvenir fait de mots, c’est précisément la prison dont on croit à tort s’être échappé. Merci de nous montrer ta manière à toi de rester toujours vivante. |
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riseohms
Inscrit le: 30 Nov 2009 Messages: 4333 Localisation: paris
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Posté le: Ve 07 Juil 2017 19:57 Sujet du message: |
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joaquim a écrit: | Bonjour Eveline,
Merci pour ta présentation. Tu nous montres un cheminement qui ne se paie pas de mots, mais qui accomplit le geste intérieur conduisant au dépassement de soi. Les expériences quotidiennes que tu décris révèlent mieux que des mots abstraits l’accueil sans condition de ce qui est.
Eveline a écrit: | L’oublier, se le rappeler, tomber, se relever, encore et encore. C’est facile de le comprendre intellectuellement quand on est bien assis bien confortablement dans son sofa mais dans les problèmes de la vie, dans le feu de l’action, c’est vraiment très vite oublié. C’est surtout là, je pense, la difficulté. En tout cas, ça l’a été pour moi et ça l’est encore régulièrement. |
Oui, c’est tout-à-fait ça. On l’oublie, parce qu’il n’est pas fait de mots. Les mots, eux, on s’en souvient. Mais le geste, lui, on l’oublie. Parce que la seule manière de s’en souvenir, c’est de l’accomplir. Tous les mots qui voudraient le décrire le trahissent. Il faut le faire, et quand on le fait, c’est là qu’on réalise qu’on l’avait oublié. Tant qu’on vit dans les mots, on croit savoir, et se souvenir. Mais ce souvenir fait de mots, c’est précisément la prison dont on croit à tort s’être échappé. Merci de nous montrer ta manière à toi de rester toujours vivante. |
remarquable
ce geste d’éveil vient soudainement comme une grâce
mais il ne vient pas non plus sans raison .
il faut quelque chose qui vienne de nous et qui est avant la pensée
un désir d'unité, de paix, d'amour
c'est ce que dit Eveline:
l Citation: | la volonté de voir la vie avec paix, amour, acceptation quoiqu’il arrive
|
une volonté qui vient pas uniquement de notre être mental mais de tout notre être , une telle volonté se réalise immédiatement.
cette volonté se nourrit d'un savoir-nostalgie de l'unité et de la paix qui est déjà en nous, et mieux qui est ce que nous sommes
cette volonté là est une forme de foi
merci Eveline pour ton témoignage
et bienvenue sur le forum
joel _________________ l’éveil c'est l'esprit qui, libre de tout objet ,reposant en soi et accueillant tout, se révèle à lui-même |
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Invité
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Posté le: Lu 10 Juil 2017 10:11 Sujet du message: |
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Très beau travail qui nous montre que la volonté première est un choix qui est au-delà de l'ego qui n'est qu'un processus, parfois utile, parfois perturbant.
En ce qui concerne les 112 pratiques d'Osho du livre des secrets je ne peux qu'approuver, c'est un livre de chevet pour bcp de gens et même historiquement, on apprend pas mal de choses intéressantes. Du même auteur, les commentaires sur l’évangile de Thomas sont d'une profondeur et d'une connaissance rare sur l'éveil.
Citation: | Ce qui a le plus changé ma vie, c’est la prise de conscience que le bonheur ne peut pas venir de l’extérieur mais que c’est un choix |
Le bonheur ultime vient des deux, de l'intérieur et de l'extérieur, il n'y a pas de limite au bonheur sinon on tombe dans l'ego spirituel et on cristallise le monde extérieur en "obstacle". A toi de voir Tout est dans l'art de vivre mais il est indéniable qu'au début, après avoir pendant des vies négligé la partie intérieure, on soit focalisé uniquement sur elle et qu'elle exerce sur nous une fascination que j'appelle la nostalgie de l'être ou le retour du fils prodigue . Ceci-dit, si le bonheur n'est qu'intérieur, alors cet ego qui te perturbe, ces pensées compulsives ne sont peut-être pas là pour t'ennuyer, mais bien un signal réel d'une partie de ton être pour te pousser à faire des choix de vie meilleurs pour ton corps humain qui demande qu'on s'occupe unj peu plus de lui. Ce fut le cas pour moi. Bonne journée OG. |
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marie
Inscrit le: 25 Mai 2011 Messages: 2098 Localisation: Bruxelles
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Posté le: Ma 11 Juil 2017 12:30 Sujet du message: |
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riseohms a écrit: |
c'est ce que dit Eveline:
l Citation: | la volonté de voir la vie avec paix, amour, acceptation quoiqu’il arrive
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une volonté qui vient pas uniquement de notre être mental mais de tout notre être , une telle volonté se réalise immédiatement.
