Regards sur l'éveil
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didier
Inscrit le: 18 Fév 2018 Messages: 3030 Localisation: Région Parisienne
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Posté le: Je 09 Août 2018 12:26 Sujet du message: Au-delà de l'éveil |
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Bonjour tout le monde,
Peut-il exister une perspective au-delà de l’éveil ? La question est sûrement mal posée, mais tout cela me paraît essentiel.
L’éveil en un individu fait, si j’ai bien compris, disparaître la personne, illusion créée par l’ego. L’individu perçoit/vit/sait alors qu’il n’est pas limité à la personne qu’il croyait être jusque-là mais qu’il est en même temps l’absolu non manifesté ainsi que présence dans la manifestation liée à un corps/esprit qui, du fait de la disparition de toute dualité, est aussi totalement lui-même. Le sens de la séparation entre l’autre et soi-même a totalement disparu, l’autre étant vu comme soi-même. La disparition de l’illusion de la séparation s’accompagne d’une joie d’exister qui n’est plus masquée par les perturbations égotiques. Cette plénitude n’a besoin de rien d’autre et la vie qui se met à être vécue d’une manière plus intense se suffit totalement à elle-même et est en même temps (au dire de nombreux sages de la non-dualité), elle aussi, perçue comme une illusion.
La motivation égotique pour toute recherche, qui aurait pu exister auparavant, ne peut donc qu’avoir disparu, semblant signer là, au dire de nombreux sages de la non-dualité, tout abandon de toute recherche devenue totalement illusoire, elle aussi. Donc question perspective pour un après éveil, cela semble plutôt a priori mal parti et perspective pour qui et pour quoi faire ? Je suis conscient de la difficulté de la tâche qui pourra paraître totalement absurde ou illusoire à certains.
Se pourrait-il donc que tout cela ait un sens qui transcende la perception d’un individu ayant connu l’éveil (malgré que pour lui cette question du sens ait de grandes chances de ne pas avoir de sens) ?
En fait, je vois une ouverture possible mais qui risque de ne pas convenir à tout le monde. Toute perception ou même aperception s’effectue dans le contexte d’un corps/esprit possédant des limites. L’éveil aurait-il la vertu de faire disparaître ces limites ? Toute interprétation de ce qui est de nature ontologique ne peut-être qu’assujetti aux limites du mental humain ; ce qui explique d’ailleurs toutes ces divergences que l’on peut trouver dans les diverses philosophies et religions. En quoi cela ne pourrait-il pas concerner aussi la «philosophie » de la non-dualité ?
Ce qui est vécu ontologiquement peut-il même réellement constituer la totalité de la réalité, aussi sublime cela puisse-t-il être ? Oui, répondra celui qui fera de ce vécu la réalité mais n’est-ce pas là en s’emprisonnant soi-même dans ce que l’on considère, peut-être de façon erronée, comme étant l'expression de la totalité de l’Etre ? Ma perception de « je suis Dieu » m’en donne-t-il réellement tous les attributs ? Seul « celui » qui peut créer un univers tel que le nôtre peut, à mon avis, se prévaloir de cette totale identité ; Croire autre chose ne peut être qu’une illusion.
Pourquoi Dieu se manifesterait-il d’ailleurs totalement en chacun de nous ? Pour cela, il me parait plus approprié de dire « Dieu est Je », où Dieu apparait comme seul sujet réel, « Je » étant Dieu limité au contexte de ce corps/esprit, plutôt que « Je suis Dieu » d’où l’on pourrait injustement déduire que la totalité de Dieu se manifeste en ce corps/esprit. En fait, seuls « Je suis » et « Je ne suis pas » ne me semblent pas tributaires de la manifestation.
Dans cette perspective l’évolution prend tout son sens car elle a pour principal objet de manifester Dieu de plus en plus totalement dans ce monde phénoménal non séparé de lui-même. |
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Christophe
Inscrit le: 16 Mai 2018 Messages: 939
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Posté le: Je 09 Août 2018 16:32 Sujet du message: |
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C'est la conscience de la mort qui nous fait nous aimer.
La pleine conscience de la mort nous permet d'aimer pleinement.
Sans plus recourir à de quelconques stratégies d'évitement pour nous la masquer, nous devenons également pleinement conscient.
Voilà ce qu'est l'éveil.
L'acceptation de notre extinction ferme et définitive.
Ici. Maintenant.
