Regards sur l'éveil
Café philosophique, littéraire et scientifique
|
Archives ·
Devenir membre ·
Log in · Contact
· Blog
|
Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant |
Auteur |
Message |
daniel
Inscrit le: 15 Fév 2006 Messages: 7890 Localisation: belgique
|
Posté le: Ve 14 Nov 2014 0:19 Sujet du message: Louis Lavelle ... Précurseur de l'éveil personnel !? |
|
|
Bonsoir tout le monde !
Le philosophe ... Louis Lavelle ... Était une référence de Stephen Jourdain ... Et effectivement ... On s'aperçoit qu'ils sont de la même lignée ... Quand au contenu de l'approche de l'éveil ... Tout comme l'approche de Joaquim ... Voyez plutôt !
Citation: | Il ne s’agit donc pas pour Lavelle de développer un idéalisme, mais bien de constituer une philosophie posant l’être avant le connaître. Chez Lavelle, l’être est « l’objet universel » [3] (il ne faut pas entendre ici le terme « objet » au sens de « chose »), c'est-à-dire premier, univoque, et présent tout entier en chaque point de l’univers. Cette thèse de l’univocité ontique, dépassant la distinction classique entre sujet et objet, est soutenue par l’affirmation que l’être est acte, ce qui met d’emblée le sujet en rapport avec la totalité de l’univers :
« L’identification de l’être et de l’acte nous permettra de définir notre être propre par la liberté. Nous créons notre personne spirituelle comme Dieu crée le monde. Mais il faut que nous fassions partie du monde comme une chose avant de pouvoir nous unir à Dieu par un libre choix. L’acte pur ne comporte aucun choix ; mais il rend possible tous les choix chez un sujet qui, participant à sa nature, peut s’attacher, par un consentement qui fonde sa personne même, au principe intérieur qui l’anime et le fait être, ou bien s’abandonner à la nécessité par laquelle l’ensemble de tous les êtres finis, déterminés par leurs bornes mutuelles, exprime encore la suffisance de l’être pur »[4]
Ce principe intérieur, c’est l’acte de la conscience, l’opération par laquelle l’individu se donne l’être à lui-même : c’est par l’acte personnel que je me figure être à la fois uni et distinct de l’être pur. J’y suis relié par la participation, qui est un thème central de l’ontologie dialectique de Lavelle : participer, c’est prendre part à l’être par le biais de mon activité réflexive.
Ce concept de participation prend source, chez Lavelle, dès son premier ouvrage La Dialectique du monde sensible, dans lequel il propose une étude systématique des qualités sensibles : la donnée, la force, l’étendue, etc. Il montre alors que c’est par une confrontation au « monde sensible » que l’activité créatrice, et plus précisément analytique de l’esprit se révèle :
« L’existence [l’être] s’applique immédiatement à la totalité du monde, mais elle ne s’applique à ses parties que grâce à l’analyse qui les distingue les unes des autres et détermine avec une extrême rigueur leurs limites mutuelles. L’unité de la pensée se manifestera par la simplicité de l’acte caractéristique de l’analyse ; mais en s’appliquant à la totalité de l’être concret donné primitivement cet acte simple témoignera d’une inépuisable fécondité : il engendrera la variété de toutes les formes particulières de l’existence. Dans l’identité agissante par laquelle la pensée distingue un terme quelconque de tout autre se trouve exprimée en quelque sorte éminemment la diversité de toutes les distinctions réalisées »[5]
L’acte de participation, en me posant moi-même comme être particulier, c’est-à-dire capable de réflexion, pose par conséquent le monde comme porteur de sens. C’est justement dans notre expérience quotidienne du monde, par l’analyse que nous en faisons, que la valeur nous est témoignée. Ainsi, pour Lavelle, le point de départ de la métaphysique est concret : le réel suscite une émotion, un « frémissement » qui révèle une intuition de l’être, une expérience pure. Cette dernière est le témoignage, pour Lavelle, de la participation à l’absolu, qui est un acte toujours renouvelé, consenti et creusé par la réflexion. |
http://fr.m.wikipedia.org/wiki/Louis_Lavelle
Étonnant .. Non !  |
|
Revenir en haut |
|
 |
riseohms
Inscrit le: 30 Nov 2009 Messages: 4333 Localisation: paris
|
Posté le: Ve 14 Nov 2014 11:08 Sujet du message: |
|
|
merci Daniel pour ce texte
je dois encore avoir de ce philosophe un livre qui a été important pour moi , intitulé ''la conscience de soi ''
Lavelle identifie l’être et l'acte
considérer que l’être est un acte permet de réconcilier l’être et le devenir
dans mon dernier post en réponse à Spamoi j'exprimais cette idée autrement
Citation: | Un individu n’est pas une substance mais un mouvement particulier, unique et distinct , lui-même partie et expression d’un mouvement plus général qui est la vie elle-même
C’est la totalité de cette vie qui s’exprime dans chaque mouvement particulier
Une personne est un mouvement particulier du tout de la vie ;
|
on considère habituellement la personne comme une substance et par substance on entend une realité permanente , immobile comme une chose , une identité.
