Regards sur l'éveil
Café philosophique, littéraire et scientifique
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pachyra
Inscrit le: 06 Fév 2018 Messages: 8
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Posté le: Ma 06 Fév 2018 12:13 Sujet du message: Conscient mais malheureux |
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Salut à tous. Je suis nouveau ici.
Je viens vers vous car je me pose de nombreuses questions suite à de multiples prises de conscience depuis des années.
Merci d'avance à ceux qui me liront jusqu'au bout.
Suite à de multiples souffrances intérieurs ( anxiété, déprime), j'ai entamé une véritable quête de compréhension de moi même depuis mes 20 ans, j'en ai aujourd'hui 31. Je vais beaucoup mieux depuis les 4 dernières années grace à une multitude de livres dévorés. J'ai lu tout ce qui pouvait se lire concernant les ouvrages publiés sur les enseignements de Krishnamurti, j'ai lu OSHO, neals donald walch, ramana maharshi, sri aurobindo, andrew cohen, adyashanti etc...etc...
Tous ses ouvrages m'ont permis de réaliser certaines choses, j'ai pris conscience de mes conditionnements, de toute cette parti mécanique de la pensée qui est sans cesse répétitive malgré cette prise de conscience, j'ai également pris conscience de mes refoulements et tentatives d'étouffer mes défauts. Tout cela est vu très clairement.
Malgré toutes ses prises de consciences, je reste un être conditionné, envahi par la peur. Je ne comprend pas pourquoi ses émotions si néfastes pour le corps soient toujours aussi présentes. J'ai décidé de ne plus me battre contre et de laisser couler depuis des années, mais c'est toujours là, je laisse couler tous les jours et encore tous les jours sans que cela disparaisse. J'ai conscience que mes jugements face aux situations, face aux humains etc.. sont des actes inconscient et j'ai conscience de n'avoir aucun controle la dessus.
A force de m'observer, je vois tout en temps réel. Je vois cette machine qu'est le mental opperer à chaques instants. J'ai également conscience du jugement que je porte aux divers pensées qui me passent par la tete. Je suis conscient de se "moi" qui dit "vivement que cette pensée fiche le camps", "vivement que cette sensation de déprime cesse". Je vois tout cela.
Malgré le fait d'être conscient de tout cela, celui qui est en train d'écrire ses mots n'est pas heureux. Je me vois envahi d'émotions mécaniques qui n'ont pas leur place ici pour creer quelque chose de bon.
J'ai un tempérament à vite m'ennerver si quelque chose me tracasse et je vois parfaitement ses émotions m'envahir tout entier, je les vois depuis des années et je sais que tenter de lutter, tenter de les effacer ne servirait à rien. La machine est conditionnée et n'en démord pas.
Mais alors, comment l'être tout entier peut-il se liberer? Et cette libertée peut-elle reelement exister?
Je sais qu'il ne faut pas rentrer dans un univers frolant la schizophrénie avec d'un coté l'égo et le "moi" désirant tuer l'égo. J'ai bien compri tout cela. J'ai moi même flirté quelques années avec ca et j'ai vite compri que l'observateur des pensées n'était rien d'autre que l'égo lui meme, toujours aussi désireux de s'assurer une bonne sécurité.
Donc, malgré cette conscience de l'être que j'ai développé, je ne me sent pas pour autant libéré. Je suis conscient mais pas l'ombre d'une liberté par ici.
Il y a autre chose. J'ai sans cesse le sentiment dans les discutions avec les gens qui m'entour, de me rabaisser à un niveau de conscience qui n'est pas le mien. Je tante tant bien que mal de ressembler à un humain classique, de répondre convenablement aux questions, de donner l'impression que je m'implique volontairement dans les discutions mais en vérité je suis happé par une espèce de vide, de néant. J'ai même besoin de me concentrer énormément sur la discutions pour essayé de paraître humain normal. Car en vérité, c'est le silence qui m'absorbe. Mon cerveau n'est pas agité. Il est parfois totalement vide et peut importe les sujets de discutions, je n'ai aucun désire de m'impliquer bien que certains sujet abordés aujourd'hui dans les discutions était des sujet sur lesquels je pouvais facilement renchérire il y a encore quelques années. J'ai comme le sentiment de devoir toujours faire semblant pour paraitre "humain". Mais je ne me sent plus humain.
