Regards sur l'éveil
Café philosophique, littéraire et scientifique
|
Archives ·
Devenir membre ·
Log in · Contact
· Blog
|
Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant |
Auteur |
Message |
pol
Inscrit le: 19 Mai 2006 Messages: 379
|
Posté le: Ve 27 Déc 2013 18:46 Sujet du message: Le pouvoir du moment présent |
|
|
Etant donné les derniers échanges auxquels j'ai participé, il me semble ressentir une impossibilité de se voir reconnaître un droit à l'interrogation, selon une méthode un peu franche et dépouillée des artifices de l'amitié et de la fraternité, dont on devrait aussi avoir une approche plus critique, me voilà donc à ouvrir un autre sujet.
Je pars du principe qu'il me semble impossible de prétendre à un avis original, puisqu'il faut sans cesse en finir avec son moi, semble-t-il, devant l'auguste compagnie qui flirte avec les sphères à longueur d'échanges.
Evidemment, il semble échapper que la chose, en finir avec son moi, est par définition impossible, à moins d'être éveillé.
Ce qui va compliquer les confrontations de points de vue, qui sont des émanations directes du moi, sauf à être éveillé, une fois encore.
Donc, reprenons au départ, voici un extrait du livre de Eckart Tolle, qui s'affirme un guide d'éveil spirituel, que je placerai dans un second commentaire pour éviter une difficulté de consultation du texte et des commentaires autour.
On lira le livre en son entier avec bénéfice, les notions abordées sont simples, compréhensibles, séduisantes autant qu'édifiantes, jusqu'à ce qu'on se mêle d'aller plus loin.
Puisqu'il ne m'apparaît pas possible, ni d'ailleurs valable de discuter de l'éveil ou non de l'auteur, je me contenterai de tenter d'attirer l'attention sur un ou deux points.
Merci de votre patience. |
|
Revenir en haut |
|
|
pol
Inscrit le: 19 Mai 2006 Messages: 379
|
Posté le: Ve 27 Déc 2013 18:56 Sujet du message: Re: Le pouvoir du moment présent |
|
|
Le pouvoir du moment présent, Introduction, page 15. Extrait.
Lien:
http://static.skynetblogs.be/media/172296/1087866870.pdf
(...)Une nuit, peu après mon vingt-neuvième anniversaire, je me réveillai aux petites heures avec une sensation de terreur absolue.
Il m'était souvent arrivé de sortir du sommeil en ayant une telle sensation, mais cette fois-ci c'était plus intense que cela ne l'avait jamais été.
Le silence nocturne, les contours estompés des meubles dans la pièce obscure, le bruit lointain d'un train, tout me semblait si étrange, si hostile et si totalement insignifiant que cela créa en moi un profond dégoût du monde.
Mais ce qui me répugnait le plus dans tout cela, c'était ma propre existence.
À quoi bon continuer à vivre avec un tel fardeau de misère ? Pourquoi poursuivre cette lutte ?
En moi, je sentais qu'un profond désir d'annihilation, de ne plus exister, prenait largement le pas sur la pulsion instinctive de survivre.
« Je ne peux plus vivre avec moi-même. »
Cette pensée me revenait sans cesse à l'esprit. Puis, soudain, je réalisai à quel point elle était bizarre. « Suis-je un ou deux ? Si je ne réussis pas à vivre avec moi-même, c'est qu'il doit y avoir deux moi : le “je” et le “moi” avec qui le “je” ne peut pas vivre. » « Peut-être qu'un seul des deux est réel, pensai-je. »
Cette prise de conscience étrange me frappa tellement que mon esprit cessa de fonctionner. J'étais totalement conscient, mais il n'y avait plus aucune pensée dans ma tête. Puis, je me sentis aspiré par ce qui me sembla être un vortex d'énergie.
Au début, le mouvement était lent, puis il s'accéléra.
Une peur intense me saisit et mon corps se mit à trembler.
J'entendis les mots « ne résiste à rien », comme s'ils étaient prononcés dans ma poitrine. Je me sentis aspiré par le vide.
J'avais l'impression que ce vide était en moi plutôt qu'à l'extérieur.
Soudain, toute peur s'évanouit et je me laissai tomber dans ce vide.
Je n'ai aucun souvenir de ce qui se passa par la suite.