de même c'est ainsi que l'on considère l’être dans la métaphysique traditionnelle et on l'oppose alors au devenir où tout est impermanent
considérer l’être cad la vie comme un acte ou un mouvement permet de réconcilier l’être et le devenir cad de substantialiser le devenir
ce qui est permanent c'est l’impermanence, ce qui est permanent c'est le devenir mais un devenir qui exprime l’être .
dire que la personne dans sa realité vivante (et non pas dans l'image ou l’idée que l'on peut avoir d'elle et qui appartient au passé) est un mouvement revient à dire qu'elle est rien et par rien il faut entendre un rien d'objet , une non chose
la personne ou l’être est insaisissable par la pensée car la pensée ne peut pas saisir le mouvement ou la vie , elle ne trouve que le vide, le rien.
pourtant ce rien n'est pas rien ou néant , c'est une présence , le vide est plein.
lorsque certains éveillés disent que les êtres et les choses sont des illusions ou irréelles , ils expriment leur perception du ''rien'' des êtres et des choses, de leur impermanence , de l'absence de substances, du vide des formes
mais cette perception du rien n'est relative qu'à la perception du monde en tant que monde de choses ou d'objets , une perception médiatisée par le mental et le langage .
dans la perception directe et immédiate , il n' y a plus d'objets et pourtant ce n'est pas non plus du vide ou rien mais c'est un monde vivant, c'est le mouvement de la vie avec tous les mouvements particuliers que nous sommes
la perception filtrée par la pensée n’effectue que des arrêts sur images
or le monde en tant qu’image est un mouvement.
cette vision de l’être et de ses manifestations comme mouvement est une vision dynamique de la realité où être et devenir se confondent.
l’être est un point qui se déplace sans cesse formant une ligne qui module, c'est le devenir , ces modulations sont comme des plis de cette ligne , les êtres et les choses sont non pas des points cad des choses mais des courbes ( mouvements ) .
chaque mouvement exprime l’être originaire ( le soi ) mais est sans identité car lui donner une identité serait le fixer, le figer
tous les mouvements particuliers sont différents mais pourtant n'affectent en rien la ligne qui reste en elle-même toujours identique cad être.
ce qui revient à dire que tous les êtres sont à la fois différents et le même en tant qu’être ou exprimant l’être .
les courbes et les plis changent toujours et sont impermanents mais la ligne du devenir et qui est le devenir de l’être cad son acte est permanente
joel _________________ l’éveil ,c'est l'esprit, libre de tout objet ,reposant en lui-même et accueillant tout. |
|
Revenir en haut |
|
 |
daniel
Inscrit le: 15 Fév 2006 Messages: 7890 Localisation: belgique
|
Posté le: Ve 14 Nov 2014 22:37 Sujet du message: |
|
|
Bonsoir Joel !
Merci ... Pour ton développement ... Surtout ... Que c'est une partie de ce que j'avais mis ... Que je n'avais pas ... Tout à fait ... Compris ...