Alors nous n'avons plus peur du seul sens qui reste à notre vie : l'amour. |
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marie
Inscrit le: 25 Mai 2011 Messages: 2098 Localisation: Bruxelles
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Posté le: Je 09 Août 2018 17:18 Sujet du message: Re: Au-delà de l'éveil |
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didier a écrit: | Bonjour tout le monde,
Peut-il exister une perspective au-delà de l’éveil ? La question est sûrement mal posée, mais tout cela me paraît essentiel.
Pourquoi Dieu se manifesterait-il d’ailleurs totalement en chacun de nous ? Pour cela, il me parait plus approprié de dire « Dieu est Je », où Dieu apparait comme seul sujet réel, « Je » étant Dieu limité au contexte de ce corps/esprit, plutôt que « Je suis Dieu » d’où l’on pourrait injustement déduire que la totalité de Dieu se manifeste en ce corps/esprit. En fait, seuls « Je suis » et « Je ne suis pas » ne me semblent pas tributaires de la manifestation.
Dans cette perspective l’évolution prend tout son sens car elle a pour principal objet de manifester Dieu de plus en plus totalement dans ce monde phénoménal non séparé de lui-même. |
Bonjour Didier et à tous
il me semble que ça évolue au niveau des enseignements d'éveil
Par exemple Eckhart Tolle qui est devenu le plus connu en occident depuis déjà bien des années, il me semble qu'il va plus loin au niveau du concret
Citation: | voilà son dernier programme
What is The Eckhart Tolle School of Awakening?
In many ways, The Eckhart Tolle School of Awakening is a bridge between spiritual theory and the actual experience of the journey of awakening. In this new curriculum taught by Eckhart and Kim, you will learn:
The essence of spiritual awakening and the specific obstacles we may encounter
How to go deeper into the field of stillness and live in a state of inner peace
How to go beyond suffering and experience the next phase of conscious evolution
How to live from a place of rootedness in the deep "I" of timeless Being
Visualizing and creating from the depth of your Being
If you are new to a spiritual path, this program will help you stabilize your commitment to awakening.
If you’re far down the spiritual path, this program will help you to embody transformation in the form of contribution and service in the world. |
Donc il dit que
Si vous êtes profondément loin dans le chemin spirituel, ce programme vous aidera à incarner la transformation dans la forme de contribution et de service dans le monde.
Ceci me semble nouveau dans son enseignement
Et c'est aussi le cas avec Bentino Massaro qui a ses élèves les plus avancés dans l'éveil, propose des programmes de lieders orientés vers une élévation de la civilisation. Même si plusieurs l'ont critiqué , j'estime que cette initiative est essentielle dans cette période de changements que nous vivons dans le monde. |
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daniel
Inscrit le: 15 Fév 2006 Messages: 8602 Localisation: belgique
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Posté le: Je 09 Août 2018 17:33 Sujet du message: |
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Selon, comment, se comporteront ces leaders éveillés, on verra s'ils le sont ,vraiment, ou si, ils en valent le détour !?
Je rêve d'un monde sans leader ! |
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marie
Inscrit le: 25 Mai 2011 Messages: 2098 Localisation: Bruxelles
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Posté le: Je 09 Août 2018 18:03 Sujet du message: |
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daniel a écrit: | Selon, comment, se comporteront ces leaders éveillés, on verra s'ils le sont ,vraiment, ou si, ils en valent le détour !?
Je rêve d'un monde sans leader ! |
Je rêve d'un monde sans argent et sans gouvernement |
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daniel
Inscrit le: 15 Fév 2006 Messages: 8602 Localisation: belgique
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Posté le: Je 09 Août 2018 18:08 Sujet du message: |
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Et bien à deux, on fait la paire ... on peut se complète !
Ce que je propose : le fédéralisme libertaire :
Le fédéralisme libertaire veut cimenter la société par un lien social dont l'élément essentiel est l'adhésion à des projets et à des oeuvres communes. C'est une nouvelle conception du contrat social, sur la base du volontariat et non de la coercition.
Politiquement, le fédéralisme libertaire condamne toute puissance militaire et toute institution policière ; il est l'ennemi du centralisme qui conduit à l'asservissement.
Fédérer, d'un point de vue anarchiste, c'est créer des fédérations à tous les niveaux, en généralisant le principe de la libre association. Il s'agit de coordonner des systèmes autogérés, des petites collectivités aux regroupements les plus vastes, et non pas d'agglomérer des institutions organisées sur un mode autoritaire.
LA COORDINATION SANS ETAT
C'est souvent le manque d'organisation structurée qui permet au premier quidam venu d'imposer son autorité et d'être proclamé, suivant les époques: roi, ayatollah ou président.
