Regards sur l'éveil
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dodo-chan Invité
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Posté le: Sa 01 Juin 2013 16:30 Sujet du message: Rudolf steiner. Derrière le voile de la sexualité. |
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Derrière le voile de la sexualité
« Le matérialisme a fait sombrer notre savoir à un niveau honteux, comme cela n’était encore jamais arrivé sur la Terre. Le pire de ce qui est arrivé à notre époque est de confondre l’amour avec la sexualité. C’est là la pire expression du matérialisme, la plus diabolique de notre époque. Ce qui se fait dans ce domaine est ce dont on devra se débarrasser en premier lieu. La sexualité et l’amour n’ont rien de commun. La sexualité n’a rien à voir avec l’amour pur, originel. Notre savoir a commis une infamie en publiant toute une littérature qui s’occupe de mettre en rapport ces deux choses qui n’ont aucun rapport. » (Rudolf Steiner)
« Nous avons vu que, lorsque l’homme perce le voile de la nature et pénètre derrière ce voile, il rencontre des êtres destructeurs : les êtres ahrimaniens. Dans l’ordre du monde, ces êtres sont tout d’abord des ennemis acharnés de la nature humaine terrestre. Lorsqu’on a la faiblesse de se lier à eux – ce qui peut arriver comme je vous l’ai montré – on se lie à des ennemis de l’homme terrestre. On s’allie vraiment à des ennemis de l’homme terrestre. Et cette alliance est grandement favorisée par un certain rapport de l’homme avec le cosmos.
Les entités que l’on découvre ainsi derrière le voile de la nature sont intelligentes. Elles ont leur forme d’intelligence. Je vous ai déjà parlé de l’intelligence humaine. Eh bien, ces êtres-là pensent, eux aussi ; ils ont leur intelligence ; ils ressentent, même si, là encore, c’est autrement que les hommes. Ils accomplissent certains actes qui se manifestent extérieurement dans des phénomènes naturels, mais dont la véritable nature est derrière le voile de la nature.
Or il existe une singulière affinité entre quelque chose en l’homme et les plus hautes facultés de ces êtres. Je voudrais essayer d’expliciter cela. Lorsque l’homme qui franchit le seuil du monde spirituel s’approche de ces êtres – qu’il ait l’impression d’entrer en enfer ou qu’il se représente cela autrement n’est pas la question ; ce qui importe, c’est de se faire de cette expérience une idée juste – cet homme doit d’abord être frappé par la haute intelligence, l’extraordinaire intelligence de ces êtres. Ils sont extrêmement sagaces et avisés. C’est ainsi que la force de leur âme se manifeste. Mais ces forces d’âme qui, chez eux, sont des forces supérieures, sont apparentées aux forces de la nature inférieure de l’homme. Ce que les pulsions sensuelles sont en l’homme, ce sont, chez ces êtres, les forces supérieures qui en imposent tellement. Il existe donc une certaine parenté entre les forces les plus basses de l’homme et les forces les plus hautes de ces êtres. Voilà pourquoi, lorsqu’on pénètre dans ce monde, ces forces cherchent à s’identifier aux forces inférieures de l’homme ; elles aiguillonnent alors ses instincts de destruction et de haine ou d’autres pulsions du même genre, parce que les esprits en question font monter vers eux ce qui est bas chez l’homme. Les forces qui sont chez eux plus élevées agissent à travers les forces inférieures de l’homme. On ne peut pas vraiment s’allier avec eux sans avilir sa propre nature en développant de violents appétits sensuels. Voilà un fait dont il faut tenir compte, car il montre bien comment nous devons nous représenter notre rapport avec le cosmos. Il y a dans notre nature humaine de bas instincts. Mais il s’agit là de forces qui ne sont de bas instincts que dans l’homme. Dès que ces êtres spirituels disposent de ces mêmes forces, ces instincts sont chez eux des forces supérieures. Mais ces êtres spirituels agissent toujours dans notre nature : ils sont toujours en nous […]
Les autres, ceux que l’on rencontre lorsqu’on pénètre derrière le voile de la vie intérieure, sont d’une tout autre nature. Ils n’ont aucun goût particulier pour la destruction. En réalité ils ignorent même ce que l’on désigne par ce mot. Ils ont, par contre, une véritable rage d’agir, de faire quelque chose, un formidable besoin d’être actifs et de produire. Eux aussi sont dotés de certaines qualités supérieures, mais qui sont moins apparentées à notre penser qu’à notre ressentir et, surtout, à notre vouloir. Nous pénétrons là dans un domaine où vivent des êtres qui ont une grande affinité avec notre vouloir et même curieusement, avec les aspects les plus nobles, les plus élevés de ce vouloir.
