Regards sur l'éveil
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didier
Inscrit le: 18 Fév 2018 Messages: 3311 Localisation: Région Parisienne
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Posté le: Ve 11 Jan 2019 12:32 Sujet du message: S’éveiller au rêve, de Leo Hartong |
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S’éveiller au rêve – le présent d’une vie lucide, de Leo Hartong
Voici un livre très intéressant, écrit en 2001 par Leo Hartong, pour ceux qui veulent comprendre (intellectuellement évidemment et comme le précise l’auteur lui-même ce n’est qu’un doigt qui pointe vers la réalité) ce qu’est une perception non-duelle. Il nous présente, sans complaisance et en l’émaillant d’humour, ce qui me paraît être un regard assez complet sur le sujet. Voici, pour vous en faire une idée la présentation du livre, l’avant propos de Tony Parsons ainsi que le contenu du chapitre 15 trouvé sur le net :
Présentation 4ème de couverture :
Citation: | Dans un style concis, illustré de citations puisées dans l’univers des principales traditions spirituelles du monde, ce texte met en relief la concordance essentielle des diverses formes d”expression, passées et modernes, de la perspective non duelle. Les chapitres courts et bien rythmés nous conduisent à des interrogations justes et fécondes.
Idées reçues et notions erronées sont passées en revue sans complaisance et lestement évacuées dans ce précieux rappel de la véritable nature des choses, vif, concis et plein d’humour. L’auteur y brosse une synthèse claire et intelligente des énoncés contemporains de la non dualité la plus intransigeante et la plus pure.
Sa grande connaissance de l’hindouisme, du taoïsme, du bouddhisme, du soufisme et de la démarche chrétienne enrichit ces pages d’un éclairage traditionnel, émaillé d’images et de métaphores illustrant son propos de manière simple et directe. Également très averti des avancées de la physique moderne, il partage avec nous une compréhension qui élargit encore le cadre habituel de la pure vision métaphysique.
Mais le cadeau le plus précieux que nous offre l’auteur est peut-être la propre vision qui l’habite et qui apparaît modestement en filigrane de cet état des lieux - réussi - de l’advaita moderne. Doucement mais irrévocablement, cette vision s’empare du lecteur au fil des pages pour l'amener au seuil de l’éveil au rêve et lui proposer le précieux présent d’une vie lucide.
Ramesh Balsekar, Arnaud Desjardins, Eric Edelman, Tony Parsons, entre autres et pour citer les plus connus des lecteurs français, ont fait l'éloge de cette présentation d'un advaita contemporain, exprimé avec clarté et subtilement imprégné de la note singulière de son auteur.
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Avant propos de Tony Parsons :
Citation: | S'éveiller au rêve est rédigé avec une clarté de perception que l'on trouve rarement dans la multitude des publications qui, ces temps-ci, prétendent exprimer la sagesse.
La plupart des enseignements populaires traitant de l’illumination reposent sur l’idée erronée qu’il existe bel et bien un individu séparé pouvant prendre la décision d’atteindre, à travers l’effort et la purification, quelque chose que l’on appelle l’illumination. Cette approche prescriptive et orientée vers un objectif est évidemment très séduisante pour la mentalité gourou qui par-dessus tout s’applique à conserver son emprise en ajoutant simplement à la confusion ambiante. Du point de vue de la perception non-dualiste, toutefois, rien de tout cela n’est considéré comme pertinent, et Leo Hartong exprime les choses directement depuis le clair-azur du non-dualisle ; doucement, mais sans compromis, il amène les lecteurs à découvrir la nature originelle et éternelle de ce qu’ils sont.
Le livre commence d’excellente manière avec une définition claire de son intention. Tout au long des pages, on a l’impression d’une lettre décrite par un ami qui, sans brusquerie mais avec passion, souhaite rendre quelque chose absolument clair. Tandis qu’il nous communique sa perception du mystère, l’auteur illustre son propos de citations traditionnelles et contemporaines parfaitement appropriées.