Le Fédéralisme libertaire reconnaît dans toute société une multitude d'êtres, individus et collectivités ayant chacun des aspirations particulières et un rôle propre.
C'est pourquoi doit être reconnue à chacune et à chacun l'autonomie la plus large possible ainsi que la possibilité de s'organiser, de se gérer et de s'administrer comme bon lui semble sans qu'un organe "supérieur" lui dicte ce qui est "bon" ou "juste".
L'autonomie a bien sûr ses limites, qui sont le respect de la cohésion de l'ensemble de la société et le non-exercice du pouvoir d'un groupe sur un autre.
Nous voyons donc que contrairement à l'organisation étatique, l'autonomie ou la liberté d'autrui n'est nullement une borne. Mais cette autonomie n'est pas suffisante: l'entraide est nécessaire. Elle exige de chacune et de chacun que le contrat librement consenti d'égal à égal remplace la loi édictée et imposée par une seule ou un seul. Elle exige également que chacune et chacun (collectivité ou individualité) participe aux décisions communes.
Ces différents facteurs combinés transformeraient notre vie de façon radicale en remplaçant le pouvoir de quelques unes ou quelques uns sur toutes et tous par une organisation qui, seule, est à même de composer la société sans la paralyser.
UNE DOUBLE DIMENSION
Si l'on observe la vie sociale, nous pouvons constater que, d'un côté, nous vivons toutes et tous dans des "lieux": une ville, une région ; de l'autre, nous exerçons des activités spécifiques: notre métier, nos études, notre art, et sur un plan plus ludique, nos loisirs.
Le fédéralisme doit intégrer cette double dimension: nous mettrions en place, sur un plan "géographique", des fédérations communales, régionales, puis inter-communales et inter-régionales, et, parallèlement à ces collectivités, existeraient des fédérations de travailleurs(ses), par branche professionnelle, par métier, par type de production et de service.
Pour être encore plus concret, il y aurait des fédérations du bâtiment, de la construction métallurgique, de l'industrie électrotechnique et de la l'agro-alimentaire, des transports, des services (nettoyage, surveillance technique pour la sécurité des installations, conseil et ingénierie)...
Nous devons également compter avec les multiples associations particulières qui complèteraient l'architecture de la société et qui seraient des actrices irremplaçables du mouvement social et de la convivialité (on ne peut en effet imaginer une société qui ne serait faite que "d'institutions" bien huilées !).
LA COOPERATION ENTRE LES FEDERATIONS
Ce double fédéralisme ne doit cependant pas nous laisser penser qu'il y aurait une frontière entre les fédérations de communes et les fédérations de travailleurs(ses). Elles seraient au contraire, et par la force des choses, étroitement imbriquées.
En ce qui concerne l'organisation de la répartition des biens, elle serait prise en charge par des fédérations de consommateurs(trices) créées au sein des communes. Les fédérations de travailleurs(ses) livreraient les produits à des organismes communaux qui géreraient un réseau de dépôts, autogéré-e-s par les habitants(tes), par quartiers, villages, etc...
Car s'il faut bien que des travailleurs(ses) s'emploient à assurer le fonctionnement quotidien de ces structures, leur particularité serait d'être contrôlées directement par les individus qui s'y inscriraient. Ces 2 sortes de fédérations, de production et de consommation, seraient en relation constante, afin de garantir l'adéquation entre "l'offre" et "la demande".
Sur le plan politique, les communes et leurs fédérations sont appelées à être des lieux de débats par le biais de forums locaux, ouverts à toutes et à tous sans distinction (réflexions sur les problèmes rencontrés, expression des critiques et des propositions, élaboration de projets...).
FEDERALISME LIBERTAIRE ET MANDATEMENTS
Le fédéralisme libertaire ne va pas sans l'autogestion qui est la prise en main, concrète et quotidienne, par les individus et les collectivités d'individus, de la vie sociale, économique, politique et culturelle.
Dans ce système, où il n'y a ni économie de marché ni planification autoritaire, c'est la population qui décide et valide les grandes orientations, lors d'assemblées des Fédérations, de réunions de Communes, de Régions, etc.
Comme il est impossible que tout le monde s'occupe de tout, des individus sont mandatés pour coordonner la mise en application des politiques ainsi définies et des équipes sont chargées d'étudier et de préparer des projets, d'entretenir les relations entre les fédérations et de faire circuler l'information.