Quand nous pénétrons d’abord dans le monde sans avoir la moindre notion de tout ce que savent les initiés – c’est-à-dire qu’il existe un monde spirituel aussi bien derrière la nature que derrière la vie de l’âme – et quand nous imprégnons notre vouloir d’idéaux élevés, quand nous purifions ainsi notre vouloir en le spiritualisant, ce vouloir ennobli se lie aux facultés inférieures des êtres auxquels nous nous lions alors. Il y a, en effet, un mystérieux lien d’attraction entre les aspects les plus nobles de notre volonté et les pulsions et les besoins inférieurs de ces entités.
Représentez-vous maintenant une personne à laquelle un représentant de communauté religieuse apporte une certaine consolation en lui parlant de l’immortalité, de la valeur de l’âme humaine, du divin, etc. Il suffira alors peut-être d’un tout petit choc pour que cette personne, notamment s’il s’agit d’une belle âme, perce la fine pellicule de sa vie intérieure à un quelconque endroit, et parvienne ainsi derrière les mystères du penser, du ressentir et du vouloir. Mais elle entre alors dans la région de ces êtres de volonté, et la conséquence en est que le côté idéalisé de son vouloir commence à se tinter de sensualité. Dans cette optique, je vous invite à lire les nombreuses descriptions faites par les mystiques, hommes ou femmes. Si vous lisez leurs biographies, vous verrez comment on entre alors dans une atmosphère pesante, où les idéaux les plus élevés prennent un caractère sensuel. Avec quelle ardeur les mystiques invoquent l’époux – ou l’épouse – de leur âme, l’union mystique vécue comme une union sensuelle avec le Sauveur quand il s’agit d’une femme, ou avec la Vierge Marie quand il s’agit d’un homme ! Ces êtres de volonté cherchent à introduire dans notre penser, dans nos idéaux, ce que nous ne trouvons autrement que dans la sensualité.
Ce que je vous dis là est grave. Les êtres dans la région desquels on entre alors s’efforcent – et de leur point de vue c’est très bien ainsi – de faire passer leurs instincts sensuels dans notre vouloir idéalisé. C’est comme si, dans le vouloir de notre tête qui, par ailleurs, reste assez froid, s’insinuait un sentiment voluptueux du monde spirituel qui prend souvent un caractère mystique sensuel. Les représentants des diverses communautés religieuses ont terriblement peur de ce genre de choses. Ils ne craignent rien tant que ceux qui, parmi leurs paroissiens , ont des tendances mystiques. On tombe vraiment, vous le voyez, de Charybde en Scylla :
En voulant percer le voile de la nature, on rencontre Charybde, les êtres d’intelligence ahrimaniens qui veulent nous combler de forces d’intelligence destructrice. En voulant percer le voile de la vie intérieure, on trouve Scylla, les êtres de volonté lucifériens qui veulent déclencher en nous une soif de sensualité spirituelle, des instincts spirituels […] Nous sommes donc devant une dualité : d’un côté l’occultisme objectif qui, s’il est apporté tel quel à des gens non préparés, fait d’eux des êtres destructeurs ; de l’autre côté la mystique subjective qui transforme chez ceux qui la cultivent l’idéalisme en égoïsme, cet égoïsme que l’on rencontre chez les mystiques qui n’ont su développer qu’une manie raffinée de s’occuper de leur âme !...