Puis les pépiements d'un oiseau devant la fenêtre me réveillèrent. Je n'avais jamais entendu un tel son auparavant. Derrière mes paupières encore closes, ce son prit la forme d'un précieux diamant.
Oui, si un diamant pouvait émettre un son, c'est ce à quoi il ressemblerait.
J'ouvris les yeux. Les premières lueurs de l'aube fusaient à travers les rideaux. Sans l'intermédiaire d'aucune pensée, je sentis, je sus, que la lumière est infiniment plus que ce que nous réalisons.
Cette douce luminosité filtrée par les rideaux était l'amour lui-même.
Les larmes me montèrent aux yeux.
Je me levai et me mis à marcher dans la pièce. Je la reconnus et, pourtant, je sus que je ne l'avais jamais vraiment vue auparavant.
Tout était frais et comme neuf, un peu comme si tout venait d'être mis au monde.
Je ramassai quelques objets, un crayon, une bouteille vide, et m'émerveillai devant la beauté et la vitalité de tout ce qui se trouvait autour de moi. (...)" |
|
Revenir en haut |
|
|
pol
Inscrit le: 19 Mai 2006 Messages: 379
|
Posté le: Ve 27 Déc 2013 19:14 Sujet du message: Re: Le pouvoir du moment présent |
|
|
Voilà le texte, dans le commentaire précédent de l'expérience d'éveil type.
Elle couronne une vie qui est passée de l'angoisse jusqu'à treize ans, au dégoût de vivre qui a atteint un point culminant à 29 ans.
On sait que les crises existentielles, les angoisses et les difficultés ont jalonné la vie de l'auteur, suivant ses dires, avant la découverte d'une erreur fondamentale dans sa façon de regarder.
Le parallèle que l'on pourrait faire avec la Nausée, de Sartre, est intéressant. Sartre aurait vu son éveil avorter en quelque sorte, et Tolle aurait franchi un cap qui lui permet de vivre une vie dans ce qu'on peut appeler la réalité.
Si je retourne en arrière dans les approches des expériences d'éveil rapportées, elles couronnent souvent des crises, ou une vie plutôt agitée.
Après le summum ou le fond du désespoir , quelque chose s'est produit.
Ensuite vient le discours, qui n'a plus rien à voir avec l'expérience vécue qui est inracontable. Ici, Tolle ne se souvient plus de rien.
La question que je me pose, ce n'est pas de savoir à quel point de sa vie Tolle pouvait atteindre l'éveil, mais si son expérience est reproductible, sous condition qu'elle soit réelle.
En attendant, son discours est bien là, et que dit-il?
Comment a-t-il vécu ses angoisses?
Pourquoi cette crise?
Qu'a-t-il étudié, rencontré, vu ou su auparavant, pour arriver à ce point précis?
Rien.
On doit partir de sa nouvelle naissance. Il partage alors une vision de l'être qui élève l'âme et l'esprit à des vues qui n'amènent à aucune crise, mais font un bel emplâtre sur les doutes et les problèmes.
Et là, je coince. |
|
Revenir en haut |
|
|
dodo-chan Invité
|
Posté le: Ve 27 Déc 2013 19:16 Sujet du message: |
|
|
Bonsoir pol
vivre le moment présent, ça n'existe pas. Le présent à vivre est spirituelle, il n'est rien et réel. toute représentation d'un présent est un fruit de l’intellect.
j'ai rien contre l’intellect cela dit.
Ce qui veut dire qu'il n'y a rien à trouver devant soi, dans la matière. c'est toujours cette histoire de saisi, on ne peut pas ne pas vouloir saisir la beauté, et quoi que ce soit de valeur.
Pourquoi ne pas laisser ce pur regard, regarder à travers soi, et regarder ce que regarde ce pur regard?
quand à ce qui semble te ronger, tu devrais le laisser partir, le libérer.
je reprend, pour répondre à ton second poste.
Les souffrances, remplissent le vide. ce vide dont on à peur. Comme je l'avais dit dans un poème, une femme battue, préféré rester avec son bourreau que d'affronter l'inconnu. L'inconnu c'est quoi? C'est le vide, neuf, sur le quel on va se reconstruire, tout doucement, seul avec soi-même. On ne cesse de créer des idoles, c'est le sport favori de nos esprits endormis.
on a tout pouvoir de lâcher ce qu'on est pour devenir ce qu'on veut. la vie n'est souffrance que par notre ignorance.
