Regards sur l'éveil
Café philosophique, littéraire et scientifique
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Navandin
Inscrit le: 05 Mai 2020 Messages: 38 Localisation: France
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Posté le: Lu 11 Mai 2020 3:44 Sujet du message: Question - Qui a vu la conscience ? |
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Dernière édition par Navandin le Sa 16 Mai 2020 19:36; édité 1 fois |
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Jean-Yves
Inscrit le: 11 Oct 2007 Messages: 140 Localisation: Var
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Posté le: Lu 11 Mai 2020 9:35 Sujet du message: |
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Bonjour ,
Très beau texte, oui il y en a qui ont vu, c'est sûr. Certains sont célèbres et d'autres non.
A travers cette question, c'est la question du "comment" qui se pose, comment voir, comment sortir du voile de l'illusion...
Pour certains le "Soi" s'est laissé percevoir sans qu'il y aie de démarche spirituelle, de recherche. Pour d'autres Il s'est révélé suite à un cheminement spirituel, généralement assez long.
Le Soi est unique, mais il y a différents niveaux d'intégration de cette réalité qui se situe au-delà des limitations, ce qui fait que même s'il y a des concordances entre les propos des uns et des autres, il y a aussi des différences.
De plus, indépendamment des différents niveaux d'intégration du Soi, il semble bien qu'il y aie pour chacun un chemin de vie bien spécifique, et qui lui correspond.
De plus, il semble qu'il n'y aie pas de fin dans ce chemin d'intégration du Soi, et qu'on fur et à mesure que l'on s'ouvre, on découvre qu'il y a des niveaux toujours plus vastes qui restent toujours à intégrer.
_________________ Que chacun rétablisse la cohésion avec son propre Cœur, cela seul suffit...
Car en ce Cœur se trouve le Dieu suprême, créateur de l'Univers.
Jean-Yves |
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Philophile
Inscrit le: 07 Avr 2020 Messages: 28
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Posté le: Di 17 Mai 2020 12:12 Sujet du message: |
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Il n’est rien de plus passionnant que la découverte de l’esprit par l’esprit.
Il se révèle lorsque l’on peut le confronter à lui-même.
Lui faire avouer ses Mensonges Vrais, confronté à sa propre nature.
Là où s’opposent ses Allégations qu’il proclame Vérités.
Mais prends garde voyageur de l’inconscience,
Il est aisé de se perdre dans les méandres insondables du paradoxe.
Lorsque le secret est révélé, que reste-t-il de la magie ?
D'aucuns ne trouvent plus de sens à la vie.
Comment fait-on lorsque l'on ne trouve plus se sens à Être ?
Comment retrouver l'espoir d'une fin de quelque-chose quand même le désespoir n'a plus de signification ?
Je demeurerai désormais un soumis à ma propre Essence. Je ne sui Rien qu'une contingence consciente de sa nature de contingence consciente de sa nature de contingence consciente de sa nature de contingence consciente...
Je ne suis pas égaré, c'est mon chemin qui s'égare. _________________ Comment prétendre le savoir
Lorsque l'on ignore l'ignorance |
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daniel
Inscrit le: 15 Fév 2006 Messages: 8597 Localisation: belgique
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Posté le: Di 17 Mai 2020 16:40 Sujet du message: |
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Bonjour Philophile !
Tu te dis soumis à ton essence, mais tu es ton essence, l'essence, c'est Soi, le secret, c'est d'agir à partir de Soi, sachant que tout ce qui est rencontré ne tient pas la longueur, est impermanent, tissé d'interdépendances ! |
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Philophile
Inscrit le: 07 Avr 2020 Messages: 28
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Posté le: Lu 18 Mai 2020 14:26 Sujet du message: |
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Je ressens étrangement une sorte d'inaccessible infini. Comme une préexistence à l'existence, quelque chose au delà, intouchable.
Et pourtant ta réponse est vraie lorsqu'il est question de l'identité, de l'individu localisé, fils de "Cela" mais lui-même "Cela".