En termes simples , c’est l’absence de recherche qui révèle la merveille de cela qui est déjà ; et bien que ce mystère, à la fois simple et prodigieux, soit impossible à exprimer, , suivre Leo dans l’exploration qu’il en fait est un pur bonheur. |
Chapitre 15 : Acceptation, amour inconditionnel, félicité, et tutti quanti :
Citation: | Acceptation, amour inconditionnel et félicité, autant de mots magiques bien connus de la plupart de ceux qui empruntent le chemin spirituel. Comme la plupart des mots, leur nature est quelque peu ambiguë. Séduisants, ils engendrent aussi d’immenses espérances. Ce sont là des choses que nous désirons mais qui, en même temps, peuvent paraître inaccessibles.
Je me souviens que dans mon enfance, on me disait que pour attraper un oiseau il fallait lui mettre du sel sur la queue. J’étais trop jeune pour me rendre compte que si je parvenais à le faire, c’est que j’avais déjà attrapé l’oiseau. Le même genre de paradoxe est inhérent aux concepts dont il est question dans ce chapitre. Par exemple, on ne peut parvenir à l’acceptation totale en s’échinant à changer les choses. Une telle tentative implique que nous n’acceptons pas ce qui est. Lorsque toute tentative cesse, l’acceptation totale est là et l’oiseau est déjà attrapé. Souvent les chercheurs ignorent ce paradoxe et continuent d’essayer avec l’espoir ou la conviction que si l’on parvient à accepter totalement ce qui est, la réalisation s’ensuivra et qu’en conséquence, on connaîtra l’amour inconditionnel et la félicité.
Cet univers entier est le rêve du Soi. Notre identité est un point de référence conceptuel sur un continuum qui est le Soi profond. Et lorsque nous utilisons des mots comme amour inconditionnel, félicité et acceptation, nous cherchons à saisir nos propres mains.
Comme on l’a dit ci-dessus, il y a une croyance parmi les chercheurs selon laquelle l’acceptation peut mener à la réalisation, la clarté et l’illumination. La vérité, c’est que le «moi» qui tente de se montrer «acceptant» ne peut jamais attraper l’oiseau.
L’acceptation totale est ce qui est ici même, en l’instant même, et non quelque chose que l’on peut accomplir dans le futur. L’acceptation ne conduit pas à la clarté ; elle est la clarté que tout ce qui est ne peut être en aucune façon différent. Les choses peuvent être apparemment différentes de ce qu’elles étaient, mais elles ne peuvent jamais être différentes de ce qu’elles sont. Tous les efforts en vue d’acquérir davantage d’acceptation, d’amour ou de félicité ne sont que l’illusion de l’ego essayant de s’accréditer en tant que protagoniste solide et bien réel, susceptible de progresser vers des états d’être de plus en plus raffinés.
La Pure Conscience ne pratique pas activement l’acceptation, l’amour et la félicité en tant qu’antipodes du rejet, de la haine et du désespoir. Ceci ne pourrait passer pour l’acceptation totale. La Pure Conscience est pareille à un miroir qui reflète tout sans la moindre résistance. Tout est accepté sans le moindre jugement. Cela inclut la façon dont vous vous percevez en cet instant précis. Comprenez bien : cela inclut votre graisse, votre calvitie, votre colère, vos doutes, votre aliénation et votre peur, ainsi que tout ce qui est douillettement roucoulant en vous. Qu’il y ait résistance, rejet, effort ou tension est sans importance. Tout ceci est observé de manière neutre et, par là, accepté.