Mais ce qui m'a le plus frappé ... Par sa proximité ... Avec l'approche de Stephen Jourdain ... Et de Joaquim ... C'est cette partie-ci ! :
« L’identification de l’être et de l’acte nous permettra de définir notre être propre par la liberté. Nous créons notre personne spirituelle comme Dieu crée le monde. Mais il faut que nous fassions partie du monde comme une chose avant de pouvoir nous unir à Dieu par un libre choix. L’acte pur ne comporte aucun choix ; mais il rend possible tous les choix chez un sujet qui, participant à sa nature, peut s’attacher, par un consentement qui fonde sa personne même, au principe intérieur qui l’anime et le fait être, ou bien s’abandonner à la nécessité par laquelle l’ensemble de tous les êtres finis, déterminés par leurs bornes mutuelles, exprime encore la suffisance de l’être pur »[4]
Ce principe intérieur, c’est l’acte de la conscience, l’opération par laquelle l’individu se donne l’être à lui-même : c’est par l’acte personnel que je me figure être à la fois uni et distinct de l’être pur. J’y suis relié par la participation, qui est un thème central de l’ontologie dialectique de Lavelle : participer, c’est prendre part à l’être par le biais de mon activité réflexive.
 |
|
Revenir en haut |
|
 |
KIYA
Inscrit le: 20 Fév 2014 Messages: 2135
|
Posté le: Ve 14 Nov 2014 23:17 Sujet du message: |
|
|
Est-ce à dire que l'individu se donne l'être en devenant sujet ? Je ne suis pas sûre de comprendre.
Ce que je vois, c'est qu'il y a forcément consentement, participation, de la personne au principe qui l'anime pour être sujet , pour moi le sujet est inséparable du principe. |
|
Revenir en haut |
|
 |
daniel
Inscrit le: 15 Fév 2006 Messages: 7890 Localisation: belgique
|
Posté le: Sa 15 Nov 2014 16:57 Sujet du message: |
|
|
Bonjour Kiya !
Joaquim ... En parlerait ... Mieux ... Que moi ... Mais cela fait écho ... Au geste de l'éveil ... Dont il parle !
Le geste que je suis
Nous sommes tous d’accord, je crois, pour reconnaître que seule l’humilité peut nous conduire à ce retournement de nous-mêmes qui permet de se découvrir être, au sens d’être de l’être de Dieu. Il s’agit de se reconnaître n’être “rien”, pour devenir espace d’accueil de “tout”. Dit comme cela, c’est logique et complet au niveau des mots, mais pourtant il manque une partie essentielle. Il manque la part active. Celle-ci est plus difficile à décrire. Car bien peu d’actes méritent le terme d’acte, au sens d’acte créateur. Ils sont la plupart du temps de simples réactions. Une réaction conditionnée par les caractéristiques de l’organisme que l’on est lorsqu’il entre en contact avec son environnement. Même nos révoltes trahissent une forme de conditionnement. On refuse quelque chose au nom d’une idée que l’on se fait de soi. Une idée construite sur des emprunts multiples que l’on a fait à notre environnement. L’humilité, c’est reconnaître notre incapacité propre à sortir de ce conditionnement, c’est reconnaître que nous sommes entièrement conditionnés. Accepter cela, accepter de n’être “rien”, c’est déjà développer une activité qui n’est pas une simple réaction. C’est devenir attentif, simplement présent, sans rien saisir, sans rien s’approprier. C’est devenir pure attention. C’est gravir l’arête vive de soi. Au bout de ce chemin de dépouillement, lorsqu’il n’y a vraiment plus aucune autre attente que l’attente elle-même, l’attente de rien, l’attente satisfaite d’elle-même, on bascule en Dieu. Mais pour que ce basculement se produise, il faut un dernier geste, un geste neuf, un geste qui “se” fait en même temps qu’il “me” fait. Il faut renoncer à la toute dernière coquille, il faut oser ne plus être seulement “rien”, mais “je”. Après avoir renoncé à tout, il faut se donner à soi-même tout pouvoir, se faire entière confiance, ne plus rester sur un chemin d’humilité, mais sur le chemin que “je” suis. C’est cette confiance, qui risque tout, qui transgresse même l’impératif d’humilité, c’est être ce que je suis sans aucune limitation, c’est un geste par lequel on advient à soi. L’orgueil de ce geste, c’est de se donner à soi-même tout pouvoir. Mais là, on est à la limite des mots, car ils n’ont de sens que dans cet instant solennel on est seul avec soi-même, anéanti dans le “rien” assumé de notre être conditionné. C’est un geste de soi aussi bien que de Dieu, c’est le geste que “je” suis.
 |
|
Revenir en haut |
|
 |
Alain V
Inscrit le: 24 Fév 2007 Messages: 5511
|
Posté le: Di 16 Nov 2014 15:45 Sujet du message: |
|
|
Très intéressant.