Si on me disait aujourd'hui "tu peux quitter ton travail, tu ne dépend plus d'horraires" etc...etc... je crois que je serai un grand contemplateur. Je peux rester observer un paysage seul pendant des heures, observer les humains parler, marcher, danser pendant des heures et y prendre un véritable plaisir. Mais j'ai de plus en plus le sentiment qu'il est difficile de rentrer en relation avec les humains. C'est comme si l'on était plus de la même espèce et ca me fait horriblement souffrir.
Je pense pourtant que si j'étais entouré de gens conscient, le désire de recommuniquer reviendrait.
Voilà, j'ai fais un peu bref car un peu pris par le temps, mais vraiment besoin de m'exprimer.
Je suis preneur pour tout avis sur mon sujet. Si jamais quelqu'un à déjà vécu ma situation, je serai ravi d'échanger avec cette personne et se serait encore mieux avec une personne qui s'en ai sortit.
Peut-etre que je suis totalement dans le faux, dans se cas, n'hésitez pas à me donner vos avis.
Merci de m'avoir lu
Très bonne journée |
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riseohms
Inscrit le: 30 Nov 2009 Messages: 4333 Localisation: paris
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Posté le: Ma 06 Fév 2018 14:52 Sujet du message: |
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bienvenue Pachyra
merci pour ton témoignage
en attendant des réactions à ton post
je te conseille de lire le sujet éveil et disparition du moi
http://www.cafe-eveil.org/forum/viewtopic.php?t=2155
dans lequel E témoigne d'une expérience de la conscience proche de la tienne
une conscience qui d'abord nous met en retrait du monde ,
c'est ce que Cricri appelle l'éveil froid , c'est ce que tu sembles vivre
mais il y a aussi dans une deuxième phase , un éveil chaud qui unit la conscience au monde et aux autres
Joël _________________ l’éveil c'est l'esprit qui, libre de tout objet ,reposant en soi et accueillant tout, se révèle à lui-même |
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pachyra
Inscrit le: 06 Fév 2018 Messages: 8
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Posté le: Ma 06 Fév 2018 17:25 Sujet du message: |
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Merci Risehoms. Effectivement je me reconnais dans ce que décrit E. Cela s'éclaire un peu mieux. |
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daniel
Inscrit le: 15 Fév 2006 Messages: 8606 Localisation: belgique
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Posté le: Ma 06 Fév 2018 17:46 Sujet du message: |
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Bonsoir Pachyra !
D'où vient ton pseudo, que sgnifie-t-il !?