La sphère des esprits qui servent Ahrimane, cette sphère dans laquelle on entre quand on cultive non pas l’égoïsme, mais la soif de détruire, c’est Charybde. La mystique subjective des esprits de la volonté lucifériens, c’est Scylla qui nous entraîne de l’autre côté, car ces esprits développent notre égoïsme intérieur, jusqu’à nous faire prendre notre propre intériorité pour l’univers. Telle est la dualité caractéristique du monde sensible : occultisme objectif – mystique subjective. Les deux peuvent faire fausse route. » (R.Steiner, Les dangers d’un occultisme matérialiste, Paris, 2002, p. 175 sqq.)
Il convient alors de soigneusement distinguer ces deux mondes que les Anciens reconnaissaient respectivement pour les domaines d’Arès-Ahrimane, dieu de la guerre et de la destruction, d’une part, et de Dionysos-Lucifer, tentateur et instigateur d'autre part : le double écueil de la navigation astrale d’Ulysse en quête de son identité spirituelle. Recherchez maintenant les domaines où ces deux sortes d’entités spirituelles ont aujourd’hui leurs points d’impact les plus immédiats dans notre monde actuel en pleine descente vers le chaos, aussi bien dans la société que dans l’homme lui-même, et vous rencontrerez d'un côté la guerre et la férocité ahrimanienne, de l'autre l’invasion luciférienne de la drogue et de tous les paradis artificiels fébrilement usités en vue de s’extraire d’une réalité de plus en plus avilie :
Soit l'influence luciférienne des paradis illusoires.
Où l'on reconnaîtra le mirage des néo-mystiques orientales issues des corruptions du tantrisme : pseudo mysticisme hallucinatoire à la limite de l’hypnose et de l’autosuggestion en vogue dans nombre de sectes orientalisantes nées des formes dégradées du yoga. Mais aussi religiosité monastique européenne confondant spiritualité réelle et délire orgasmique telle que les virent fleurir les siècles de régence de Samaël aux temps des grandes fièvres médiévales et des exaltations baroques :
Le Bernin, Ste Thérèse
A contrario, la montée des entités obscures des mondes ahrimaniens.
Où l'on reconnaîtra la dévastation des guerres modernes, de plus en plus recoupées de toute éthique chevaleresque ou tout simplement humaine, et qui tendent toutes à la généralisation planétaire de cette future “Guerre de tous contre tous” annoncée depuis tant de siècles incluant la détérioration accélérée des liens sociaux. Il n’est, au plan humain, que d’observer un tant soit peu, ne serait-ce que l’effondrement des valeurs familiales et le vagabondage hors mariage de plus en plus de couples, pour comprendre que le divorce entre amour et vie sexuelle est aujourd’hui consommé – si tant est qu’il ne l’ait pas été depuis toujours. Pire, on assiste bel et bien, de nos jours – et ce particulièrement depuis les années 1880 de la Chute des esprits des Ténèbres décrite par Rudolf Steiner – à une effarante intrusion massive des esprits ahrimaniens de la sexualité dans le mental des hommes, esprits dont on sait qu’ils sont également ceux de la guerre et de la destruction, en même temps que ceux présidant aux réalisations industrielles…
La concomitance de ces deux fonctions montre à l’évidence de quelle origine sont les maux qui s’emparent aujourd’hui des hommes et qu’ils sont si loin de discerner.
C’est sous ce jour qu’il convient d’inscrire, en particulier, la très contemporaine apparition de la “Wicca” anglo-saxone dans notre monde en plein délire. Cette néo-sorcellerie directement extrapolée d’une théosophie mal comprise en vue d’une prétendue “magie sexuelle” en laquelle on n’aura nulle peine à reconnaître tous les ingrédients d’un érotisme propre à capter l’intérêt d’âmes esseulées sous couvert d’une vague rituelie de façade (nudité rituelle, danses orgiaques etc. sous la double égide d’une hypothétique déesse et du Grand Bouc).
Rien là, disons-le tout de suite, de très original, et sans nul rapport, faut-il le dire, avec ce que fut autrefois la véritable sorcellerie médiévale intégralement fondée qu'elle était sur les ultimes vestiges d'une clairvoyance atavique issue de la préhistoire. Cette clairvoyance basse où hommes et femmes pouvaient encore percevoir et se lier aux êtres de l’intermonde ainsi que Goethe l’a si bien décrit dans son Faust.
