Regards sur l'éveil
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Avez-vous déjà utilisé un bol tibétain ? |
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Total des votes : 3 |
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Auteur |
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melina28
Inscrit le: 21 Mai 2021 Messages: 1
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Posté le: Ve 21 Mai 2021 15:43 Sujet du message: Mon expérience avec les bols tibétains |
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Namasté
Je vais vous faire un petit retour d'expérience sur mon usage des bols tibétains.
Il y un un peu plus d'un an de cela, je n'avais aucune notion de spiritualité, d'éveil et d'écoute de soi. A cette période là j'effectuais un travail avec des responsabilités assez élevées ce qui me procurait pas mal de stress. Chaque semaines je me retrouvais dans des états pas possibles et je me disais que cela ne pouvait pas continuer. En soit mon boulot me plaisait mais mon rapport à la pression et au fait de ne pas comettre d'erreur me rendait malheureuse.
J'ai donc cherché des moyens naturels pour me détendre. Ce que je ne voulais absolument pas c'était de prendre des médicaments ou quoi ce ce soit de chimique. J'ai donc essayé plusieurs choses comme écouter des musique apaisante, faire des exercices respiratoires, faire du sport et entre autre se servir des bols tibétains.
Les bols tibétains ont la particularité de vibrer très fortement lorsque l'on donne un coup dessus avec une mailloche. En écoutant leur son de la même manière que l'on peut écouter de la musique douce pendant de la méditation, on se sent captiver par leur sonorité. Le chant produit va recentrer notre exprit en faisant le vide et en nous faisant oublier tous les problèmes éxtérieurs.
Tous les matins quand je me lève et jusqu'à encore aujourd'hui, je commence par une séance de 20 minutes de méditation en faisant chanter mon bol tibétain. Je vous met un photo de celui que j'utilise en ce moment.
L'idée est de se concentrer sur le produit pour élever son niveau de concentration. Ce que je vous conseil pour les personnes qui souhaite adopter cette pratique ou qui le font déjà est de faire des frappes fortes sur le bol pour que le son dure plus longtemps et se dissipe moins vite. |
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joaquim Administrateur
Inscrit le: 06 Août 2004 Messages: 4617 Localisation: Suisse
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Posté le: Me 26 Mai 2021 19:59 Sujet du message: |
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Bonjour melina,
Merci pour ton message. Et merci pour la photo de ce magnifique bol tibétain. J'en ai un chez moi, parce que je le trouve beau, mais je ne l'ai jamais utilisé pour la méditation. Et fait, je ne médite plus depuis longtemps. Je l'ai beaucoup fait avant 20 ans — je parle de méditation au sens où tu l'entends toi-même : de concentration —, et cela m'a permis de ne plus être le jouet de mes pensées. J'ai cessé par la suite, parce que cela générait une forme de crispation. Ce que je fais aujourd'hui, je l'appellerais plutôt contempler. Être simplement présent à ce qui est, sans rien forcer, mais avec une totale intensité. Une intensité qui ne vient pas de la volonté, mais de l'accueil. |
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linda b Invité
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Posté le: Me 26 Mai 2021 22:40 Sujet du message: Bol tibétain |
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Bonsoir Joaquim
Oui,comme tu dis «être simplement présent à ce qui est,sans rien forcer»
Cette semaine,je lisais un bon livre,dans un jardin,et j'entendais le chant mélodieux du bel oiseau,le cardinal rouge,il y avait aussi des merles.
Pour un temps,il n'y avait plus de covid,il n'y avait que cet instant magique,la belle nature me redonne de l'énergie.
Bonsoir Melina.
J'ai une amie infirmière,qui vivait un grand stress,elle a trouvé une façon de se détendre,elle a fait l'achat d'un bol tibétain,elle apprécie grandement ce son,ça lui procure un apaisement. |
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konrad
Inscrit le: 25 Mars 2018 Messages: 950 Localisation: En van...dredi.
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Posté le: Ve 28 Mai 2021 9:28 Sujet du message: |
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Bonjour,
Je rebondis sur le propos de melina28 à propos des bols tibétains. Je n'en ai pas et donc n'en utilise pas mais je ressens une sorte d'approche similaire à ma quête spirituelle. D'une certaine manière ma quête est la recherche d'une "médication" à mon inquiétude viscérale. J'assigne à la spiritualité le rôle de me "guérir" de mon anxiété. Ce qui après réflexion n'est pas son "but", malgré mon inconscient qui ne s'y résout pas.
Il y a derrière cela une grande part d'éducation. Celle-ci a façonné dans ma psyché la représentation d'une image dont j'ai du mal à me défaire, comme le sparadrap du capitaine Haddock. D'autant que j'ai été élevé dans le souci du faire. Faire quelque chose plutôt que rien. Faire pour être à la hauteur, pour assurer et assumer, pour avancer, construire et résister.