Lorsque j'écris ces mots ma pensée est absente, une sensation de chatouillement m'entoure le visage et j'ai la sensation qu'un objet circulaire est posé sur ma tête et des frissons apparaissent dans la nuque. C'est très agréable et pourtant le cœur est triste. Que vis-je ? Où cela m'emmène-t-il ?
Bon, je dois en rester là... l'émotion est trop vive et mes yeux ont besoin de pleurer
A plus tard _________________ Comment prétendre le savoir
Lorsque l'on ignore l'ignorance |
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Jean-Yves
Inscrit le: 11 Oct 2007 Messages: 140 Localisation: Var
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Posté le: Ma 19 Mai 2020 8:13 Sujet du message: |
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Bonjour Philophile, à tous,
Pas évident de te donner une réponse car je ne te connais pas assez, mais voici toutefois quelques pistes...
La voie spirituelle qui conduit à la connaissance de soi, à une harmonisation des différents niveaux de soi demande que tous les niveaux de ce qui constitue notre être soit plénifiés.
En d'autres termes quand je lis ce que tu écris, je me demande si tu as une activité physique (sport, Qi Gong...etc.) car "bouger le corps" est nécessaire, indispensable même, pour intégrer le Soi au niveau de la physiologie et du système nerveux.
On a trop souvent, ces dernières années, sous le coup de ce revirement dans la compréhension de la nécessité d'une vie spirituelle, délaissé tout ce qui est "l'intégration dans la matière (dans le corps)".
En fait les 2 sont nécessaires, les différents plans de ce qui constitue notre être (corps, esprit, harmonisation avec l'environnement) doivent être pris en compte de façon à progresser vers davantage d'harmonie de façon cohérente.
C'était le premier point que je souhaitais souligner.
Comme je le disais je ne sais pas où tu en es, mais il est une chose essentielle à comprendre, c'est que quand survient ce qui est révélation en soi d'un autre plan qui dépasse l'individu (limité), on peut avoir des expériences de toutes sortes (amour, lumière... etc.) et cela peut être vraiment très fabuleux mais en même temps très marquant .
Parce qu'à ce stade, c'est le Soi qui se révèle au "non soi" pourrait-on dire. Et si on n'a pas la guidance nécessaire, on peut se sentir ici complètement perdu. Parce que ce qui suit à cette révélation intérieure (du SOI), ce sont des remontées des ombres. Tout ce qui était enfoui jusqu'à lors dans le subconscient tend à remonter à la surface.
Il est donc nécessaire d'accepter (accueillir) ce qui remonte en soi en tant ombre et qui se manifeste en tant qu'angoisse, peur, de façon à ce qui cela puisse être dissout. Ça se dissout tout seul (c'est-à-dire sans intervention réelle de notre part), mais il faut parfois du temps pour que cela, car il y a des blessures qui remontent pour être guéries justement.
En fait c'est la force de vie en soi qui gère ce mouvement, et cela se fait à la mesure de notre capacité à "transformer" (distiller). Il n'y a donc vraiment rien à forcer, mais plutôt à "être avec" ce qui s'élève en soi.
Ce qui se passe ensuite (à travers cette acceptation), c'est que ce qui est "ombre" (angoisse, malaise de toute sorte...etc.) disparait, se dissout, tout simplement parce que (ainsi que cela est traduit dans un enseignement bouddhiste) : "Tout ce qui s'élève de la conscience est de même nature que la conscience"
Si on fait pas ce travail, après que soit survenu ce que l'on peut appeler "l'éveil" (qui est la révélation du SOI à la structure individuelle), on reste comme "coupé en deux". D'un côté, cette lumière, ce bonheur infini auquel on aspire (d'autant plus qu'on l'a vraiment vécu), et ce niveau de soi qui souffre de ne plus le vivre parce qu'il y a ces remontées d'ombre qui sont non seulement nécessaire, mais salutaires.