As-tu l'impression de dépendre des autres, n'est-ce pas là, ta dernière dépendance pour tenter de kiffer la vie !? Il ne faut rien attendre des autres, s'ouvrir aux autres, sans rien attendre en retour, c'est le secret ! |
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joaquim Administrateur
Inscrit le: 06 Août 2004 Messages: 5646 Localisation: Suisse
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Posté le: Ma 06 Fév 2018 22:16 Sujet du message: |
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pachyra a écrit: | A force de m'observer, je vois tout en temps réel. Je vois cette machine qu'est le mental opperer à chaques instants. J'ai également conscience du jugement que je porte aux divers pensées qui me passent par la tete. Je suis conscient de se "moi" qui dit "vivement que cette pensée fiche le camps", "vivement que cette sensation de déprime cesse". Je vois tout cela. |
Bonjour pachyra,
Merci pour ton témoignage. Tu as fait visiblement un énorme travail de prise de conscience et de détachement. On a souvent tendance à assimiler détachement et lâcher-prise. Et dans une certaine mesure c'est juste. Mais d'un autre point de vue, le détachement, c'est aussi une forme de contrôle. Maintenir à distance les émotions, c'est d'une certaine manière les contrôler. Les émotions, c'est un peu comme un cheval sauvage : on peut se laisser emporter par lui, ou on peut le parquer dans un enclos. Le détachement, c'est le parquer dans un enclos. Mais alors, on ne dispose plus de sa force. Quand tu dis : "vivement que cette sensation de déprime cesse", tu pars de l'idée que la déprime serait une construction mentale, et qu'il suffirait de s'en détacher pour qu'elle disparaisse. Cela peut être, mais plus profondément, la déprime, c'est la perte du lien avec la source de la vie. Or la source de la vie, c'est le cheval, ce sont les émotions. De sorte que lorsqu'une sensation de déprime se manifeste, ce n'est pas en t'en détachant que tu parviendras à l'oublier, puisqu'elle naît justement de l'excès de détachement. Ce dont il s'agit, c'est de monter le cheval. Se mettre en selle, pour être porté par l'énergie de la vie. Cela demande une autre forme d'équilibre entre le contrôle et le lâcher-prise, qui ne consiste pas seulement à se détacher, mais aussi à s'engager ― sans pour autant se laisser simplement emporter. Tu dis que tu as un tempérament à vite t'énerver, et à te laisser emporter par tes émotions. Tu as déjà fait un travail considérable pour ne plus te laisser emporter, semble-t-il. Il te reste à cesser de fuir tes émotions, à les apprivoiser, et à avoir assez confiance en toi, et en elles, pour oser les chevaucher. |
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Rezkallah
Inscrit le: 02 Nov 2014 Messages: 378
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Posté le: Me 07 Fév 2018 0:47 Sujet du message: |
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J'ai dû, au bout de nombreuses tentatives, me rendre à l'évidence, que c'était moi qui appelais, ces émotions grisâtres, j'en étais addict, tributaires, et surtout ne connaissais rien d'autre à quoi m'accrocher. Elles me rendaient vivant, me rassuraient, plus que tout ce que je connaissais, disponibles, illimité, en phase avec ma réalité. Cependant la vie est changement, variation, et l'on tend, du négatif vers le positif, sous peine de pourrir son âme...
La conscience de soi, demande une sincérité accru qui nécessite une vision claire des différentes parties de son êtres.
Car nous sommes à la fois, héros, victime, bourreau, éveillé, endormi, spectateur...tel est l'infini de conscience que nous sommes.
Amicalement. |
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pachyra
Inscrit le: 06 Fév 2018 Messages: 8
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Posté le: Me 07 Fév 2018 13:05 Sujet du message: |
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daniel a écrit: | Bonsoir Pachyra !
D'où vient ton pseudo, que sgnifie-t-il !?
As-tu l'impression de dépendre des autres, n'est-ce pas là, ta dernière dépendance pour tenter de kiffer la vie !? Il ne faut rien attendre des autres, s'ouvrir aux autres, sans rien attendre en retour, c'est le secret ! |
Pachyra est le nom d'une plante. Peut-être que parfois oui j'attend des autres. Tu a raison, il ne faut pas attendre des choses en retour. J'arrive tout de même de mieux en mieux a etre moins exigeant sur les éléments qui m'entoure. |
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pachyra
Inscrit le: 06 Fév 2018 Messages: 8
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Posté le: Me 07 Fév 2018 13:10 Sujet du message: |
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joaquim a écrit: | pachyra a écrit: | A force de m'observer, je vois tout en temps réel. Je vois cette machine qu'est le mental opperer à chaques instants. J'ai également conscience du jugement que je porte aux divers pensées qui me passent par la tete. Je suis conscient de se "moi" qui dit "vivement que cette pensée fiche le camps", "vivement que cette sensation de déprime cesse". Je vois tout cela. |