Cette "responsabilité" qui s'est vite muée en culpabilité ne cesse de jouer en sourdine un air rébarbatif.
Cela est d'autant plus désagréable qu'il semble se renforcer avec l'âge et dans mon cas ce sentiment d'impuissance conduit au désœuvrement.
J'assiste à ce jeu en étant ni totalement impliqué ni totalement désengagé. C'est parfois inconfortable. |
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Alain V
Inscrit le: 24 Fév 2007 Messages: 4560
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Posté le: Ve 28 Mai 2021 11:29 Sujet du message: |
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konrad a écrit: | Bonjour,
Je rebondis sur le propos de melina28 à propos des bols tibétains. Je n'en ai pas et donc n'en utilise pas mais je ressens une sorte d'approche similaire à ma quête spirituelle. D'une certaine manière ma quête est la recherche d'une "médication" à mon inquiétude viscérale. J'assigne à la spiritualité le rôle de me "guérir" de mon anxiété. Ce qui après réflexion n'est pas son "but", malgré mon inconscient qui ne s'y résout pas.
Il y a derrière cela une grande part d'éducation. Celle-ci a façonné dans ma psyché la représentation d'une image dont j'ai du mal à me défaire, comme le sparadrap du capitaine Haddock. D'autant que j'ai été élevé dans le souci du faire. Faire quelque chose plutôt que rien. Faire pour être à la hauteur, pour assurer et assumer, pour avancer, construire et résister.
Cette "responsabilité" qui s'est vite muée en culpabilité ne cesse de jouer en sourdine un air rébarbatif.
Cela est d'autant plus désagréable qu'il semble se renforcer avec l'âge et dans mon cas ce sentiment d'impuissance conduit au désœuvrement.
J'assiste à ce jeu en étant ni totalement impliqué ni totalement désengagé. C'est parfois inconfortable. |
Il y a une part tout à fait réelle, qui me concerne moi aussi, en regard de l'anxiété et des " remèdes " qu'on se trouve pour la faire diminuer.
Néanmoins je pense qu'il faut relativiser :
- d'abord en constatant clairement que tout cela est lié à l'égo ( je n'ai pas dit : supprimer l'égo. Mais juste constater le problème : vouloir réduire MON anxiété, c'est toujours de MOI dont il est question ).
- ensuite une part d'anxiété est tout à fait normale et même nécessaire dans l'existence.
- enfin, on ne maîtrise pas tout , une grande partie de l'anxiété vient de notre " nature " par le biais de l'héritage génétique.
Je pense que la source du problème ( si on en fait un problème ) c 'est " le centrage sur soi " ( moi ). On bascule alors ( a un certain moment ) du " normal " au " pathologique ".
De mon point de vue il faut trouver SES recettes pour tenter de vivre de façon relativement apaisée...
Si on croit que le bol, avec le son qu'il produit, peut soulager , alors on y trouve son contentement. |
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joaquim Administrateur
Inscrit le: 06 Août 2004 Messages: 4617 Localisation: Suisse
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Posté le: Ve 28 Mai 2021 21:09 Sujet du message: |
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konrad a écrit: | J'assigne à la spiritualité le rôle de me "guérir" de mon anxiété. Ce qui après réflexion n'est pas son "but", malgré mon inconscient qui ne s'y résout pas. |
Si par spiritualité, on entend une aspiration vers Dieu — non pas le Dieu personnel du monothéisme, mais Ce(lui) qui fait que quelque chose Est — alors la spiritualité a peut-être bien pour mission de nous guérir de notre anxiété. Tout au moins si cette anxiété procède d’une difficulté à s’ajuster soi-même à ce qui Est. Et peut-être que si on a été trop conditionné à faire, alors être, simplement, ne va pas de soi.  |
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konrad
Inscrit le: 25 Mars 2018 Messages: 950 Localisation: En van...dredi.
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Posté le: Sa 29 Mai 2021 13:39 Sujet du message: |
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Alain V a écrit: |
Il y a une part tout à fait réelle, qui me concerne moi aussi, en regard de l'anxiété et des " remèdes " qu'on se trouve pour la faire diminuer.
Néanmoins je pense qu'il faut relativiser :
- d'abord en constatant clairement que tout cela est lié à l'égo ( je n'ai pas dit : supprimer l'égo. Mais juste constater le problème : vouloir réduire MON anxiété, c'est toujours de MOI dont il est question ).
- ensuite une part d'anxiété est tout à fait normale et même nécessaire dans l'existence.
- enfin, on ne maîtrise pas tout , une grande partie de l'anxiété vient de notre " nature " par le biais de l'héritage génétique.
Je pense que la source du problème ( si on en fait un problème ) c 'est " le centrage sur soi " ( moi ). On bascule alors ( a un certain moment ) du " normal " au " pathologique ".
De mon point de vue il faut trouver SES recettes pour tenter de vivre de façon relativement apaisée...