Il semble que ce cheminement (spirituel) ne se termine jamais, et que si à un moment donné on considère qu'on est arrivé, ou que c'est terminé, c'est que l'on a bloqué sur une structure individuelle (qu'on est enfermé)
Bien à toi, à tous... _________________ Que chacun rétablisse la cohésion avec son propre Cœur, cela seul suffit...
Car en ce Cœur se trouve le Dieu suprême, créateur de l'Univers.
Jean-Yves |
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konrad
Inscrit le: 25 Mars 2018 Messages: 1467 Localisation: En van...dredi.
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Posté le: Ma 19 Mai 2020 19:39 Sujet du message: |
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Bonsoir Jean-Yves,
Votre intervention est pertinente, d'autant plus que le groupe que j'ai fréquenté mettait l'accent sur ce point, le rapport entre l'esprit et le corps, la conscience et la puissance. Cette dimension "d'ombre", sous d'autre appellation, est importante et rarement abordée.
J'aimerais savoir en quelle circonstance avez-vous eu accès à ces notions, par quelle voie spirituelle ou organisation.
Merci. |
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Jean-Yves
Inscrit le: 11 Oct 2007 Messages: 140 Localisation: Var
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Posté le: Me 20 Mai 2020 21:02 Sujet du message: |
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Bonsoir konrad, ce n'est pas véritablement important de savoir quel est, ou a été, mon cheminement.
Car tous les enseignements sont là pour nous permettre de revenir à nous-mêmes.
Ce qui est intéressant à mon sens c'est de voir si cela vous parle ou pas, si ça vous nourrit, parce que de toutes façons il ne s'agit pas d'adhérer à ce que racontent les autres, mais de prendre leurs propos comme des sources de réflexion.
Bien à vous
_________________ Que chacun rétablisse la cohésion avec son propre Cœur, cela seul suffit...
Car en ce Cœur se trouve le Dieu suprême, créateur de l'Univers.
Jean-Yves |
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konrad
Inscrit le: 25 Mars 2018 Messages: 1467 Localisation: En van...dredi.
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Posté le: Je 21 Mai 2020 14:04 Sujet du message: |
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Jean-Yves a écrit: | Bonsoir konrad, ce n'est pas véritablement important de savoir quel est, ou a été, mon cheminement.
Car tous les enseignements sont là pour nous permettre de revenir à nous-mêmes.
Ce qui est intéressant à mon sens c'est de voir si cela vous parle ou pas, si ça vous nourrit, parce que de toutes façons il ne s'agit pas d'adhérer à ce que racontent les autres, mais de prendre leurs propos comme des sources de réflexion.
Bien à vous
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J’avoue ne pas totalement comprendre cette "pudeur" à ne pas dévoiler ses sources.
Votre corps n'est pas né d'une opération spontanée, il est le fruit de deux lignées parentales, il a une généalogie, une hérédité.
De même les enseignements ne sont pas issus d'un ciel abstrait adressés à des êtres désincarnés. Ils ont été reçus, élaborés, transmis par des êtres inscrits dans l'espace et le temps. Ils l'ont parfois été dans des conditions difficiles voire dangereuses suite à des choix courageux et volontaires.
Ils ont donc une origine, ils sont "sourçables" et c'est ce qui les rend vivants et admirables.
N'oublions pas nos prédécesseurs, sans leur apport nos édifices ne seraient que ruines. |
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Philophile
Inscrit le: 07 Avr 2020 Messages: 28
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Posté le: Ve 22 Mai 2020 9:44 Sujet du message: |
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Bonjour à toutes et tous,
Désolé pour ce silence... je me devais de me recentrer, de retrouver la paix avant de répondre.