Si les mandaté(e)s prennent des initiatives, ils/elles le font dans le strict cadre de leurs mandats, ils/elles n'ont pas de pouvoir décisionnel à proprement parler. Ils/elles ne disposent d'aucun moyen coercitif pour imposer ces décisions et peuvent être révoqué(e)s à tout moment s'ils/elles ne respectent pas leurs obligations.
POUR LE FEDERALISME LIBERTAIRE
Que personne ne décide à notre place !
Organisons la solidarité et l'entraide entre les travailleurs(ses) contre le patronat et les bureaucrates.
Préparons-nous à remplacer l'Etat, institution parasite et étouffante par une organisation fédéraliste des différents secteurs de la société.
Demain, gérons nous-mêmes, directement, notre travail.
Supprimons les inégalités sociales et économiques.
Après l'échec à l'Ouest et à l'Est de toutes les doctrines autoritaires (démocratiques ou dictatoriales) luttons pour une société libertaire !
Débarrassons-nous du patronat et des politiciens(nnes) !
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KIYA
Inscrit le: 20 Fév 2014 Messages: 2197
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Posté le: Je 09 Août 2018 18:36 Sujet du message: |
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Je rêve d'un monde à échelle humaine
Constitué de communautés autonomes ,pacifiques, et liées entre elles par un pacte d'échange et d’entraide. Ce monde existe... il reste à développer. |
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daniel
Inscrit le: 15 Fév 2006 Messages: 8602 Localisation: belgique
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Posté le: Je 09 Août 2018 18:40 Sujet du message: |
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Ôuais ! On se rejoint ! |
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marie
Inscrit le: 25 Mai 2011 Messages: 2098 Localisation: Bruxelles
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Posté le: Je 09 Août 2018 20:15 Sujet du message: |
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Oui les villages ou quartier de ville commentaires ça me semble une bonne échelle et ils pourraient s'associer etc...
En transitant vers le monde sans argent on pourrait passer par le payement d'une rente citoyenne inconditionnelle permettant à tous les citoyens du monde de vivre correctement, et biensûr ceux qui veulent travailler seront payés plus , les autres pourraient participer bénévolement à des projets innovants et les projets qui s'avèrent vraiment intéressants pourront devenir des modèles à reproduire... la première chose à transformer c'est l'enseignement pour les enfants qui n'est plus adapté pour notre époque. |
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Alain V
Inscrit le: 24 Fév 2007 Messages: 5927
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Posté le: Je 09 Août 2018 22:24 Sujet du message: |
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Il y a de bonnes idées dans ce que vous exposez.
À creuser !
Cependant pour moi l'argent ne représente pas un mal absolu, c'est simplement un outil.
Le problème c'est l'usage intensif de '' l'argent pour l'argent ''.
Mais autrement c'est simplement un outil de régulation.
Ensuite OK, plus de police ni d'armée.
Une simple question : comment nous defendrons nous des prédateurs ?
( prédateurs : ceux qui ne nous aiment pas, ceux qui aiment fouttre la merde ou, plus radicalement, ceux qui voudraient notre perte ). |
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daniel
Inscrit le: 15 Fév 2006 Messages: 8602 Localisation: belgique
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Posté le: Je 09 Août 2018 22:44 Sujet du message: |
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Après maintes discussion, les anarchistes ont du se résoudre à garder une police ...
De la police anarchiste
Plus encore que la justice, la police, dans l’idéal, ne devrait plus être nécessaire. L’idéal d’Utopie ne sera probablement jamais atteint ; en attendant, il faut vivre en s’en rapprochant. Même durant le bref été de l’anarchie, en Catalogne, la police ne disparut pas [11]. Il faut donc, pour éviter que ne réapparaissent les travers du droit de la force régalienne, que les citoyens conçoivent une police différente, une police qui soit leur émanation par élection ou tirage au sort, et qu’ils contrôlent complètement par des mandats précis et la révocabilité [12]. Une police dont la mission sera de ne jamais intervenir quand des solutions pacifiques seront possibles, dont la seule finalité sera la protection de la population contre les faiblesses inhérentes à l’être humain. Évidemment, une délégation de la police aura pour but, comme dans toutes les sociétés, de protéger l’ordre nouveau, serait-il révolutionnaire et anarchiste, contre les agissements de la contre-révolution qui, n’en doutons pas, sera longtemps active et probablement cruelle ; autant dire que, là aussi, les procédures de désignation, de mandat, de contrôle et de révocation devront être drastiques pour éviter les dérapages que connurent les milices lors des révolutions passées [13].