Le point délicat, c'est toujours le rapport entre l'absolu, considéré ici comme acte parfait et non comme objet, et la personne individuelle.
L'accord de ces deux principes se heurte à la notion qu'implique le temps ( considéré comme durée ). Si l'on pense qu'il faut un temps, au cours duquel le relatif apprendra à s'unir à l'absolu, on commet déjà, me semble t- il, une première erreur. Car l'absolu ne peut s'unir à rien puisqu'il n'est séparé de rien.
Si on pense que l'individu doit exister pour connaitre la liberté - ceci me parait logique - et pour pouvoir, par libre choix, retrouver l'absolu ...je pense que l'on commet encore une deuxième erreur. Et ceci encore à cause du temps. Le temps ne peut pas permettre de rejoindre ce qui est hors du temps.
Il me semble que l'absolu, par définition, ne se relativise pas.
Tout mouvement s'inscrit dans le temps, et le mouvement de la conscience aussi.
Cela ne peut signifier qu'une chose, c'est que l'absolu c'est tout ce qui est et non pas autre chose que ce qui est et qu'il nous faudrait, un jour, rejoindre.
Ce que l'homme peut réaliser, c'est son idée de l'absolu, laquelle progressera certainement dans le temps, et transforma les hommes et la conscience humaine. |
|
Revenir en haut |
|
 |
riseohms
Inscrit le: 30 Nov 2009 Messages: 4333 Localisation: paris
|
Posté le: Di 16 Nov 2014 17:51 Sujet du message: |
|
|
toniov a écrit: | Très intéressant.
Le point délicat, c'est toujours le rapport entre l'absolu, considéré ici comme acte parfait et non comme objet, et la personne individuelle.
L'accord de ces deux principes se heurte à la notion qu'implique le temps ( considéré comme durée ). Si l'on pense qu'il faut un temps, au cours duquel le relatif apprendra à s'unir à l'absolu, on commet déjà, me semble t- il, une première erreur. Car l'absolu ne peut s'unir à rien puisqu'il n'est séparé de rien.
Si on pense que l'individu doit exister pour connaitre la liberté - ceci me parait logique - et pour pouvoir, par libre choix, retrouver l'absolu ...je pense que l'on commet encore une deuxième erreur. Et ceci encore à cause du temps. Le temps ne peut pas permettre de rejoindre ce qui est hors du temps.
Il me semble que l'absolu, par définition, ne se relativise pas.
Tout mouvement s'inscrit dans le temps, et le mouvement de la conscience aussi.
Cela ne peut signifier qu'une chose, c'est que l'absolu c'est tout ce qui est et non pas autre chose que ce qui est et qu'il nous faudrait, un jour, rejoindre.
Ce que l'homme peut réaliser, c'est son idée de l'absolu, laquelle progressera certainement dans le temps, et transforma les hommes et la conscience humaine. |
bonjour Toniov et à tous
il y a mouvement et mouvement
si l'absolu est considéré comme un acte , cet acte est aussi un mouvement
et en tant que tel unité de l’être et du devenir .
c'est pourquoi cet être est productif , il engendre en lui la totalité du vivant .
l’être est vie et la vie par définition est mouvement .
mais ce mouvement est hors du temps , le devenir est dans l'absolu
le relatif c'est l'absolu qui se relie à lui-même, ce n'est pas une autre realité mais un mode de la realité unique, une manière d’être .
en se relativisant l’absolu se plie, s'embrasse , se rencontre et s'embrase
et le monde apparait et apparait à un sujet
par cette relativité , l’absolu se fait sujet, se fait conscience .