« Étant le Soi Un, à jamais parfait et omnipénétrant, que pourrais-je accepter et que pourrais-je rejeter? Qu’est-ce qui pourrait me donner de la joie et qu’est-ce qui pourrait me faire de la peine? Étant à jamais non-affecté et non-attaché, je suis en paix dans mon insondable Soi. »
L’acceptation, la claire vision de ce que vous êtes, ne résultera pas de vos efforts ni de votre recherche, mais pourrait se révéler quand s’abolissent tentatives et recherches. L’acceptation totale, l’amour et la félicité pourraient alors être reconnues comme étant déjà là. La réalisation du Soi, la reconnaissance du Soi (qui signifie simplement voir ce que vous êtes déjà en cet instant même), équivaut à l’acceptation totale. Pouvez-«vous» accepter qu’il n’y a rien à faire? Pouvez- «vous» accepter que vous n’existez pas en tant qu’entité séparée? Si cela est possible, alors qui demeure pour faire l’acceptation?
Que la pensée qui se manifeste affirme: «Ceci est accepté» ou qu’elle affirme: «Ceci n’est pas accepté », ne fait aucune différence. La Pure Conscience inclut – et par conséquent accepte – les deux.
L’ego n’est pas capable de l’acceptation totale, mais il est inclus en elle. Il espère en vain que les efforts qu’il fournit pour devenir de plus en plus «acceptant» lui permettront d’atteindre l’état exalté d’illumination, qui à son tour est supposée engendrer félicité éternelle, paix et expérience de l’amour inconditionnel. Cette récompense après laquelle court l’ego, n’est toutefois ni une expérience que l’on peut avoir ni un état dans lequel on peut être. Au contraire, l’illumination est l’évaporation de l’illusion qu’il existe un individu pour en faire l’expérience ; c’est pourquoi il est nommé «l’état sans état».
Acceptation absolue, amour inconditionnel et félicité ne sont en fait que trois autres indicateurs de plus pointant vers l’espace lumineux de la Pure Conscience. Dans cette pureté, sans qualifications ni forme, même les concepts de contemplation neutre et de ce qui est contemplé, du miroir et de son contenu doivent disparaître.
Nous pouvons l’appeler félicité, puisque rien ne peut la troubler.
Nous pouvons l’appeler acceptation totale, puisque rien n’est rejeté par elle.
Nous pouvons l’appeler amour inconditionnel, puisque tout est embrassé par elle.
Cette magnifique simplicité, ce secret ouvert à tous, cette clarté intime, est tout ce qui est. C’est vous-même vous souhaitant la bienvenue chez vous. Vous êtes ceci. |
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joaquim Administrateur
Inscrit le: 06 Août 2004 Messages: 6837 Localisation: Suisse
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Posté le: Ve 11 Jan 2019 14:04 Sujet du message: |
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didier citant Leo Hartong a écrit: | Comme on l’a dit ci-dessus, il y a une croyance parmi les chercheurs selon laquelle l’acceptation peut mener à la réalisation, la clarté et l’illumination. La vérité, c’est que le «moi» qui tente de se montrer «acceptant» ne peut jamais attraper l’oiseau.