Je comprends, que lâcher tout ce château de sable que l'on s'est monté, on ne veut pas le détruire, mais ça en vaut la peine, car le bord de la mère et immense, et tu peut en reconstruire un plus beau, tout de suite.
amicalement.
Dernière édition par dodo-chan le Ve 27 Déc 2013 19:23; édité 1 fois |
|
Revenir en haut |
|
|
pol
Inscrit le: 19 Mai 2006 Messages: 379
|
Posté le: Ve 27 Déc 2013 19:20 Sujet du message: |
|
|
dodo-chan a écrit: |
vivre le moment présent, ça n'existe pas. Le présent à vivre est spirituelle, il n'est rien et réel. toute représentation d'un présent est un fruit de l’intellect.
j'ai rien contre l’intellect cela dit.
Ce qui veut dire qu'il n'y a rien à trouver devant soi, dans la matière. c'est toujours cette histoire de saisi, on ne peut pas ne pas vouloir saisir la beauté, et quoi que ce soit de valeur.
Pourquoi ne pas laisser ce pur regard, regarder à travers soi, et regarder ce que regarde ce pur regard?
quand à ce qui semble te ronger, tu devrais le laisser partir, le libérer. |
Tu affirmes sans démontrer.
Ensuite, pardon, mais je me demande ce qui te permet de donner des conseils.
Ensuite, pur regard... Définis.
On va rigoler.
Le pur regard, cela n'existe pas, on a le regard et on a les yeux fermés. Point. Voilà du démontré. |
|
Revenir en haut |
|
|
dodo-chan Invité
|
Posté le: Ve 27 Déc 2013 19:32 Sujet du message: |
|
|
Le pur regard, il se fait sans toi, il te précède. Il te regarde, c'est lui qui te donne vie.
Rien ne peut exister s'il n'est pas vu par quelque chose. Et ce regard c'est toi, ce que tu es vraiment. et tu t'hypnose toi-même. parce que ce regard existe aussi parce qu'il te regarde. il dépend de toi, autant que tu dépends de lui. quand tu fermes les yeux, le monde disparait, mais quelque chose continu de voir, d'illuminer les ténèbres.
ce regard ne cherche rien, ne saisi rien, il est pur, il frappe la matière est l’éclaire, comme il te frappe et t’éclaire.
Les maitres proposes de tourner son regard vers se regards, son attention vers cette attention. On dit aussi de s'effacer pour laisser place à cette vu.
on se laisse porter par ce regard qui illumine et redonne toute sa beauté au monde.
De même que lorsque l'on prie, on place l'objet de notre prière sous ce regard qui est lumière, qui est vie.
amicalement. |
|
Revenir en haut |
|
|
pol
Inscrit le: 19 Mai 2006 Messages: 379
|
Posté le: Ve 27 Déc 2013 19:32 Sujet du message: |
|
|
@dodo-chan,
En parlant de pur regard, il existe une avenue à Sarajevo, qu'on avait rebaptisé un temps sniper-alley, je crois bien.
Je me demande qui était en pleine communion avec l'univers, la femme qui rentrait chez elle, après avoir cherché de quoi nourrir les siens, avec la peur au ventre, et se prenait une balle dans la tête, ou le sniper, derrière la lunette de son fusil, qui réussissait un tir impossible à huit cents mètres...
Voilà un pur regard...
Quand à ce qui ronge les uns et les autres, il faudrait faire bien attention.
Entre les uns qui couvrent sous le tas de coussins de plume, l'infection, et les autres qui la mettent à nu, qui est le plus rongé? |
|
Revenir en haut |
|
|
dodo-chan Invité
|
Posté le: Ve 27 Déc 2013 19:35 Sujet du message: |
|
|
se remémorer le mal et la misère est inutile, ça ne sert aucune cause. tu ferai plus de bien à ce monde, si tu était heureux. rien ne t'oblige à penser à ces atrocités. |
|
Revenir en haut |
|
|
pol
Inscrit le: 19 Mai 2006 Messages: 379
|
Posté le: Ve 27 Déc 2013 19:42 Sujet du message: |
|
|
dodo-chan a écrit: | se remémorer le mal et la misère est inutile, ça ne sert aucune cause. tu ferai plus de bien à ce monde, si tu était heureux. rien ne t'oblige à penser à ces atrocités. |
Bah, l'atrocité, elle est dans l'oeil qui regarde. Pour le sniper et ses copains, ils voient un exploit.