Si on croit que le bol, avec le son qu'il produit, peut soulager , alors on y trouve son contentement. |
Bonjour,
Ton message a un coté rassurant et plein de bon sens avec lequel je me sens en sympathie.
Comme tu dis ; c'est de l'ego. J'en suis persuadé, n'empêche ego ou pas l'anxiété revient telle une vague me porter sur la rive. Je ne sais quelle "résolution" ou quelle ascèse est capable de me laisser flotter.
Il est probable, j'ai déjà entendu ça quelque part, que s'occuper d'autrui permet de ne plus trop penser à son petit moi. C'est à creuser.
Tout à fait d'accord que si quoi que ce soit fait du bien on aurait tort de s'en priver.
joaquim a écrit: |
Si par spiritualité, on entend une aspiration vers Dieu — non pas le Dieu personnel du monothéisme, mais Ce(lui) qui fait que quelque chose Est — alors la spiritualité a peut-être bien pour mission de nous guérir de notre anxiété. Tout au moins si cette anxiété procède d’une difficulté à s’ajuster soi-même à ce qui Est. Et peut-être que si on a été trop conditionné à faire, alors être, simplement, ne va pas de soi.  |
J'ai le sentiment de fonctionner par image, par représentation "concrète". Lorsque je m'adresse à "Dieu" je lui parle comme à quelqu'un "en dehors de moi" par facilité ou convenance. Et je me rends compte en effet que je suis extrêmement conditionné. Cependant je "m'aime bien" dans le fond de ce que je perçois comme mon être.  |
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Alain V
Inscrit le: 24 Fév 2007 Messages: 4560
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Posté le: Sa 29 Mai 2021 19:45 Sujet du message: |
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Oui pour moi c' est radical : s' intéresser à autrui met l' ego en sourdine ( j'ai mis du temps à le comprendre ).
N' est ce pas le sens de la vie, en fait ?
On traverse l' existence et puis on passe le relais a d' autres.
La densité de la vie n' est pas en soi mais dans la relation aux autres et au monde, en fait a tout ce qui est percu par nos sens comme extérieur.
A mon avis la base de l'ego part d'un mauvais calcul : en se repliant sur soi on pense trouver une sécurité. Et plus on a peur de " l'extérieur " plus l' ego est alimenté par cette tentative continuelle de se sécuriser.
Or le résultat qu'on obtient est a l'inverse de ce qu'on espère. |
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Fleur de Soi
Inscrit le: 02 Jan 2021 Messages: 727
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Posté le: Me 02 Juin 2021 17:18 Sujet du message: |
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Autrui, oui, au delà de l'hominidé (mais aussi inclus)
Autrui, pour moi, est "tout". Tout ce qui est "autre" sans être vraiment "différent", mais à l'extérieur.
Ouvrir la fenêtre du grenier de l'égo poussiéreux, et y laisser pénétrer la lumière, l'air frais, l'autrui. Ne plus être seul.
Les sonorités des objets sont moins pures et persistantes que celles du bol tibétain (je n'en ai pas encore, mais il y a déjà l'envie), mais ces vibrations du verre de cristal, de la cloche, du tube métallique, de la goutte d'eau qui heurte un objet résonnant sont déjà des énergies.
L'onde transporte de l'énergie (utilisée en radio). Nous y sommes sensibles.
Jusque là, ce qui m'emporte le plus, c'est le chant et la musique.
Très sensible à la voix féminine, mais aussi la polyphonie, elles revêtent pour moi une dimension communicative, émotionnelle.
Les sons comme les couleurs, les températures, les lumières, les odeurs, les saveurs sont une seule et même chose : un message de l'extérieur, de l'autrui qui pénètre, fait entrer les choses et les êtres dans ce monde intérieur qui établit alors un relationnel.
Nous nous contentons souvent de ne passer qu'une information verbale dans ce monde productif.
Il y a pourtant tout un monde de communications à explorer, que peut-être nous avons perdues dans nos préoccupations qui nous enferment.
Au bord de l'eau, des arbres à proximité, de la vie, du mouvement, des étendues, un peu de pluie, puis le soleil, autant de perles scintillantes la surface ondulée de l'eau argentée qui reflète les lumières, un chant d'oiseau, l'aboiement d'un daim ou d'un chien dans le lointain, la bourrasque qui fait chanter les arbres, le frisson d'une fraîcheur... tout cela simultanément, toutes les sensibilités en exergue, sensualité des instants vécus, ivresse du tout.
La thérapie est une réparation lorsqu'il y a déjà des dégâts...
L'émerveillement de l'absolu est un préventif.
Oh oui nous sommes en souffrance. Notre élaboration d'un système en marge de notre nature nous a dépassé. _________________ Je vis une grande expérience, sans science, car l'expérience... c'est Moi.
Cet homme est un étranger... |
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