Mais ce n’est encore là que le simple aspect, disons “romantique” de la question et, sauf l’appel à l’égrégore, rien qui vienne porter l’agression jusque dans le viol et l’atteinte à l’intégrité du corps. Il n’en va déjà plus de même dans la perversion sadique de l’exploitation méthodique de la souffrance.
On déborde alors directement les avant-postes et les frontières de la magie noire, et ce généralement en totale inconscience de ce qui se passe en réalité derrière le voile masquant le monde astral où se développe la vie des âmes.
Il faut savoir, en effet qu’une des propriétés fondamentales de ce plan est d’être celui de l’inversion – car ce monde astral est aussi le monde inversif des sorciers et des mages noirs ; tout s’y révèle en son contraire : le fleuve y remonte vers sa source, la cause y apparaît après sa conséquence et le temps lui-même s’y renverse ; le pied sur l’herbe y foule une herbe rose, et la rose elle-même s’y épanouit en sa couleur complémentaire. Tout, absolument tout s’y inverse... Et pour qui s’adonne et ouvre son âme à ce qui monte ainsi des bas-fonds de cet univers, les plus intenses douleurs y rebondissent en intenses voluptés pour peu que l’art et la manière y prêtent la main.
C’est ainsi que chacune des souffrances, méthodiquement appliquée sur un être vivant, rebondit aussitôt dans le corps astral de son bourreau sous forme des plus vives jouissances. Ces choses-là sont à la base de l’art où le Frère Noir puise ses énergies les plus viles, au plus bas des bas-fonds de la sensualité, en particulier donc dans ce qui se tient derrière les forces de la sexualité. C’est une des particularités occultes propres au monde satanique où nous vivons d’engendrer, en effet, ces perversions. Le délire sanguinaire des foules en proie aux plus intenses jouissances à la vue d’êtres suppliciés, déchirés, ne date pas des jeux du cirque... Combien de femmes ou de nonnes, aujourd’hui, ne confondent-elles pas souvent l’extase religieuse avec la sensualité la plus trouble dans la contemplation morbide du corps supplicié du Christ en croix ? Des forces hostiles emplissent le monde et notre âme en est le champ de bataille*.
Il n’est que de visiter, par exemple, quelques sites sado-masochistes en multiplication exponentielle sur le Net pour le comprendre, et deviner sans peine que ce qui habite alors autant la femme que l’homme en ces pratiques perverties de soumission/domination ne participe même plus de la simple animalité, mais à l’évidence du démoniaque pur et simple, alliant voyeurisme et férocité jusque dans le décor à l’image de salles de torture ou autres gracieusetés.
Le simple souvenir des interrogatoires de l’Inquisition nous permettra de percevoir que tout autre chose que l’homme entre ici en jeu, mais bien l’infra-humain, l’activité fébrile d’une foultitude d’élémentals ahrimaniens, monde hostile de succubes et d’incubes œuvrant habituellement au tréfonds de la sexualité humaine, et prenant dès lors littéralement possession de ceux qu’on ne peut même plus dès lors appeler partenaires, mais bien esclaves des forces d’en bas.
On reste ainsi confondu de voir des femmes jeunes accepter jusqu’à la dislocation plus ou moins simulée de leur corps pour assouvir ce qui les dévore, ou même encore souffrir les pires outrages et humiliations pour de dérisoires rétributions de putains au rabais. N’eût été ce que la science spirituelle nous enseigne, on en viendrait presque à reprendre le mot de Dostoïevski : « L’homme est une ordure, il s’habitue à tout. » (Crime et châtiment).