Bonjour pachyra,
Merci pour ton témoignage. Tu as fait visiblement un énorme travail de prise de conscience et de détachement. On a souvent tendance à assimiler détachement et lâcher-prise. Et dans une certaine mesure c'est juste. Mais d'un autre point de vue, le détachement, c'est aussi une forme de contrôle. Maintenir à distance les émotions, c'est d'une certaine manière les contrôler. Les émotions, c'est un peu comme un cheval sauvage : on peut se laisser emporter par lui, ou on peut le parquer dans un enclos. Le détachement, c'est le parquer dans un enclos. Mais alors, on ne dispose plus de sa force. Quand tu dis : "vivement que cette sensation de déprime cesse", tu pars de l'idée que la déprime serait une construction mentale, et qu'il suffirait de s'en détacher pour qu'elle disparaisse. Cela peut être, mais plus profondément, la déprime, c'est la perte du lien avec la source de la vie. Or la source de la vie, c'est le cheval, ce sont les émotions. De sorte que lorsqu'une sensation de déprime se manifeste, ce n'est pas en t'en détachant que tu parviendras à l'oublier, puisqu'elle naît justement de l'excès de détachement. Ce dont il s'agit, c'est de monter le cheval. Se mettre en selle, pour être porté par l'énergie de la vie. Cela demande une autre forme d'équilibre entre le contrôle et le lâcher-prise, qui ne consiste pas seulement à se détacher, mais aussi à s'engager ― sans pour autant se laisser simplement emporter. Tu dis que tu as un tempérament à vite t'énerver, et à te laisser emporter par tes émotions. Tu as déjà fait un travail considérable pour ne plus te laisser emporter, semble-t-il. Il te reste à cesser de fuir tes émotions, à les apprivoiser, et à avoir assez confiance en toi, et en elles, pour oser les chevaucher. |
Je vois tout a fait ou tu veux en venir. Se detacher du détachement, de manière naturelle, sans conflit de penser.... Autrement dit...juste «etre». Je sens que quelque chose vient déjà.
Merci pour ton commentaire. |
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pachyra
Inscrit le: 06 Fév 2018 Messages: 8
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Posté le: Me 07 Fév 2018 13:15 Sujet du message: |
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Rezkallah a écrit: | J'ai dû, au bout de nombreuses tentatives, me rendre à l'évidence, que c'était moi qui appelais, ces émotions grisâtres, j'en étais addict, tributaires, et surtout ne connaissais rien d'autre à quoi m'accrocher. Elles me rendaient vivant, me rassuraient, plus que tout ce que je connaissais, disponibles, illimité, en phase avec ma réalité. Cependant la vie est changement, variation, et l'on tend, du négatif vers le positif, sous peine de pourrir son âme...
La conscience de soi, demande une sincérité accru qui nécessite une vision claire des différentes parties de son êtres.
Car nous sommes à la fois, héros, victime, bourreau, éveillé, endormi, spectateur...tel est l'infini de conscience que nous sommes.
Amicalement. |
Tout est là. Et notre être tout entier est constitué de celà. Si je comprends bien, il faut laisser vivre tout cela dans la conscience et l'intelligence.
Juste voir, sans que celui qui voit soit confondu avec un personnage.
C'est ce que tu veux dire? |
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riseohms
Inscrit le: 30 Nov 2009 Messages: 4333 Localisation: paris
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Posté le: Me 07 Fév 2018 14:09 Sujet du message: |
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bonjour Pachyra
Joaquim a écrit: | Tu dis que tu as un tempérament à vite t'énerver, et à te laisser emporter par tes émotions. Tu as déjà fait un travail considérable pour ne plus te laisser emporter, semble-t-il. Il te reste à cesser de fuir tes émotions, à les apprivoiser, et à avoir assez confiance en toi, et en elles, pour oser les chevauche |
oui Joaquim a raison de t'encourager à accepter tes émotions
je pense qu'il faut aussi les comprendre
car ces émotions qu'il faut accepter sont aussi le fruit de nos refus
et donc de la pensée ou plus exactement de jugements dans la pensée.
il n' a pas d’émotion sans un jugement derrière.
c'est donc ce jugement dont il faut prendre conscience.
un jugement n'est pas une pensée dont il faudrait se détacher mais une manière de penser , c'est un acte .
un acte n'apparait pas à l'esprit mais fait apparaitre ,
il fait apparaitre des pensées et des émotions ,positives ou négatives.
le refus est un acte comme l'acceptation .
et nous sommes responsables de nos actes ,
nous avons le choix de refuser ou d'accepter ce qui est
le refus nous enferme et donc nous limite, l'acceptation nous libère et nous ouvre à l'illimité .
