Regards sur l'éveil
Café philosophique, littéraire et scientifique
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Philophile
Inscrit le: 07 Avr 2020 Messages: 28
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Posté le: Di 12 Avr 2020 10:03 Sujet du message: Bonjour chère communauté |
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Bonjour à vous, me voilà.
Je viens de m'éveiller (il y a un an je crois) et depuis ce temps je cherchais mon chemin. J'ai mené un combat dénué de sens à l'encontre de la science que j'ai toujours appréciée et soudain détestée. Je n'y ai rien compris et eux non plus (à raison), et j'ai été exclu de leur forum (à juste titre). J'ai vécu les symptômes liés à la NDE. Je crois qu'ils ont été engendrés par la lecture philosophique que je trouvais ardue, difficile à appréhender. Tout à coup, un éveil à une autre dimension du mental s'est révélé. La conscience s'est absentée, la lumière est apparue dans une spirale intemporelle, un Univers minuscule, un (Amour ?) bien-être semblait me suggérer "bienvenu chez toi". Tout mon "moi" s'est retrouvé projeté dans "un autre". Lors de mon retour au domicile, j'ai dit à l'amour de mon cœur (ma chère et tendre) "dis adieu à Philippe". Les oiseaux se sont mis à chanter, les feuilles des arbres se sont mises à chuchoter des mélodies, la rivière s'est mise à couler. Mais je me suis retrouvé seul. cherchant désespérément à qui m'adresser. Et je vous ai enfin trouvés. Je ne lis plus la philo, j'ai désormais l'impression de lire ce que mon cérébral semble déjà savoir. Le message est identique partout lors qu'il est dénué d'interprétation, de "soi qui affirme". J'ai eu peur de perdre ce bien-être, et donc je l'ai perdu. J'ai eu peur de perdre cette vision, cette approche, et bien évidemment je l'ai perdue. Dans mon désarroi matérialiste j'ai même, à la relecture de mes écrits, douté de mon équilibre mental. J'ai cru être atteint de folie. Hier j'ai lu vos pensées et je viens de réaliser avoir une famille (si vous m'y autorisez). Je suis là devant mon clavier, les larmes ne demandent qu'à surgir. Je suis agité d'espèces de mouvements incontrôlés et de tremblements et pourtant ils semblent me transporter vers quelque chose de "plus profond", un bien-être "supérieur" bien que tout me dit "tu n'es supérieur à rien". Quel bonheur de vous trouver enfin. J'ai la sensation que mon cœur est "à nu". Le Royaume est en nous et je l'ignorais. Soyez les bienvenus. Je vous aime. Portez-vous bien. ET MERCI D'ÊTRE LA. _________________ Comment prétendre le savoir
Lorsque l'on ignore l'ignorance |
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joaquim Administrateur
Inscrit le: 06 Août 2004 Messages: 5627 Localisation: Suisse
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Posté le: Di 12 Avr 2020 12:52 Sujet du message: |
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Philophile a écrit: | Bonjour à vous, me voilà.
Je viens de m'éveiller (il y a un an je crois) et depuis ce temps je cherchais mon chemin. J'ai mené un combat dénué de sens à l'encontre de la science que j'ai toujours appréciée et soudain détestée. Je n'y ai rien compris et eux non plus (à raison), et j'ai été exclu de leur forum (à juste titre). J'ai vécu les symptômes liés à la NDE. Je crois qu'ils ont été engendrés par la lecture philosophique que je trouvais ardue, difficile à appréhender. Tout à coup, un éveil à une autre dimension du mental s'est révélé. La conscience s'est absentée, la lumière est apparue dans une spirale intemporelle, un Univers minuscule, un (Amour ?) bien-être semblait me suggérer "bienvenu chez toi". Tout mon "moi" s'est retrouvé projeté dans "un autre". Lors de mon retour au domicile, j'ai dit à l'amour de mon cœur (ma chère et tendre) "dis adieu à Philippe". Les oiseaux se sont mis à chanter, les feuilles des arbres se sont mises à chuchoter des mélodies, la rivière s'est mise à couler. Mais je me suis retrouvé seul. cherchant désespérément à qui m'adresser. Et je vous ai enfin trouvés. Je ne lis plus la philo, j'ai désormais l'impression de lire ce que mon cérébral semble déjà savoir. Le message est identique partout lors qu'il est dénué d'interprétation, de "soi qui affirme". J'ai eu peur de perdre ce bien-être, et donc je l'ai perdu. J'ai eu peur de perdre cette vision, cette approche, et bien évidemment je l'ai perdue. Dans mon désarroi matérialiste j'ai même, à la relecture de mes écrits, douté de mon équilibre mental. J'ai cru être atteint de folie. Hier j'ai lu vos pensées et je viens de réaliser avoir une famille (si vous m'y autorisez). Je suis là devant mon clavier, les larmes ne demandent qu'à surgir. Je suis agité d'espèces de mouvements incontrôlés et de tremblements et pourtant ils semblent me transporter vers quelque chose de "plus profond", un bien-être "supérieur" bien que tout me dit "tu n'es supérieur à rien". Quel bonheur de vous trouver enfin. J'ai la sensation que mon cœur est "à nu". Le Royaume est en nous et je l'ignorais. Soyez les bienvenus. Je vous aime. Portez-vous bien. ET MERCI D'ÊTRE LA. |
Bonjour Philophile, bienvenue
C’est vrai que lorsqu’on découvre sa familiarité essentielle avec le Tout, on peut ressentir l’étrange solitude de ne pas pouvoir la partager. C’est parce qu’on ne vit pas uniquement dans l’essence, mais aussi dans les mots. Pas uniquement dans la réalité, mais aussi dans l’histoire qu’on se raconte. C'est elle qui ouvre l'horizon humain. Le monde humain est fait de mots, d’images, d’histoires. C’est très déroutant : on est enfin sorti de sa propre histoire, on a cessé de s’identifier à elle, on est enfin libre, non-séparé, et pourtant séparé de toutes ces histoires que les autres se racontent. Et on cherche à les rejoindre, on crée des histoires qui sont comme des bras cherchant à les toucher, à entrer dans leur monde intérieur — un monde d’histoires. |
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