cette relativité est parfaitement exprimé dans l’idée de trinité divine
en engendrant le fils, le père se reconnait en tant que Dieu (SOI)et par le fils le monde est engendré )
l'un se fait deux puis trois puis les 10000 choses
je pense qu’il n' y a pas de temps ou plutôt que le temps est englobé dans une dimension intemporelle
Krishnamurti le montre bien, le temps est toujours celui de la pensée , pensée qui est pensée du passé,
elle fige la vie immédiate en passé,elle est incapable de saisir le passage du vivant, elle ne fait que le médiatiser cad se le représenter et de se couper ainsi de sa présentation directe ou présence.
ce n'est donc pas par la pensée que la personne peut se relier à l’absolu.
retrouver ce que l'on est ne peut qu’être qu’immédiat
et ce par l'acte de conscience
cet acte ou geste d’éveil est un mouvement qui ne peut pas s'inscrire dans le temps , c'est pourquoi il ne demande aucun effort
car l'effort n'est que celui de la pensée qui s'imagine parcourir une distance pour atteindre son objectif et en occurrence s'unir à l'absolu
or là il s'agit de réaliser ce qui est déjà réalisé
c'est pourquoi c'est immédiat , c'est une compréhension, une intuition directe,
l'acte de conscience est un mouvement atemporel , réalisé par l'absolu qui habite la personne , ce n'est pas l'homme qui reconnait Dieu mais Dieu qui se reconnait à travers l'homme quand celui ci se calme, se purifie, se fait transparence, l'homme participe à cette reconnaissance.
c'est un mouvement mais pas un mouvement de la pensée .
concernant ce mouvement de conscience ou geste d’éveil
j'avais mis une vidéo très intéressante dans un autre topic
Citation: | pour ceux et celles que ça intéresse, voici le point de vue d'une philosophe Natalie Depraz (phénoménologue ) sur '' la vigilance au coeur de l'attention ''
à l'occasion de la publication de son livre ''attention et vigilance ''au puf que je vais d'ailleurs acheter
https://www.youtube.com/watch?v=gvsBm9ITvx8
|
à partir de la 49eme minute , elle distingue l'attention-concentration de l'attention-vigilance, elle dit ,notamment ,que l'attention-concentration n'implique que la pensée
alors que la vigilance est un geste qui n'implique pas la pensée mais le corps c'est à dire la globalité de notre être
car l'esprit est un avec notre corps ,alors que la pensée se limite à une partie de notre corps, notre tête
le geste de conscience engage une relation au corps et nous ouvre et à nous-même et au autres,
le geste de conscience nous relie et est relation (Dieu dit-on est amour )
alors que la concentration nous enferme et notamment dans le temps ,
si l'absolu est mouvement et donc devenir
il est à la fois tout ce qui est et tout ce qui n'est pas ( mais aussi tout ce qui a été puisque ce qui est aussi mémoire du passé )
l'absolu est donc à la fois être et non être ( ce qui caractérise l’idée d’acte ou de devenir ), à la fois le même , l'identité et autre chose , la différence .
ce qui lui permet de ne pas être figé ans l'immobilité mais d’être un mouvement global et englobant ,toujours neuf
d’être une dynamique cad vie.
l’éternité n'est pas séparée du temps mais le contient
puisque cette éternité est mémoire
l’éternité est la forme absolue du temps
amicalement
joel _________________ l’éveil ,c'est l'esprit, libre de tout objet ,reposant en lui-même et accueillant tout. |
|
Revenir en haut |
|
 |
Alain V
Inscrit le: 24 Fév 2007 Messages: 5511
|
Posté le: Di 16 Nov 2014 18:24 Sujet du message: |
|
|
Nous sommes d'accord.
Mais c'est bien pour ça que l'idée d'attendre la mort pour, en fin de compte, s'effacer et redevenir l'absolu, me semble fausse. Elle implique le temps et un but à atteindre, l'absolu, qui ne peut être en aucun cas un but.
De même la mort psychologique implique un renoncement radical à soi, pour accéder au même but. Ça ne peut pas marcher comme ça.
C'est donc en effet l'acte de conscience qui seul peut nous ouvrir les portes...non pas d'un ailleurs, mais de notre nature profonde. Mais en aucun cas le moi ne peut se volatiliser puisqu'il est déjà, en essence, absolu.