Chacune de vos paroles m'apporte quelque chose car il y a de l'enseignement au delà de toute pensée, de tout choix, de tout événement. En ceci je comprends qu'il n'y a pas un enseignement particulier mais "l'enseignement global" de toute chose naturelle, de tout groupe, de tout individu. L'enseignement d'un groupe particulier est un enseignement particulier. La vérité n'a qu'une parole mais la parole est limitative. L'enseignement ne se fait pas à l'extérieur mais à l'intérieur. Je me sens plus en phase aujourd'hui car j'ai délaissé les paroles qui me disaient "tu dois faire ceci et vivre comme cela". Merci à vous pour m'y avoir aidé. La lecture de vos réponses m'a permis de reprendre du détachement.
Pour répondre à Jean-Yves :
Tu me connais très bien Jean-Yves. Chacun de tes mots me correspond parfaitement. C'est en cela que notre (la) nature se différencie de la science qui doit chercher. C'est en cela que je vois qu'il y a quelque chose au delà de nous-mêmes. Ce qui fait que nous sommes en tous points identiques avant d'être des individualités, des identités dans lesquelles nous nous voyons si différents.
Ce corps qui fait de moi l'autre partie du Moi, actuellement je le refuse. Là tu as déjà compris. Ce corps représente pour moi 50 ans de souffrances atroces. Ce que les neurologues appellent NDE ne s'est pas produit sans motif. Cela s'est fait lorsque j'avais décidé au plus profond de l'esprit que ce qui fait que je suis là (la vie) je n'en voulais plus. Ce corps est en paix maintenant mais l'appel de la spiritualité, la lumière que j'ai vue, l'Amour sans condition ressenti, la légèreté de la vie sont pour moi encore trop séduisants et je suis dans le déséquilibre. Je les VEUX et je ne veux plus que ça. Mon corps est à ce point en sérénité qu'il est absent et j'avoue que pour le moment j'apprécie la sensation telle qu'elle existe.
Je SUIS perdu. Je sais où je suis mais je ne vois plus le chemin. Je suis un enfant qui pleure car je ne trouve plus la route pour rentrer "chez moi". Tu m'a appris que "chez moi", ce n'est pas un esprit hors de ce corps. Merci, merci, merci.
J'ai pratiqué des activités autrefois. voile, vol à voile, et le Tai Chi (à la manière du matérialiste fier qui "voulait montrer", avec toute la panoplie vestimentaire), mais j'ai du y mettre un terme suite à mes souffrances. J'avais oublié tout cela et ta réponse a suscité en moi l'envie d'y retourner, dans un corps meurtri mais toujours fonctionnel et où il fait bon vivre si je l'entretiens (voilà une approche bien différente).
Je sens également qu'il me faut un guide, un groupe, mais ma vie professionnelle (travail en pauses et horaires irréguliers) fait que l'adhésion à un groupe est difficile (pour ne pas dire impossible). J'ai envie d'y mettre fin mais avant ma deuxième naissance, j'ai pris dans ma précédente vie des engagements envers une petite famille et il me faudra trouver là aussi l'équilibre. Ce sont là des reliquats de cette période qui précède le nouveau moi. Je ne peux me résoudre à laisser tomber ceux qui comptent sur moi, et je ne pense pas qu'il y ait là une nécessité (mais c'est ici de la pensée).
Je dois apprendre à faire confiance à ce qui est là en moi, mais comment concilier ce que je ressens, l'impulsion vers le chemin et la contrainte de la vie humaine dans "le système conceptualisé"? _________________ Comment prétendre le savoir
Lorsque l'on ignore l'ignorance |
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Philophile
Inscrit le: 07 Avr 2020 Messages: 28
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Posté le: Ve 22 Mai 2020 11:27 Sujet du message: |
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Pour mettre fin à cette digression bien trop orientée sur moi, et pour éclaircir mon message introductif, "l'exploration de l'esprit", oui, chacun de nous peut "voir la conscience".
Mais comme pour l’aperception de toute chose (c'est d'ailleurs ce qui me l'a révélé), uniquement par différenciation car nous ne voyons rien sans contraste (c'est là une pensée personnelle et en rien un principe universel).