L’acceptation totale est ce qui est ici même, en l’instant même, et non quelque chose que l’on peut accomplir dans le futur. L’acceptation ne conduit pas à la clarté ; elle est la clarté que tout ce qui est ne peut être en aucune façon différent. Les choses peuvent être apparemment différentes de ce qu’elles étaient, mais elles ne peuvent jamais être différentes de ce qu’elles sont. |
C’est très vrai. Ce que l’on réalise, lorsqu’on accepte vraiment, c’est que tant qu’on ne faisait que vouloir accepter, on refusait sans s’en rendre compte quelque chose. On partait du principe que pour pouvoir accepter totalement, sans restriction aucune, il fallait neutraliser cette partie en soi qui crée des restrictions. Or ce qu’on réalise lorsqu’on bascule dans l’acceptation, c’est que c’est précisément en voulant neutraliser cette partie qui crée des restrictions, qu’on créait une restriction. Tant qu’on n’a pas basculé, on ne peut pas imaginer qu’on puisse, tel qu’on est, petit enfant d’homme tellement imparfait, entrer de plein pied dans le paradis, sans s’apprêter, sans rien changer. C’est là le secret tellement évident et pourtant tellement difficile à voir : accepter, c’est avant tout s’accepter, et c’est accepter aussi cette partie de soi qui veut accepter, quand bien même elle trahit par là son incapacité à le faire. C’est justement parce qu’elle ne se sent pas capable qu’elle place toujours l’éveil dans un « après », dans un au-delà de « soi ». Accepter vraiment, c’est à la fois accepter cette partie indigne, et cesser de lui donner le pouvoir de décider de ce qui est acceptable ou non. C’est déplacer son centre de gravité, le retirer du personnage luttant contre lui-même, pour le placer dans « rien ». Rester suspendu dans l'ouverture. |
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Thyl
Inscrit le: 17 Mars 2018 Messages: 197
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Posté le: Ve 11 Jan 2019 14:34 Sujet du message: |
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Tony Parsons, le seul le vrai et l'unique perroquet ambulant qui répète inlassablement "there's nobody"... ????  |
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didier
Inscrit le: 18 Fév 2018 Messages: 3311 Localisation: Région Parisienne
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Posté le: Ve 11 Jan 2019 15:10 Sujet du message: |
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Thyl a écrit: | Tony Parsons, le seul le vrai et l'unique perroquet ambulant qui répète inlassablement "there's nobody"... ????  |
C'est sûr que s'entendre dire qu'on est personne alors qu'on pense être quelqu'un, ça fout un sacré choc. Et on ne peut même pas se réconforter en se disant qu'on s'en remettra car l'idée est même qu'on ne s'en remette pas.  |
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riseohms
Inscrit le: 30 Nov 2009 Messages: 4334 Localisation: paris
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Posté le: Ve 11 Jan 2019 15:46 Sujet du message: |
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didier a écrit: | Thyl a écrit: | Tony Parsons, le seul le vrai et l'unique perroquet ambulant qui répète inlassablement "there's nobody"... ????  |
C'est sûr que s'entendre dire qu'on est personne alors qu'on pense être quelqu'un, ça fout un sacré choc. Et on ne peut même pas se réconforter en se disant qu'on s'en remettra car l'idée est même qu'on ne s'en remette pas.  |
on est peut-être personne ( ou tout le monde ) d'un certain point de vue mais on reste soi-même à coup sur et à tout point de vue, et c'est cela qui compte
et ce qui est bizarre c'est que plus je me sens être rien ou personne de mon point de vue ( tout simplement parce que je ne me regarde plus )
plus je suis quelqu'un pour les autres.
Parce que quelque chose de vivant passe à travers moi .
n'oublions pas pour qu'une ampoule s’allume , il faut le vide à l’intérieur _________________ l’éveil c'est l'esprit qui, libre de tout objet ,reposant en soi et accueillant tout, se révèle à lui-même
Dernière édition par riseohms le Ve 11 Jan 2019 16:06; édité 1 fois |
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daniel
Inscrit le: 15 Fév 2006 Messages: 10380 Localisation: belgique
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Posté le: Ve 11 Jan 2019 16:02 Sujet du message: |
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Quand on est identifié, on est quelqu'un, quand on est désidentifié, on est plus "personne", seul Soi demeure, c'est paradoxale !  |
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Thyl