On comprend mieux, dès lors, en quelle urgence nous sommes de percer enfin le voile d’illusion qui nous retranche de tout ce qui vit en nous-même et au dehors – et quel piège perfide nous est tendu d’assimiler sottement l’amour, qui devrait n’être que sacrifice, avec les forces basses de la sexualité. En particulier ceux que Steiner nomme les Esprits de Saturne :
« Il est bien difficile de comprendre la manière dont les esprits de Saturne agissent sur l’homme. Ce sont des esprits capables de développer des passions d’ordre sensuel terriblement dévastatrices contre lesquelles tout ce que l’homme peut mettre en œuvre dans ce contexte, ne sont que jeux d’enfants. Les esprits saturniens s’insinuent d’une façon encore plus mystérieuse dans le corps humain, à savoir par les sensations. Lorsque l’homme dirige son regard sur une belle chose, sur une pure et noble chose, cela suscite en lui une représentation ; s’il dirige son regard vers une chose sordide et triviale, une autre représentation est suscitée. Tandis que des impressions extérieures font naître une représentation dans l’âme, les esprits saturniens, bons et mauvais, s’insinuent par ce biais et dans le même temps en l’homme. Et à travers tout ce qu’il déploie autour de lui par simple sympathie ou antipathie à l’égard de ce qui l’entoure, sous forme de ce qu’il voit, entend et sent, l’homme s’expose à cette infiltration furtive de tels ou tels esprits saturniens. Ceux-ci pénètrent par les yeux, les oreilles et par la peau, lorsque la sensibilité de l’homme est en action. Par l’observation occulte, il est par exemple tout à fait incroyable de constater quels esprits monstrueux contenus dans certains parfums très prisés socialement, s’insinuent par le nez des gens qui se trouvent dans cet environnement, sans parler de ce qui pénètre par le nez des personnes qui portent elles-mêmes ces parfums ». (Rudolf Steiner – L’intervention des forces spirituelles en l’homme, Genève, 1994, pp. 28 sqq)
On comprend mieux aussi maintenant ce qui conduisit les initiés de l’antique religion païenne à exiger la virginité de ses vestales, et plus tard, l’Eglise cathare à ne jamais faire du mariage un sacrement, tout juste un exutoire naturel en vue de la procréation.
Faut-il voir en cela l’offensive insidieuse de cette troisième hiérarchie du Mal au delà des entités lucifériennes et ahrimaniennes-sataniques évoquée presque à mots couverts par Steiner ? Ces entités démoniaques, antithèses des dieux Suras, s’attaquant directement au Moi humain en l’enchaînant à la matière, et qu’il convient probablement d’associer à la Grande Babylone de l’Apocalypse où se consommeront les noces infâmes des sinistres Frères Noirs avec la matière durcie de la Terre à sa fin, dans ce qu’il décrit comme « l’effroyable prostitution aux forces de la matière en dégénérescence » :
“Ce qui sera tombé au pouvoir des Asuras sera irrémédiablement perdu. Point n'est nécessaire que l'homme tout entier devienne leur proie, mais des morceaux de l'esprit humain seront découpés par les puissances asuriques.
A notre époque, les Asuras s'annoncent par l'état d'esprit qui sévit, état d'esprit s'attachant à la seule vie des sens, oubliant les véritables entités et les mondes spirituels. Dire actuellement que les Asuras induisent l’homme en tentation est quelque peu théorique. Pour le moment, ils font miroiter l’image trompeuse que le Je n'est qu'un produit du monde physique, ils lui font miroiter une sorte de matérialisme théorique. Mais ultérieurement, ils obscurciront la vue des hommes au sujet des êtres et des puissances spirituels ; ceci se manifestera de plus en plus par une débauche croissante, par une sensualité effrénée envahissant la terre. L'homme ne saura plus rien et ne voudra plus rien savoir d’un monde spirituel. Il enseignera toujours plus que les idées morales les plus élevées ne sont qu'une accommodation des pulsions animales. Il ne se contentera pas d'enseigner que la pensée humaine n'est qu'une modification d'une faculté animale, d'enseigner que l’homme, tant par sa constitution que par tout son être, descend de l'animal, mais prendra ces considérations au sérieux et vivra conformément à elles. Actuellement, personne ne vit encore en accord avec l’idée que l'homme, par essence, descend de l'animal, mais une telle conception règnera absolument, amenant les humains à vivre comme les bêtes, à s'enfoncer dans les pulsions et les passions animales. Et bien des choses qu'il n'est pas nécessaire de caractériser ici, qui se déroulent déjà dans les grandes villes sous forme d'abominables orgies de sensualité dépravée, nous font déjà entrevoir l'infernale lueur grotesque de ces esprits que nous appelons Asuras.”