Un objet n'est pas perçu en tant que tels, mais parce qu'il y a autour de lui du "non objet". Ceci est connu de la science.
Nous sommes aveugles aux choses. La mathématique est elle aussi révélatrice du phénomène, nous ne pouvons appréhender que des contrastes, des différences, du relationnel et non les choses en elles-mêmes.
Une pensée dit : "tout est relatif, et cela seul est absolu".
Ce qui ne présente pas un contraste, une différence, un "comparable", nous ne le voyons pas (pensez au principe du camouflage). Ainsi de la même manière c'est par contraste avec l'inconscience que nous pouvons voir la conscience.
L'absolu est dans l'inconscience, mais elle implique l'état d'inconscience pour l'appréhender (voilà déjà les paradoxes). Il n'est pas question d'absence, mais d'inconscience. Allez comprendre pourquoi ce qui m'est arrivé m'a procuré cette faculté de me mettre en état d'inconscience, de ne plus comprendre les nombres et les mots, voire de tomber en syncope. La neurologie a cherché (IRM, Encéphalogramme), elle n'a rien trouvé. Et c'est normal.
Il y a quelques décennies, il était dit que nous n'utilisions qu'une partie de notre cerveau. L'imagerie médicale a montré qu'il n'en était rien. Et pourtant nous n'utilisons bien qu'une petite partie de cet organe prodigieux. Non dans la quantité mais dans ses facultés intrinsèques.
Lorsque qu'il n'y a plus de grand en opposition au petit, de beau et de laid, de fort ou de faible, d'absent et de présent, d'ici et d'ailleurs, ces mots qui ne sont que "références" sans lesquelles il nous serait impossible de vivre dans ce monde tels que nous sommes avec notre besoin de références, de repères, quelque chose qui nous permette de comparer comme le font les nombres, apparaissent les absolus.
En fait nous y sommes tous assujettis, mais inconsciemment. La conscience nous révèle l'information telle qu'elle doit être formatée pour la comprendre et conserver la raison. Et il s'agit bien de raison. Explorer ce monde de l'inconscience mène à la perdre, la raison (la raison fait notre paradigme, il n'est point besoin de le dire).
C'est pourquoi si je vois toujours au travers des différences les absolus (les filtres sont devenus conscients, c'est trop tard, et c'est seulement une parole d'un sage qui m'a guéri), je ne joue plus à expérimenter. Cela n'est pas un jeu et peut mener à la folie (telle que perçue par l'entourage). En réalité, pour vous mêmes, vous n'êtes pas fou, mais dans une autre dimension... celle des absolus. Mais vous pouvez oublier toute relation avec vos proches car ils ne vous comprennent plus, tout comme vous ne pouvez plus les comprendre.
Imaginez un instant voir les murs sphériques et non plus plans, les objets éloignés plus grands que ceux qui sont proches, l'Univers plus petit que vous-mêmes car vous devenez Univers, tels qu'ils nous sont révélés par les processus d'aperception de l'esprit. Si nous fonctionnons de la manière dont nous fonctionnons, il y a une raison, tout comme l'inconscient est se doit de rester inconscient.
Mais oui, pour conclure, voir la conscience est une réalité des possibles. _________________ Comment prétendre le savoir
Lorsque l'on ignore l'ignorance |
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Jean-Yves
Inscrit le: 11 Oct 2007 Messages: 140 Localisation: Var
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Posté le: Ma 26 Mai 2020 13:18 Sujet du message: |
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Bonjour à tous,
@ Philophile
Les NDE ressemblent beaucoup à ce que nous pourrions appeler la première phase de l'éveil dans le sens où elles amènent parfois la révélation d'un autre niveau de soi qui se situe au delà des limitations habituelles.
Lorsque ce niveau plus profond de soi se montre, il peut provoquer, du fait de la joie qu'il procure, une sorte d'attachement, et en conséquence une sorte de rejet de ce qui constitue la vie matérielle.