Inscrit le: 17 Mars 2018 Messages: 197
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Posté le: Ve 11 Jan 2019 16:03 Sujet du message: |
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Citation: | C'est sûr que s'entendre dire qu'on est personne alors qu'on pense être quelqu'un, ça fout un sacré choc. Et on ne peut même pas se réconforter en se disant qu'on s'en remettra car l'idée est même qu'on ne s'en remette pas |
Moi aux gens qui disent des trucs comme ça je leur pose une question : Et pourquoi pas le suicide tant qu'on y est puisque vous ne croyez pas en l'âme ? Allez, circulez, il n'y a rien à entendre de cette philosophie à deux balles. Pourtant le Tony Parsons est un alcoolique bien connu. Il y a donc bien un type pour se saouler... |
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didier
Inscrit le: 18 Fév 2018 Messages: 3311 Localisation: Région Parisienne
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Posté le: Ve 11 Jan 2019 16:25 Sujet du message: |
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Thyl a écrit: | Citation: | C'est sûr que s'entendre dire qu'on est personne alors qu'on pense être quelqu'un, ça fout un sacré choc. Et on ne peut même pas se réconforter en se disant qu'on s'en remettra car l'idée est même qu'on ne s'en remette pas |
Moi aux gens qui disent des trucs comme ça je leur pose une question : Et pourquoi pas le suicide tant qu'on y est puisque vous ne croyez pas en l'âme ? Allez, circulez, il n'y a rien à entendre de cette philosophie à deux balles. Pourtant le Tony Parsons est un alcoolique bien connu. Il y a donc bien un type pour se saouler... |
Ne confondrais-tu pas le Tony Parsons (celui, dont le nom est juste cité ici) né à Londres en 1933, auteur de "Ce qui est" avec le Tony Parsons, écrivain et guitariste, davantage connu, né à Romford en 1953 ? Mais ça n'a pas une grande importance.
Il semblerait par ailleurs que celui qui ne s'identifie plus à une personne séparée vive sa vie de façon plus harmonieuse et plus intense ; qui de toute façon pourrait alors avoir envie de se suicider et pourquoi ?
Dans ce contexte, le concept d'âme devient effectivement sans objet.
Thyl, je comprends tout à fait ton point de vue. |
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Thyl
Inscrit le: 17 Mars 2018 Messages: 197
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Posté le: Ve 11 Jan 2019 16:54 Sujet du message: |
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Non tu le comprends pas mon point de vue... il n'y a personne pour comprendre voyons !
Je ne sais même pas pourquoi je réponds encore à ce genre de post. |
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didier
Inscrit le: 18 Fév 2018 Messages: 3311 Localisation: Région Parisienne
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Posté le: Ve 11 Jan 2019 17:54 Sujet du message: |
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Thyl a écrit: | Non tu le comprends pas mon point de vue... il n'y a personne pour comprendre voyons !
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Thyl a écrit: | Franchement, tu penses vraiment que les gens sont malheureux parce qu'ils se sentent séparés ou je ne sais quoi ?
Tu vois souvent des gens pleurer en disant... bouhhhh pauvre de moi, je suis séparé, ou encore, l'illusion d'être séparé est tenace, bouhhh pauvre de moi. |
Franchement, s'ils se sentent malheureux, et s'ils se sentent concernés par cela, alors oui ! Mais s'ils ne sont pas malheureux, alors cela ne les concerne pas.
Thyl a écrit: | Moi ce qui me fascine, c'est que les humains ne savent déjà pas très bien où sont leurs différents organes dans leur corps, connaissent encore moins leur corps subtil et leurs corps énergétiques qui forment leur âme, et par un coup de baguette magique ils te font des dissertations sur l'Esprit, Dieu ou que sais-je et se permettent même de donner des leçons aux pauvres humains qui pensent être "quelqu'un" alors qu'eux vivent dans l'absolu, là ça me laisse pantois ! |
Moi ce qui me fascine, c'est à quel point notre mental est capable de nous berner et de nous faire prendre des vessies pour des lanternes. Je parle ici au moins dans mon cas.
Il a toujours existé et il existera toujours des "donneurs de leçon" et des profiteurs. Pour ma part, je m'intéresse d'autant plus à des propos que je ne perçois pas derrière de l'arrogance ou de l'orgueil, mais comme je le disais juste au dessus, je ne fais aucunement confiance à mon mental et n'ai aucunement la prétention d'être fiable.