(R. Steiner, Le Moi, son origine spirituelle, (16ème conf.), 1909, G.A.107)
On ne saurait conclure qu’en rappelant ici l’universalité de ces prophéties mettant inlassablement l’homme en garde contre ce qui se trame trop souvent à son insu, dans l’arrière-cour de ses désirs et le puits de son âme.
W. Helm
Ceux qui flirtent, le savent, plus que trop bien. |
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daniel
Inscrit le: 15 Fév 2006 Messages: 10378 Localisation: belgique
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Posté le: Sa 01 Juin 2013 19:59 Sujet du message: |
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Bonsoir chan !
Je dirais que lien entre l'amour et la sexualité ... C'est la sensualité !
Tout est dans l'intention et le doigté ... Se laisser porter !  |
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dodo-chan Invité
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Posté le: Sa 01 Juin 2013 20:19 Sujet du message: |
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daniel a écrit: | Bonsoir chan !
Je dirais que lien entre l'amour et la sexualité ... C'est la sensualité !
Tout est dans l'intention et le doigté ... Se laisser porter !  |
Il me semble, très cher daniel, que tu as tout fait, sauf, de lire l'article. |
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daniel
Inscrit le: 15 Fév 2006 Messages: 10378 Localisation: belgique
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Posté le: Sa 01 Juin 2013 20:31 Sujet du message: |
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Effectivement ... J'y suis allergique !
Ahri-man ... C'est pas un vrai pote ... Pour moi ... Mais un mythe de papier ...  |
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dodo-chan Invité
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Posté le: Sa 01 Juin 2013 20:46 Sujet du message: |
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daniel a écrit: | Effectivement ... J'y suis allergique !
Ahri-man ... C'est pas un vrai pote ... Pour moi ... Mais un mythe de papier ...  |
je te comprends, merci pour ta franchise.
La descente dans le subconscient en bobsleigh, et en solitaire, est un sport cosmique. Je connais peu de pratiquant, et j'en regrette beaucoup. |
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ta'aora
Inscrit le: 21 Mai 2013 Messages: 103 Localisation: moorea pacifique
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Posté le: Di 02 Juin 2013 8:11 Sujet du message: |
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J'ai tout lu et avec plaisir, j'aime aussi surfer en solitaire la grande vague du subconscient.
J'ai découvert Rudolf Steiner il y a quelques années, en partant d'une de ses petites phrases :
"Si le boeuf mangeait directement de la viande, il en résulterait une sécrétion d'urate en énorme quantité, l'urate irait au cerveau et le boeuf deviendrait fou (...). Si nous pouvions faire l'expérience de nourir tout un troupeau de boeufs en leur donnant des colombes, nous obtiendrions un troupeau de boeufs complètement fous...." au début des années 1900 et tous ses textes m'ont beaucoup éclairé.
Un sorcier tahu'a est dans ma famille et j'ai besoin d'élargir la description du monde que l'on m'a donné avec d'autres descriptions et d'autres interprétations.
Tout cela pour dire que je ne suis pas allergique aux noms et mots collés sur ces énergies, par contre je partage pas certaines conclusions tout à fait personnelles de W.Helm,
mais il est évident pour moi que l'amour n'a rien à voir avec la sexualité, la sensualité ou le sacrifice et que l'amour est au-delà de notre intention.
Il est difficile de parler avec la mort ou de nommer ces entités inorganiques (deva, orixa, démons ...) alors, dans notre monde actuel de pouvoir sur les autres par l'argent, le sexe ou la fonction, on préfère un terme générique sur le phénomène vampirique : émotions !
Daniel, il est possible de lire avec neutralité en remplaçant par le mot émotions ce qui est nommé lucifer(porteur de lumière) asuras, dionysos, ténèbres... les autres mondes existent, tout aussi réels ou irréels que le notre, les codes changent rien à ça.
Les animaux représentent la force de l'instinct, on trouve en eux la manifestation d'un instinct complet et parfait. L'instinct continue de gouverner les réponses animales de l'homme, mais quand il a atteint son niveau unique de conscience de soi, il devient émotion.
