Regards sur l'éveil
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joaquim Administrateur
Inscrit le: 06 Août 2004 Messages: 6837 Localisation: Suisse
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Posté le: Ma 11 Juin 2019 19:03 Sujet du message: Les Méditations du Sauvage |
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konrad, ici a écrit: | Je trouve en effet qu'un certain discours sur l'éveil fait l'impasse sur le sujet parce qu'ils ne savent pas quoi en dire. Comme s'il y avait un sujet, puis l'éveil, et dans l'éveil le sujet est toujours là mais pas complètement, en tout cas il ne sait pas où se mettre. |
Pour faire écho à la question que vous soulevez, konrad, voici quelques textes de sancho, récupérés de son défunt blog : Les Méditations du Sauvage. J’avais découvert ce blog avec beaucoup de bonheur à l’époque, car il ne cherchait pas à dire des choses sur la vie, sur l’existence ou sur le moi, mais à interroger le moi en tant qu’événement, en tant que percée, en tant que cataclysme.
En voici deux que j’ai déjà posté sur le forum :
http://www.cafe-eveil.org/forum/viewtopic.php?p=43579#43579
http://www.cafe-eveil.org/forum/viewtopic.php?p=43563#43563
et un sur l'ancien forum :
http://www.cafe-eveil.org/satu/viewtopic.php?p=3651#3651
En voici d’autres, que je trouve absolument magnifiques — et pour vous donner raison, konrad, ce genre de discours fait à mon avis cruellement défaut dans les milieux spirituels :
Pourquoi je ne crois pas en Dieu
Je ne crois pas en Dieu, parce que l’être à l’existence incompréhensible, l’être qui rend infiniment perplexe, c’est l’être humain, surtout compris comme moi, comme toi, comme lui. Supposez Dieu. L’humain n’a plus alors de quoi s’étonner sur lui-même immédiatement. Il ne peut plus s’étonner que par l’intermédiaire de Dieu. Il s’étonnera alors de l’existence de Dieu, s’étonnera que Dieu l’ait créé, etc. Or, il me semble absolument essentiel de ne pas priver l’humain de la possibilité de s’ahurir de lui-même, d’avoir le souffle coupé d’avoir surgi au monde.
J’affirme que toutes les religions n’ont jamais eu d’autre objectif que d’appauvrir l’homme ontologiquement, c'est-à-dire de le vider du choc qu’il devrait éprouver à exister. Privation insidieuse car elle se présente précisément comme une promotion de l’être humain à la dignité de créature divine. On a voulu nous donner une infinité imaginaire pour cacher notre infinité réelle.
Je pense à une autre voie pour établir l’inexistence de Dieu. Je songe à la grâce incompréhensible qu’est un instant vécu. Descartes imaginait, peut-être pour rendre compte de cette inconcevable et énigmatique possibilité, que Dieu recréait le monde à chaque instant. Mais réfléchissons. Coïncidez avec cet instant présent où vous vous trouvez. Concentrez-vous en cette pointe aiguë du flux de votre existence, qui est aussi pointe aiguë de toutes les existences.
Quel sens y a-t-il à supposer à ce moment de profonde inscription dans l’instant, quelque ailleurs qui en minimiserait la portée ? Non, en cette coïncidence, je vais plus loin, plus profond, plus scandaleusement au-delà dans le déploiement des choses que tout ce que je pourrais concevoir. Je suis à la pointe de tout. Et je n’y suis que parce seul. Dans cette solitude absolue, je n’ai pas de Dieu vers lequel me tourner. Tout au plus, mais ne n’est pas peu de chose, j’ai l’autre humain, l’ami, le compagnon. Je ne peux retrouver que lui en une extrémité aussi avancée du monde.
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Notre percée
Il y a une pensée sauvage dans laquelle je tombe souvent. C’est la pensée qu’il n’y a pas de jeu dans une existence humaine. Jeu, au sens de jeu théâtral. Exister, ce n’est pas du jeu, c’est pour de vrai. Les stoïciens se représentaient le monde comme un théâtre où chacun venait interpréter un rôle déjà défini et déclamer ses tirades. Pour eux, exister était un jeu à prendre avec un très grand sérieux, mais un jeu quand même. Mais cette pensée sauvage me dit : « Là, ce n’est pas du jeu, j’existe pour de bon ». Je crois que cette pensée est fondamentalement bonne pour saisir le cœur du phénomène de l’existence. Pour sentir cette percée que je suis et la force très singulière de cette percée.
J’existe par la grâce de cette percée que je suis au milieu des choses. Quelque chose a vigoureusement, presque violemment, vu le jour. Et ça s’est nommé MOI peu à peu. Ca s’est nommé MOI, à mon grand étonnement. Voilà la percée. Il me paraît évident qu’elle a lieu chez tout humain et que chacun en ressent le contrecoup presque sismique. Mais il me paraît clair aussi que chacun est considérablement tenté de l’étouffer, encouragé même à le faire.