Mais j'ai lu "Tout ce qui est" de Tony Parsons et je n'y ai rien trouvé qui m'ai dérangé ; au contraire. Je m'apprête à lire "Ce qui est", un bouquin plus ancien de lui ; celui qui l'a fait connaître, en fait.
Je suis par contre de plus en plus "gêné" par tous les concepts véhiculés par les diverses religions et philosophies et pour tout dire, même par Sri Aurobindo - que j'ai pourtant tant tenté de défendre sur ce forum - même si je ne perçois pas (intellectuellement) la moindre opposition réelle entre sa philosophie et ce qui tourne autour de la non-dualité.
Je ressens de plus en plus le besoin de me dépouiller de toute soi-disant connaissance et il me faut reconnaitre que c'est dans le contexte de la "non-dualité" que je m'y retrouve le mieux.  |
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Alain V
Inscrit le: 24 Fév 2007 Messages: 6970
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Posté le: Sa 12 Jan 2019 0:23 Sujet du message: |
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Thyl a écrit: | Citation: | C'est sûr que s'entendre dire qu'on est personne alors qu'on pense être quelqu'un, ça fout un sacré choc. Et on ne peut même pas se réconforter en se disant qu'on s'en remettra car l'idée est même qu'on ne s'en remette pas |
Moi aux gens qui disent des trucs comme ça je leur pose une question : Et pourquoi pas le suicide tant qu'on y est puisque vous ne croyez pas en l'âme ? Allez, circulez, il n'y a rien à entendre de cette philosophie à deux balles. Pourtant le Tony Parsons est un alcoolique bien connu. Il y a donc bien un type pour se saouler... |
En fin de compte nous sommes libres.
Libres de croire ou de ne pas croire.
Mais il est interessant d' écouter, de chercher à comprendre ...
Pour ma part je pense franchement etre " quelqu' un " et j' ai le sentiment profond d' avoir une ame.
Ce sont des images bien sur, je ne sais pas vraiment ce qu' elles signifient, leur sens n' est pas de l' ordre intellectuel ou émotif, mais plutot de l' ordre du sentiment et de l' émotion.
avec le pastel j' arrive à beaucoup mieux traduire ce que je ressens.
mais il est possible aussi qu' il y ait plusieurs mondes.
Un monde dans lequel existe l' extinction de l' illusion d' etre une personne
Et un monde dans lequel existe l' ame attachée à la personne
Comme ça cela mettrait tout le monde d' accord, non ? ...
Le monde est probablement plus grand, bien au dela de toutes nos images et nos opinions. |
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daniel
Inscrit le: 15 Fév 2006 Messages: 10380 Localisation: belgique
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Posté le: Sa 12 Jan 2019 0:51 Sujet du message: |
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Quand les écailles sont tombées (qui formaient l'égo), on ne sait plus se prendre pour quelqu'un ...  |
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Alain V
Inscrit le: 24 Fév 2007 Messages: 6970
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Posté le: Sa 12 Jan 2019 1:21 Sujet du message: |
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daniel a écrit: | Quand les écailles sont tombées (qui formaient l'égo), on ne sait plus se prendre pour quelqu'un ...  |
C ' est TON point de vue, Daniel ...
Mais ce que je trouve étonnant aussi c ' est combien il est essentiel a l ' etre humain de se persuader que ce qu 'il exprime n 'est pas simplement SA vérité mais certainement LA vérité. |
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daniel
Inscrit le: 15 Fév 2006 Messages: 10380 Localisation: belgique
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Posté le: Sa 12 Jan 2019 1:35 Sujet du message: |
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Ce que je ressens actuellement, je le ressens comme vrai, effectivement !  |
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Alain V
Inscrit le: 24 Fév 2007 Messages: 6970
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Posté le: Sa 12 Jan 2019 2:22 Sujet du message: |
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c' est vrai, pareil pour moi  |
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