Aujourd'hui l'émotion est la principale source de non-accomplissement de l'homme, l'émotion, c'est les ennuis qui se cherchent eux-mêmes, c'est une énergie violente qui ne résiste pas à la tentation d'asservir, de blesser ou de détruire tout ce qui est faible sur le plan de l'émotion : elle se nourrit d'elle-même et prend des milliers de visages pour se comporter dans notre perception comme si elle était nous.
On peut voir l'émotion comme une invasion venue des ténèbres, sa place est dans l'obscurité , mais elle s'aventure dans le monde extérieur en générant conflit et chaos.
J'ai une question, dodo-chan, toi, tu en fais quoi de cette connaissance ?
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dodo-chan Invité
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Posté le: Di 02 Juin 2013 9:24 Sujet du message: |
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ta'aora a écrit: |
J'ai une question, dodo-chan, toi, tu en fais quoi de cette connaissance ?
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Bonjour,Ta'
Voilà une question qu'il faudrait poser à tout le monde.
De mon côté, Je crois que j'ai quelque chose qui attire ses forces, une facilité à les rendre tangible, dans notre monde terrestre, alors, je suis un peu comme harcelé. Du coup, ce savoir me serve créative-ment, il me sert à décupler mon intelligence intuitive. Moi,ses forces, elles ne m’intéressent pas, mais en tant qu'artiste, je suis un support délicieux.
Ce savoir me permet de voir directement, les menteurs, se qui ont fait un pactes, ce qui sont manipulé, il suffit de voir, leur principe, leur triste satisfaction, leur suffisance, leur couardise, leur puissance et le passe-passe psychologique..... tout un tas de chose. Finalement, ses entités, sont bien là, parmi nous, incarné un peu partout, à des postes qui sont de loin ou de prêt en rapport à l'émotionnelle, politique, médecine, sport, art.....
L'homme ne veut pas savoir, il à trop peur, il est programmé pour avoir peur de son propre savoir; la seule chose qui pourrait le sauver.
J’espère t'avoir répondu suffisamment. |
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ta'aora
Inscrit le: 21 Mai 2013 Messages: 103 Localisation: moorea pacifique
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Posté le: Di 02 Juin 2013 10:30 Sujet du message: |
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Je pose la question à ceux qui mettent leurs pieds dans ces mondes, car j'ai une certitude de réponse, je sais très bien que ceux qui n'y accèdent pas soit rejètent cette connaissance, soit ne peuvent rien en faire.
Pour moi aussi, cela aide à développer mon intelligence et ma lucidité, je vois de plus en plus clair dans le jeu et j'ai de plus en plus le choix de jouer à ce que je veux.
Une différence avec toi, je ne les vois pas incarné, je les vois prendre les commandes, comme on téléguide un jouet, mais le principe de possession reste le même, l'expression "hors de lui" ou "marcher à côté de ses pompes (ou de la plaque ?)" en témoigne.
Ce sont de vieux pactes que des ancêtres ont signé avec eux,
la peur se déprogramme.
Imagine que tout l'invisible devienne visible du jour au lendemain...
Imagine un monde sans peur...
Merci de ta réponse  |
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manira
Inscrit le: 05 Août 2012 Messages: 2912
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Posté le: Di 02 Juin 2013 16:29 Sujet du message: |
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ta'aora dit :
Citation: | Je pose la question à ceux qui mettent leurs pieds dans ces mondes...
Imagine que tout l'invisible devienne visible du jour au lendemain...
Imagine un monde sans peur... |
Ce monde qui est moi
Sombre et clair
Car
Le vent de l'esprit
Y claque les volets
...
y demeurer tranquille
...
Y a-t-il
Autre chose à faire ?
Y a-t-il
un pilote dans l'avion ?
Just imagine ...'' just '' ...
http://youtu.be/yRhq-yO1KN8 |
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ta'aora
Inscrit le: 21 Mai 2013 Messages: 103 Localisation: moorea pacifique
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Posté le: Di 02 Juin 2013 22:55 Sujet du message: |
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just imagine !
souffle le maramu... |
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