Un jugement est par nature dualiste .
ainsi par rapport au couple plaisir/ douleur , nous allons préférer ce qui nous fait du bien et plaisir à ce qui nous fait du mal et qui est douleur
or dans la vie , on ne peut échapper aux moments inconfortable et douloureux.
c'est le refus de l' aspect négatif de la vie qui va ajouter de la souffrance à la douleur inévitable.
l'acceptation dont parle Joaquim c'est aussi l’équanimité dans le jugement , qui nous permet de dépasser la dualité plaisir/ douleur .
l’équanimité revient à annuler le jugement
le jugement divise et engendre de la tristesse
l’équanimité unifie et engendre de la joie
Joël _________________ l’éveil c'est l'esprit qui, libre de tout objet ,reposant en soi et accueillant tout, se révèle à lui-même |
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Rezkallah
Inscrit le: 02 Nov 2014 Messages: 378
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Posté le: Me 07 Fév 2018 14:18 Sujet du message: |
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pachyra a écrit: | Rezkallah a écrit: | J'ai dû, au bout de nombreuses tentatives, me rendre à l'évidence, que c'était moi qui appelais, ces émotions grisâtres, j'en étais addict, tributaires, et surtout ne connaissais rien d'autre à quoi m'accrocher. Elles me rendaient vivant, me rassuraient, plus que tout ce que je connaissais, disponibles, illimité, en phase avec ma réalité. Cependant la vie est changement, variation, et l'on tend, du négatif vers le positif, sous peine de pourrir son âme...
La conscience de soi, demande une sincérité accru qui nécessite une vision claire des différentes parties de son êtres.
Car nous sommes à la fois, héros, victime, bourreau, éveillé, endormi, spectateur...tel est l'infini de conscience que nous sommes.
Amicalement. |
Tout est là. Et notre être tout entier est constitué de celà. Si je comprends bien, il faut laisser vivre tout cela dans la conscience et l'intelligence.
Juste voir, sans que celui qui voit soit confondu avec un personnage.
C'est ce que tu veux dire? |
On aime tout ce qui nous fait sentir vivant, la douleur et la souffrance, même si on se le cache à soi-même.
C'est la perte de l'intensité qui nous effrai.
Le vide. Le néant.
Si dans un geste d'intelligence je remerciais ma peine, ma douleur de faire sentir vivant, elle cesserai sur le champ.
Dans la vie moins on es conscient, plus on s'amuse |
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riseohms
Inscrit le: 30 Nov 2009 Messages: 4333 Localisation: paris
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Posté le: Me 07 Fév 2018 14:59 Sujet du message: |
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bonjour Rez
Rezkallah a écrit: |
On aime tout ce qui nous fait sentir vivant, la douleur et la souffrance, même si on se le cache à soi-même.
C'est la perte de l'intensité qui nous effrai.
Le vide. Le néant.
Si dans un geste d'intelligence je remerciais ma peine, ma douleur de faire sentir vivant, elle cesserai sur le champ.
Dans la vie moins on est conscient, plus on s'amuse |
précisons que ce que tu appelles ici conscience est la conscience réflexive, celle qui nous met à distance de ce dont on est conscient et donc reproduit la séparation sujet objet , elle reste une conscience intellectuelle , c'est une connaissance .
la conscience en jeu dans l’éveil est une conscience pré-réflexive, immédiate , directe , non intellectuelle qui est de l'ordre de la présence et qui nous fait être ce dont on est conscient, elle est ouverture et annule la distance ou séparation entre le sujet et l'objet
cette conscience est acceptation et amour
Joël _________________ l’éveil c'est l'esprit qui, libre de tout objet ,reposant en soi et accueillant tout, se révèle à lui-même |
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Rezkallah
Inscrit le: 02 Nov 2014 Messages: 378
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Posté le: Me 07 Fév 2018 15:09 Sujet du message: |
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riseohms a écrit: | bonjour Rez
Rezkallah a écrit: |
On aime tout ce qui nous fait sentir vivant, la douleur et la souffrance, même si on se le cache à soi-même.