Pourtant vivre le matériel est nécessaire, indispensable, car il permet l'intégration de ces niveaux profonds de soi. C'est à travers l'acceptation de ce qui constitue nos limites que celles-ci peuvent se dissoudre.
Dans un premier temps, lorsque le Soi se révèle, il y a une dualité en soi. C'est à dire qu'il y a le Soi qui coexiste avec ce que nous pourrions appeler le "non Soi". A travers l'acceptation de nos limites, celles ci sont en quelques sortes "remises" au Soi. A travers ce processus, le Soi amène la révélation que ce qui constitue les limites, ce n'est rien d'autre que Lui-même. D'où l'importance d'accepter le relatif, la vie matérielle.
Notre rôle, en tant qu'Etre Humain, c'est justement ce processus de transformation, c'est à dire, de servir de pont entre le Divin et le monde manifesté.
☺️ _________________ Que chacun rétablisse la cohésion avec son propre Cœur, cela seul suffit...
Car en ce Cœur se trouve le Dieu suprême, créateur de l'Univers.
Jean-Yves |
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Philophile
Inscrit le: 07 Avr 2020 Messages: 28
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Posté le: Ma 09 Juin 2020 12:59 Sujet du message: |
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Bonjour à vous,
@Jean-Yves,
Comme ce que tu dis est profond.
Oui, ça y est, je vois le lien.
J'ai pour habitude de noter ce qui se révèle. Ces deux derniers jours l'écriture fut abondante. Elle dit (pas moi, mais elle) que si Nietzsche a raison dans le fait que le bien et le mal existent bien dans l'absolu, pour l'esprit la dualité est nécessaire pour réaliser l'équilibre.
Rien ne peut aboutir à l'équilibre sans que soit l'antonymie.
Je sens que le moment est proche. Ce moment auquel je vais pouvoir admettre, accepter. Ma souffrance passée ne doit plus interférer maintenant.
De tout cœur merci à vous toutes et tous.
Chaque âme, peu importe "ce que" et "qui" elle soit, m'apporte quelque chose, au delà de la première aperception, c'est tellement riche, tellement noble. _________________ Comment prétendre le savoir
Lorsque l'on ignore l'ignorance |
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Nathaniel
Inscrit le: 16 Août 2020 Messages: 172
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Posté le: Di 16 Août 2020 7:28 Sujet du message: |
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Philophile a écrit: | si Nietzsche a raison dans le fait que le bien et le mal existent bien dans l'absolu |
Toute l’œuvre de Nietzsche n'est-elle pas justement l'affirmation constante que le bien et le mal n'existent pas dans l'absolu mais ne sont que des catégories relatives ? Affirmer le contraire me semble être une contre-sens total. |
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joaquim Administrateur
Inscrit le: 06 Août 2004 Messages: 5644 Localisation: Suisse
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Posté le: Di 16 Août 2020 12:24 Sujet du message: |
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Nathaniel a écrit: | Toute l’œuvre de Nietzsche n'est-elle pas justement l'affirmation constante que le bien et le mal n'existent pas dans l'absolu mais ne sont que des catégories relatives ? Affirmer le contraire me semble être une contre-sens total. |
Oui, c’est vrai. Mais d’un autre côté, il me semble que pour Nietzsche, tout ce qui favorise la vie, c’est-à-dire l’expression libre de la force de vie — la volonté de puissance, comme il l’appelle — c’est le bien. Et tout ce qui l’entrave, autrement dit ce qu'il appelle la moraline, c’est le mal. Une conception qui n’est pas si éloignée au fond de celle de St-Thomas d’Aquin, qui voyait le mal dans la privation d’un bien dû. Un bien dû, c’est un bien nécessaire à l’intégrité d’un être. Ainsi, pour St-Thomas, le bien, c’est la préservation de l’intégrité d’un être vivant, et pour Nietzsche, c’est le plein exercice par un être vivant de sa volonté de puissance. |
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