Le nihilisme de l'individu, attaché a beaucoup de discours mystiques, est donc a mon sens une impasse. |
|
Revenir en haut |
|
 |
riseohms
Inscrit le: 30 Nov 2009 Messages: 4333 Localisation: paris
|
Posté le: Di 16 Nov 2014 19:02 Sujet du message: |
|
|
toniov a écrit: | Nous sommes d'accord.
Mais c'est bien pour ça que l'idée d'attendre la mort pour, en fin de compte, s'effacer et redevenir l'absolu, me semble fausse. Elle implique le temps et un but à atteindre, l'absolu, qui ne peut être en aucun cas un but.
De même la mort psychologique implique un renoncement radical à soi, pour accéder au même but. Ça ne peut pas marcher comme ça.
C'est donc en effet l'acte de conscience qui seul peut nous ouvrir les portes...non pas d'un ailleurs, mais de notre nature profonde. Mais en aucun cas le moi ne peut se volatiliser puisqu'il est déjà, en essence, absolu.
Le nihilisme de l'individu, attaché a beaucoup de discours mystiques, est donc a mon sens une impasse. |
ce que tu dis ici me semble juste
mais concernant le renoncement à soi ,le nihilisme dont tu parles,les choses ne sont pas si simples
mais paradoxales
lorsque l'on n'est que dans le mental ou ego ,cad lorsque l'on dort dans notre conditionnement , le mental est réellement l'obstacle car nourri et alimenté constamment par le manque ,le refus de ce qui est et les efforts pour combler ce manque.
il nous faut alors nous déconditionner et devenir
, comme dit joaquim ,rien
c'est le nihilisme dont tu parles
c'est un passage ,il me semble ,nécessaire .
mais lorsque dans ce rien ,on se retrouve soi-même en tant que conscience absolue ,le mental ,le moi ne disparait pas et continue sa vie
la différence c'est qu'il n'est plus considéré comme un obstacle car il ne voile plus le soleil de notre être
nous sommes devenus le soleil ,au dessus des nuages
pour lui il ne peut y avoir aucun obstacle .la pensée et le moi ne posent plus aucun problème .
n'être que dans le mental ou le moi c'est se croire uniquement créature et se situer au dessous des nuages
or nous sommes aussi le créateur ,Dieu ,l'être ,
soleil libre au dessus de tout nuage.
on n'a plus besoin d'être rien ,
on est soi ,on est tout
Joël _________________ l’éveil ,c'est l'esprit, libre de tout objet ,reposant en lui-même et accueillant tout.
Dernière édition par riseohms le Lu 17 Nov 2014 0:48; édité 2 fois |
|
Revenir en haut |
|
 |
joaquim Administrateur
Inscrit le: 06 Août 2004 Messages: 5370 Localisation: Suisse
|
Posté le: Di 16 Nov 2014 19:35 Sujet du message: |
|
|
riseohms a écrit: | ce n'est donc pas par la pensée que la personne peut se relier à l’absolu.
retrouver ce que l'on est ne peut qu’être qu’immédiat
et ce par l'acte de conscience
cet acte ou geste d’éveil est un mouvement qui ne peut pas s'inscrire dans le temps , c'est pourquoi il ne demande aucun effort
car l'effort n'est que celui de la pensée qui s'imagine parcourir une distance pour atteindre son objectif et en occurrence s'unir à l'absolu
or là il s'agit de réaliser ce qui est déjà réalisé
c'est pourquoi c'est immédiat , c'est une compréhension, une intuition directe,
l'acte de conscience est un mouvement atemporel , réalisé par l'absolu qui habite la personne , ce n'est pas l'homme qui reconnait Dieu mais Dieu qui se reconnait à travers l'homme quand celui ci se calme, se purifie, se fait transparence, l'homme participe à cette reconnaissance.
c'est un mouvement mais pas un mouvement de la pensée . |
 |
|
Revenir en haut |
|
 |
joaquim Administrateur
Inscrit le: 06 Août 2004 Messages: 5370 Localisation: Suisse
|
Posté le: Di 16 Nov 2014 19:39 Sujet du message: |
|
|
toniov a écrit: | Cela ne peut signifier qu'une chose, c'est que l'absolu c'est tout ce qui est et non pas autre chose que ce qui est et qu'il nous faudrait, un jour, rejoindre. |
Oui, tu viens de reformuler l’évidence que tous ceux qui parlent d’éveil expriment d’une manière ou d’une autre : le but n’est pas là-bas, mais ici, déjà là. |
|
Revenir en haut |
|
 |
Alain V
Inscrit le: 24 Fév 2007 Messages: 5511
|
Posté le: Di 16 Nov 2014 20:00 Sujet du message: |
|
|
riseohms a écrit: | toniov a écrit: | Nous sommes d'accord.