Je me demande à quoi le dieu de ces gens peut bien penser quand il regarde, ou encore l'universelle conscience, ce qu'elle comprend de l'affaire.
Là, on est dans le concret.
Tu ferais bien de ne pas trop t'affoler, et de commencer à t'appliquer tes propres conseils, quand ça dérape, c'est qu'il existe un terrain glissant, pas forcément que tu as de mauvaises jambes.
Si l'on vit mal le réel jusqu'à l'illumination, on a des raisons.
Amitiés. |
|
Revenir en haut |
|
|
dodo-chan Invité
|
Posté le: Ve 27 Déc 2013 19:59 Sujet du message: |
|
|
tu es habité par de mauvaise chose, et de ce fait elle persiste ici-bas. on est ce qu'on pense. chacun est responsable de lui. tu as la choix de ce que tu places sous ton regard divin. le divin ne juge pas, il attends que tu te réveilles. pourquoi ne pas regarder ce qui est devant toi, avec un peu d'amour, ou de curiosité.
amicalement |
|
Revenir en haut |
|
|
sèpher
Inscrit le: 31 Oct 2011 Messages: 1353 Localisation: paris
|
Posté le: Ve 27 Déc 2013 20:19 Sujet du message: |
|
|
re bonjour pol
Citation: | On doit partir de sa nouvelle naissance. Il partage alors une vision de l'être qui élève l'âme et l'esprit à des vues qui n'amènent à aucune crise, mais font un bel emplâtre sur les doutes et les problèmes. |
Je ne sais pas si on doit , est le bon terme dans cette situation, .
Si je parle de mon expérience il n'y a pas eu crise avant , mais cette nouvelle naissance n'est pas un emplâtre sur les doutes et les pbs.
Il y a plutôt un espace qui contient le pb, une sorte de désidentification, l'attention n'est plus absobé par la situation .
Pour parler de pur regard , j'aime dire une qualité d'attention libre de toute fixation.
Comment se fait cette ouverture? Je crois qu'il y a une limite qui est atteinte, ou tout s'écroule , comme si toutes les réponses sur soi s'effondraient, pour faire place à l'inattendu ...
amitié
Sèpher |
|
Revenir en haut |
|
|
ta'aora
Inscrit le: 21 Mai 2013 Messages: 103 Localisation: moorea pacifique
|
Posté le: Ve 27 Déc 2013 21:28 Sujet du message: Re: Le pouvoir du moment présent |
|
|
pol a écrit: | La question que je me pose, ce n'est pas de savoir à quel point de sa vie Tolle pouvait atteindre l'éveil, mais si son expérience est reproductible, sous condition qu'elle soit réelle. |
Que feras-tu de la réponse à cette question ?
non, son expérience n'est pas reproductible => ???
oui, son expérience est reproductible => ???
moerani |
|
Revenir en haut |
|
|
tête de linote Invité
|
Posté le: Sa 28 Déc 2013 0:01 Sujet du message: Re: Le pouvoir du moment présent |
|
|
pol a écrit: | La question que je me pose, ce n'est pas de savoir à quel point de sa vie Tolle pouvait atteindre l'éveil, mais si son expérience est reproductible, sous condition qu'elle soit réelle. |
Peut-être bien que l' expérience racontée, par Tolle, n' est qu' encore du rêve nourrissant notre rêve |
|
Revenir en haut |
|
|
ta'aora
Inscrit le: 21 Mai 2013 Messages: 103 Localisation: moorea pacifique
|
Posté le: Sa 28 Déc 2013 8:00 Sujet du message: |
|
|
Je suis en train de lire "A Prayer for Life" de Barry Long, vers qui, avez-vous dit sur le forum, Eckhart Tolle s'est tourné.
Voilà un extrait choisi suite aux dernières interventions (c'est ma traduction, pages 79 et 80,je donne la VO à qui préfère)
PRIÈRES DE LA LIBERTÉ
Prie pour libérer le monde de ton moi personnel.
' Je libére le monde de mes prières et de ce que je veux, souhaite et espére. Je ne prie pas pour quoi que ce soit dans le monde. Je ne veux rien du monde sauf ce qui m'est donné et ce que je gagne.
' Je libére le monde de mes notions de ce qui est bien et de ce qui doit être changé.