cette volonté se nourrit d'un savoir-nostalgie de l'unité et de la paix qui est déjà en nous, et mieux qui est ce que nous sommes
cette volonté là est une forme de foi
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un savoir-nostalgie
Tout à fait ça ... en tout cas ce sont les mots qui s'en rapprochent
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opus
Inscrit le: 23 Mai 2016 Messages: 399 Localisation: Cher
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Posté le: Me 12 Juil 2017 12:15 Sujet du message: |
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Bonjour,
Cela m'inspire cette phrase que j'ai du lire quelquepart . "les événements n'ont pas d'âme " .
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Et puis on parle de l'oubli , ou d'une déconnection avec notre essence et la vie semble nous rapeller à l'ordre par l'épreuve d'un événement qui nous touche, nous submerge, nous fout par terre .
Au dela de ça il semblerait donc que la case souffrance revienne régulièrement à notre être pour nous reveiller , et peut être éveiller .
Mais une grande partie de notre travail/pratique n'est il pas d'éradiquer cette souffrance en passant au travers ? Donc la "souffrance" serait un "outil". Par conséquent elle est incontournable ? Je crois qu'il y a déjà eu débat la dessus . Je raconte ça parce que je suis la dedans : je subi un e période difficile qui me désarçonne régulièrement (face a une autre personne) et aux événements toujours plus virulents .
Il m'est arrivé à deux reprises de "laisser tomber", un lacher prise dans mon lit genre euh démerdez vous je n'existe plus , un refuge dans ma tour ou je n'avais plus envie de sortir et ou j'ai retrouvé un peu de paix ...
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Par ailleurs Est ce qu'on ne devient obnubilés voir addicts à la spiritualité et à sa pratique . On lit, on pratique, on parle, on échange, on tombe , et on recommence . On lache prise un temps , puis notre vigilence s'étiole, et bim une catastrophe : hop : eh oh tu t'es rendormi !!!
Merci . _________________ ... ? ... |
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Eveline
Inscrit le: 06 Juil 2017 Messages: 22 Localisation: Angleterre (Cambridge)
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Posté le: Me 12 Juil 2017 17:03 Sujet du message: |
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Bonjour à tous,
C’est super tous ces échanges et ces interactions, merci pour vos avis et vos messages de bienvenues.
Joaquim >> ‘Mais le geste, lui, on l’oublie. Parce que la seule manière de s’en souvenir, c’est de l’accomplir.’ Oui, voilà pourquoi il faut, selon moi, prendre de bonnes habitudes afin de répéter les gestes qui nous semblent importants et que l’on veut choisir d’intégrer dans notre comportement.
Invité >> merci pour le conseil de lecture sur l’évangile de Thomas, je ne connais pas ce livre.
Tu as raison, l’extérieur ne doit pas être perçu comme un obstacle. Il faut apprendre à jouer avec, comme une pièce de théâtre. Merci de me le rappeler.
Opus >> oui, je suis bien d’accord avec toi, jusque que je ne dirais pas ‘éradiquer’ car la souffrance, je pense sera toujours là, mais par la pratique on apprend progressivement à s’en détacher, elle ne nous atteindra plus car en même temps, on touche à une autre dimension.
Pour moi, sans aucun doute, c’est un outil bénéfique et nécessaire à l’évolution. Nos difficultés sont toujours de plus en plus grandes, la vie s’adapte à notre niveau qui augmente, nous apporte ce qui nous convient pour progresser au mieux sur le moment.
Souvent, on critique l’attachement, mais je me dis souvent que si on s’attache à la spiritualité, c’est un mal nécessaire pour bien démarrer son évolution. Tant qu’à faire autant que ce soit à cela plutôt qu’à l’alcool, à l’argent, à son image ou je ne sais quoi d’autre. Nous sommes des êtres d'attachement, autant l'accepeter que de lutter en vain Je pense que le plus grand danger est surtout de l'oublier et d'être aveuglément attacher.
Bonne fin journée à tous _________________ Eveline |
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