Mais c'est bien pour ça que l'idée d'attendre la mort pour, en fin de compte, s'effacer et redevenir l'absolu, me semble fausse. Elle implique le temps et un but à atteindre, l'absolu, qui ne peut être en aucun cas un but.
De même la mort psychologique implique un renoncement radical à soi, pour accéder au même but. Ça ne peut pas marcher comme ça.
C'est donc en effet l'acte de conscience qui seul peut nous ouvrir les portes...non pas d'un ailleurs, mais de notre nature profonde. Mais en aucun cas le moi ne peut se volatiliser puisqu'il est déjà, en essence, absolu.
Le nihilisme de l'individu, attaché a beaucoup de discours mystiques, est donc a mon sens une impasse. |
ce que tu dis ici me semble juste
mais concernant le renoncement à soi ,le nihilisme dont tu parles,les
choses ne sont pas si simples
mais paradoxales
lorsque l'on n'est que dans le mental ou ego ,cad lorsque l'on dort dans notre conditionnement , le mental est réellement l'obstacle car nourri et alimenté constamment par le manque ,le refus de ce qui est et les efforts pour combler ce manque.
il nous faut alors nous déconditionner et devenir
, comme dit joaquim ,rien
c'est le nihilisme dont tu parles
c'est un passage ,il me semble ,nécessaire .
mais lorsque dans ce rien ,on se retrouve soi-même en tant que conscience absolue ,le mental ,le moi ne disparait pas et continue sa vie
la différence c'est qu'il n'est plus considéré comme un obstacle car il ne voile plus le soleil de notre être
nous sommes devenus le soleil ,au dessus des nuages
pour lui il ne peut y avoir aucun obstacle .la pensée et le moi ne posent plus aucun problème .
n'être que dans le mental ou le moi c'est se croire uniquement créature
et se situer au dessous des nuages
or nous sommes aussi le créateur ,Dieu ,l'être ,soleil libre au dessus de tout
nuage
on n'a plus besoin de n'être rien ,on est soi ,on est tout
Joël |
Tu as certainement raison.
Du moins j'en suis convaincu. |
|
Revenir en haut |
|
 |
daniel
Inscrit le: 15 Fév 2006 Messages: 7890 Localisation: belgique
|
Posté le: Lu 17 Nov 2014 16:23 Sujet du message: |
|
|
Bonjour tout le monde ! Bonjour Joel !
J'ai ouï-dire ... Que c'était ton anniversaire ... Alors bon ... Bon anniversaire ... Joel !
 |
|
Revenir en haut |
|
 |
riseohms
Inscrit le: 30 Nov 2009 Messages: 4333 Localisation: paris
|
Posté le: Lu 17 Nov 2014 23:07 Sujet du message: |
|
|
daniel a écrit: | Bonjour tout le monde ! Bonjour Joel !
J'ai ouï-dire ... Que c'était ton anniversaire ... Alors bon ... Bon anniversaire ... Joel !
 |
merci Daniel , c'est sympa  _________________ l’éveil ,c'est l'esprit, libre de tout objet ,reposant en lui-même et accueillant tout. |
|
Revenir en haut |
|
 |
Alain V
Inscrit le: 24 Fév 2007 Messages: 5511
|
Posté le: Lu 17 Nov 2014 23:55 Sujet du message: |
|
|
Bon anniversaire à toi !  |
|
Revenir en haut |
|
 |
|
|
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets Vous pouvez répondre aux sujets Vous ne pouvez pas éditer vos messages Vous ne pouvez pas supprimer vos messages Vous ne pouvez pas voter dans les sondages
|
Powered by php B.B.
© 2001, 2005 php B.B. Group · Theme and Graphics
by Tim Blackman
Traduction par : php.B.B-fr.com
|
|