' Je te - chacun et chaque chose - libère de toutes les exigences émotionnelles que j'ai posé sur toi. Je laisse l'émotion en moi s'en aller, sachant que l'amour jamais ne s'en va ; que finalement toutes les personnes et toutes les choses partent, mais jamais mon amour.
La force de la vie, de l'amour, est son pouvoir de donner sans cesse - don de soi, sans tenir à rien. Qu'ai-je à donner ? Seulement ce que ma personne (re)tiendrait.
' Je ne garde rien de ce que quelqu'un a dit à propos de moi ou m'a fait dans le passé.
' Je te libére de l'intérieur de moi où je t'ai tenu prisonnier dans mon monde stupide, craintif. Si tu reviens me tenter pour que je m'accroche à toi avec ressentiment, envie ou exigence, je prie pour avoir la force de vie de te laisser aller de nouveau dans l'amour. '
Prie pour être à l'abri de la pression du monde.
' Je ne me querelle pas avec le monde. Je sais qu'il est cruel, violent et difficile. Mais au moins je sais où je me tiens et ainsi je ne serai pas surpris par ce que le monde me fait.
' Je vis, travaille et joue dans le monde. Mais je n'aime pas le monde. J'aime la vie et la terre. Et dans cet amour, je suis immortel.
N'essaie pas d'exclure le monde de ta vie car cela créera seulement de la résistance et ajoutera davantage de pression. Tu vis dans ce monde. Tu as contribué à le faire. Tu ne peux pas juste le renier ou en sortir. Fais ce que tu dois dans le monde, mais ne sois pas confus à cause de lui. Donne lui son dû, mais pas plus. Ne sois pas trompé par lui. Et ne lui ajoute rien en essayant de le changer. Au lieu de cela, modifie toi toi-même.
Transforme-toi en étant plus aimant, plus patient et plus conscient.
Meurs à ton soi tous les jours pour le pouvoir.
moerani |
|
Revenir en haut |
|
|
marie
Inscrit le: 25 Mai 2011 Messages: 2098 Localisation: Bruxelles
|
Posté le: Sa 28 Déc 2013 10:15 Sujet du message: Re: Le pouvoir du moment présent |
|
|
pol a écrit: |
Je me demande à quoi le dieu de ces gens peut bien penser quand il regarde, ou encore l'universelle conscience, ce qu'elle comprend de l'affaire.
Là, on est dans le concret.
|
Il n'existe pas de "Dieu de ces gens". C'est ton monde que tu regardes.
Ton monde te reflète ce que tu comprends de l'affaire, avec la coloration de tes croyances, de tes conditionnements, de tes jugements etc… C'est l'invitation te retourner et à voir plus clair en toi-même, ce que tu projettes sur les autres et sur le monde.
pol a écrit: | La question que je me pose, ce n'est pas de savoir à quel point de sa vie Tolle pouvait atteindre l'éveil, mais si son expérience est reproductible, sous condition qu'elle soit réelle. |
Le processus d'éveil se produit au rythme et à la mesure de l'ouverture qui lui est donnée, l'éveil est individuel, il s'agit de se réveiller de notre rêve, pas de celui "des autres…"
Eckhart Tolle n'enseigne pas "son éveil" qui ultimement n'est l'éveil de personne puisque dans la Présence il n'y a plus quelqu'un qui s'approprie les choses. Il enseigne à revenir sans cesse au moment présent, jusqu'à être le moment présent, présence-conscience qui accueille le contenu de chaque instant. C'est une façon d'enseigner , il y en a d'autres et il faut aller vers ce qui résonne en nous. Comme tu me conseillais, suivre son coeur
Le processus prend la forme adaptée à chacun ...et le plus souvent c'est lent , à part des moments d'ouverture, la vie nous offre son yoga au quotidien, dès lors que nous donnons au processus la priorité, tout devient leçon de yoga
Amicalement
Marie
Dernière édition par marie le Sa 28 Déc 2013 10:35; édité 2 fois |
|
Revenir en haut |
|
|
|
|
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets Vous pouvez répondre aux sujets Vous ne pouvez pas éditer vos messages Vous ne pouvez pas supprimer vos messages Vous ne pouvez pas voter dans les sondages
|
Powered by php B.B.
© 2001, 2005 php B.B. Group · Theme and Graphics
by Tim Blackman
Traduction par : php.B.B-fr.com
|
|