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J'ai dit sidéral, puisqu'il sera question d'étoiles, j'aurais pu dire sidérant, parce raisonnablement, quand je me penche deux secondes sur le sujet, c'est ce que je ressens.

En fait à tourner et retourner certaines notions, on finit pas se prendre pour qui on est, et objectivement, on n'est pas trop important, en regard de l'éternité et de l'humanité, puis si on considère l'histoire, en découvrant que les grands hommes faisaient plutôt partie d'un mouvement bien plus large et que ce qui les a haussés au pinacle de l'estime et de la notoriété aurait été découvert plutôt tôt que tard par un autre, qui bossait dans son coin le même sujet.

D'un autre côté, sans partie pas de tout, donc on n'est pas non plus sans importance.

Enfin, la vague globale qui fait émerger l'esprit humain, est vraie pour la technologie, comme l'électricité, mais aussi pour des tas d'autres choses moins scientifiques et plus philosophiques...

Puis, si on apprend que l'humanité forme quelque part un tout, et que ce tout, en pointe du vivant sur la planète, est bel et bien décidé à croître sans cesse et à se développer plus, on ne s'étonne plus de rien.

A part quelques personnes raisonnables qui s'acharnent à quitter le train en marche, les autres participent joyeusement, ou de très mauvais gré, mais toujours furieusement et à cent pour cent au développement de cette humanité qui, on le sait, est particulière dans le règne animal.

Particulière en quoi?

Elle vise l'autonomie par rapport à son milieu.

Et la plus franche qu'on puisse trouver, généralement, pour une très large partie des gens, c'en est fini de la faim, de la soif et du froid, on a réglé le problème.

Idem de la force physique, c'est réglé tout autant.

On s'est aussi libéré du groupe, l'individu devient le roi.

Pas le roi des autres, mais le roi de lui-même.

Tout le monde dit que c'est un désastre, mais la nature ne calcule pas par hasard. C'est démontré, tout va vers le sens de la croissance et du développement.

Or, notre planète n'est pas la seule de sa sorte dans l'univers. On peut imaginer un calcul déjà démontré jusqu'ici dans le règne animal et végétal, sans parler des peuplades humaines établies dans des endroits où elles ne sont pas censées pouvoir survivre.

Plutôt qu'attendre que le miracle de la vie se reproduise plus ou moins à l'identique ici et là, ce qui est à peu près certainement le cas, quand on raisonne l'infini stellaire, on peut penser que cet olibrius qui déséquilibre tout là où il est et s'est déjà affranchi plusieurs fois de la planète et pose ses outils au delà du système solaire, va bientôt se disséminer partout.

Impressionnant au niveau humain, mais rien de plus naturel, au niveau de ce qu'on voit la nature et la vie accomplir pour se perpétuer.

On voit bien deux axes au vivant, l'un c'est le mouvement vers la conscience personnelle, l'individualité qui se réalise en s'affranchissant de tout, l'autre c'est la croissance...

Le pourquoi de la chose, troisième terme de l'équation risque de nous échapper un moment, mais en a-t-on vraiment besoin?

Bonne journée.