Hè |
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Alain V
Inscrit le: 24 Fév 2007 Messages: 5927
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Posté le: Je 09 Août 2018 22:51 Sujet du message: |
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C'est pas gagné ! |
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daniel
Inscrit le: 15 Fév 2006 Messages: 8602 Localisation: belgique
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Posté le: Je 09 Août 2018 23:09 Sujet du message: |
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C'est une question de choix ! |
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joaquim Administrateur
Inscrit le: 06 Août 2004 Messages: 5644 Localisation: Suisse
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Posté le: Ve 10 Août 2018 0:01 Sujet du message: |
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Bonjour didier,
didier a écrit: | Ma perception de « je suis Dieu » m’en donne-t-il réellement tous les attributs ? Seul « celui » qui peut créer un univers tel que le nôtre peut, à mon avis, se prévaloir de cette totale identité ; Croire autre chose ne peut être qu’une illusion. |
"Je suis Dieu" : Dieu n'est dans cette phrase ni un attribut de "Je", ni une qualité de "Je", comme dans "Je suis grand", ou "Je suis Italien". "Je suis Dieu" ne se réfère pas à une perception par laquelle je me découvrirais être Dieu. Dieu n'est pas quelqu'un dans cette phrase, ni Je non plus, d'ailleurs. Ce qui apparaît, c'est qu'il n'y a rien d'autre que Je, que tout est Je, que Je suis l'être même qui fait que la réalité est. Ce qu'on peut résumer par la phrase : "Je suis Dieu". Mais il n'y a pas deux protagonistes, il n'y en a qu'un : l'être, à la fois sous la forme de "Je", de "suis", et de "Dieu". Mais c'est toujours le même être. Réaliser que c'est toujours le même être, c'est cela l'éveil.
didier a écrit: | Le sens de la séparation entre l’autre et soi-même a totalement disparu, l’autre étant vu comme soi-même. |
Ramana Maharshi avait atteint une réalisation bien plus haute que moi. Je ne suis pas Ramana Maharshi. Et pourtant, lorsqu'il dit "Atmanishta", "Je suis Atman", non seulement il me parle, mais il parle de ce que "Je suis", il parle de Brahman : "Le jiva [la personne individuelle], le monde et Dieu, tous trois sont des idées relatives. Aussi longtemps qu'il demeure un sens individuel de "je", ces trois demeurent aussi. Ils sont nés tous trois du sens individuel de "je", du mental. Si vous arrêtez le mental, les trois ne seront plus, mais Brahman seul demeurera, comme il demeure déjà maintenant."
Dire "Je suis Dieu" ne peut s'entendre qu'en comprenant que cela signifie en même temps : "Je ne suis rien", et "Seul Dieu est". Si je ne suis rien et que seul Dieu est, alors je suis Dieu. |
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sahaja
Inscrit le: 28 Fév 2006 Messages: 353
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Posté le: Ve 10 Août 2018 5:43 Sujet du message: |
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joaquim a écrit: |
Ramana Maharshi avait atteint une réalisation bien plus haute que moi. Je ne suis pas Ramana Maharshi. Et pourtant, lorsqu'il dit "Atmanishta", "Je suis Atman", non seulement il me parle, mais il parle de ce que "Je suis", il parle de Brahman : "Le jiva [la personne individuelle], le monde et Dieu, tous trois sont des idées relatives. Aussi longtemps qu'il demeure un sens individuel de "je", ces trois demeurent aussi. Ils sont nés tous trois du sens individuel de "je", du mental. Si vous arrêtez le mental, les trois ne seront plus, mais Brahman seul demeurera, comme il demeure déjà maintenant."
Dire "Je suis Dieu" ne peut s'entendre qu'en comprenant que cela signifie en même temps : "Je ne suis rien", et "Seul Dieu est". Si je ne suis rien et que seul Dieu est, alors je suis Dieu. |
bonjour Joaquim
pourquoi dire que Ramana avait atteint une réalisation bien plus haute que toi ?
qu'est-ce qui te fais pensé cela ?
est-ce vraiment comparable ?
pour moi il n'y a pas de degrés d’éveil ,peut être parle tu de sagesse ,mais ce ne sera que le jugement d'un autre ,vue de "l’extérieur".
chacun est libre de jugé de la "grandeur" de l’éveil d'un tel ou d'un tel selon les critères qui les intéresse mais cela signifie t'il vraiment quelque chose de réel ! je ne crois pas ..
je suis dieu,seul dieu est.
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