C'est la perte de l'intensité qui nous effrai.
Le vide. Le néant.
Si dans un geste d'intelligence je remerciais ma peine, ma douleur de faire sentir vivant, elle cesserai sur le champ.
Dans la vie moins on est conscient, plus on s'amuse |
précisons que ce que tu appelles ici conscience est la conscience réflexive, celle qui nous met à distance de ce dont on est conscient et donc reproduit la séparation sujet objet , elle reste une conscience intellectuelle , c'est une connaissance .
la conscience en jeu dans l’éveil est une conscience pré-réflexive, immédiate , directe , non intellectuelle qui est de l'ordre de la présence et qui nous fait être ce dont on est conscient, elle est ouverture et annule la distance ou séparation entre le sujet et l'objet
cette conscience est acceptation et amour
Joël |
Bonjour Rise
Chui content de te lire, ça me manquait.
Oui, la conscience réflexive, n'est elle pas tout ce qu'on a finalement.
Sans reflet il n'y a rien a voir.
La conscience primordiale celle-ci ne dépend pas de nous, elle est, c'est un Oui automatique à tout, inconditionnel. Nous en tant qu'agent transmetteur nous avons toute latitude d'épouser les formes des différentes consciences qui constituent notre être. |
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riseohms
Inscrit le: 30 Nov 2009 Messages: 4333 Localisation: paris
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Posté le: Me 07 Fév 2018 15:55 Sujet du message: |
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Rezkallah a écrit: |
Bonjour Rise
Chui content de te lire, ça me manquait.
Oui, la conscience réflexive, n'est elle pas tout ce qu'on a finalement.
Sans reflet il n'y a rien a voir.
La conscience primordiale celle-ci ne dépend pas de nous, elle est, c'est un Oui automatique à tout, inconditionnel. Nous en tant qu'agent transmetteur nous avons toute latitude d'épouser les formes des différentes consciences qui constituent notre être. |
idem
oui mais cette conscience primordiale, c'est ce que l'on est ,avant d’être un agent transmetteur que nous sommes aussi .
c'est notre conscience immédiate avant que le feedback de la conscience réflexive ne s'effectue.
les deux ne s'opposent pas, elles sont en quelque sorte parallèles
et en même temps c'est une même conscience, aucune dualité _________________ l’éveil c'est l'esprit qui, libre de tout objet ,reposant en soi et accueillant tout, se révèle à lui-même |
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Rezkallah
Inscrit le: 02 Nov 2014 Messages: 378
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Posté le: Me 07 Fév 2018 16:53 Sujet du message: |
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riseohms a écrit: | Rezkallah a écrit: |
Bonjour Rise
Chui content de te lire, ça me manquait.
Oui, la conscience réflexive, n'est elle pas tout ce qu'on a finalement.
Sans reflet il n'y a rien a voir.
La conscience primordiale celle-ci ne dépend pas de nous, elle est, c'est un Oui automatique à tout, inconditionnel. Nous en tant qu'agent transmetteur nous avons toute latitude d'épouser les formes des différentes consciences qui constituent notre être. |
idem
oui mais cette conscience primordiale, c'est ce que l'on est ,avant d’être un agent transmetteur que nous sommes aussi .
c'est notre conscience immédiate avant que le feedback de la conscience réflexive ne s'effectue.
les deux ne s'opposent pas, elles sont en quelque sorte parallèles
et en même temps c'est une même conscience, aucune dualité |
c'est l'erreur de tout chercheur, opposer ses deux consciences. L'une n'est pas plus noble que l'autre. |
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