Les forces d’étouffement du séisme propre qu’est chacun sont considérables. Elles n’empruntent jamais de voie plus efficace que celle du divertissement. Pascal voyait dans le divertissement le détournement qui nous éloigne de la conscience de notre condition, faite de la mort et de la finitude. Les hommes n’ayant pu guérir la mort, ils se sont résolus de ne pas y penser, dit-il à peu près. Le divertissement actuel nous décharge toujours de la pensée de la mort, mais nous allège surtout de la pensée de nous-même. Il fait de chacun de nous des êtres creux, délestés de leur événement propre. Si la société de consommation est une société de divertissement, c’est essentiellement pour détourner et étouffer le noyau d’humanité de chacun. Jeux, spectacles, ludisme consommatoire, tourisme triomphant, lyrisme adolescent, valorisation fanatique du « bonheur »... Voilà, nous sommes bien divertis, c'est-à-dire efficacement neutralisés.
Un jeune homme, étudiant en école d’ingénieur, vient d’être interné en hôpital psychiatrique par sa propre famille. Il avait fini par se prendre réellement pour un elfe de la nuit, le personnage qu’il incarnait dans un jeu vidéo dix-sept à dix-huit heures par jour. Voilà peut-être un cas extrême, mais il rend visible le phénomène. L’industrie du loisir et du jeu nous arrache à notre humanité réelle pour nous immerger dans une humanité de pacotille. Je serai pour déclencher l’alerte. Les lobbies du divertissement veulent nous tuer. Ils veulent éteindre la source d’humanité en chacun. Si nous nous laissons faire nous ne serons, au mieux, que des zombies heureux, de simples humains de nom ; ou des exemplaires de plus d’un éternel zéro comme disait Kierkegaard.
Ma pensée sauvage me parle, elle, continûment, d’humanité. Elle me dit qu’être humain n’est pas un état de flottement vague entre le travail et le divertissement, la jouissance et la frustration. Humain, on ne l’est que par un poids de plomb qui nous fait couler au plus profond de nous-même, là, au creux de l’événement par lequel nous sommes. Humain, on ne l’est que par la force d’un événement stupéfiant. Car la percée que l’on est a pu se faire… Voilà qui est stupéfiant… Quelque chose dit JE par la puissance phénoménale de cette percée. L’humain est donc de l’ébranlement, du séisme. C’est du bruit, comme j’ai tenté de le dire dans d’autres notes. Mais du bruit perturbateur, catastrophique. Ce bruit que mythes et religions ont toujours tenté d’étouffer. Et c’est pourtant aussi un bon bruit, plein et vrai, comme un son rendu par une matière massive et cohérente, par cette pierre que j’ai bien en main et que je frappe contre le sol.
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Devenir humain
Si on s’étonne d’exister, des possibilités nouvelles en humanité surgissent. On dégage en nous le passage pour la source de l’humanité. Mais on rejoint aussi le cœur de la pensée philosophique. La philosophie s’est toujours nourrie à l’étonnement, comme l’avaient signalé déjà Aristote et Platon.
Quand on s’étonne d’exister, on s’étonne d’être né. On est renversé par notre frayage vers les choses existantes. Etre humain devient un phénomène, une chose pleine de surprise et qui arrive. Etre humain devient une possibilité à essayer. On se dit : « Et si on essayait ? Et si on jouait ce jeu ? »
On devient inventif en humanité parce qu’on devient prudent en humanité. Un phénomène aussi stupéfiant qu’être né nous plonge dans un état de fascination embarrassée. Nous nous sentons trop petits, trop mesquins, pour le rôle d’Homme. Mais c’est précisément comme ça qu’on devient humain.
On éprouve le sentiment d’un franchissement, d’un outrepassement, même d’une subversion. Trop de possibilités d’affranchissement, de création, de métamorphose gisent là pour qu’il s’agisse d’un domaine d’être à l’intérieur duquel on peut être « normal ». C’est absolument anormal d’être humain.
Quand on se demande : « Comment une chose telle que moi a pu voir le jour ? Comment suis-je arrivé ici ? Pourquoi suis-je moi et pas un autre ? », on ne fait que prendre conscience que l’humanité est phénoménale. Au sens où elle est un phénomène (une chose qui arrive), mais aussi au sens où elle est tout bonnement « phénoménale » (extraordinaire).
Et quand on insiste sur ce moi, à la manière de Job, et qu’on demande : « Mais pourquoi Moi ? Pourquoi ça tombe sur moi, d’exister ? », on tombe sur le cœur du phénomène : le sentiment d’être élu, le sentiment incontournable d’être élu pour exister.
Mais on passerait complètement à côté du cœur de ce sentiment si on se remettait à croire en quelque transcendance, à croire qu’on est élu de quelque Dieu. Oui, on est élu, mais par personne. On est de l’élection sans logique ni explication. Quelque chose comme de l’élection pure.
Un élu à l’humanité ne se demande pas : Qui m’a élu ? Ni même : Pourquoi suis-je élu ? Il se demande : Que faire de mon élection ? Ce qui revient à : Que faire de mon humanité ? Celui qui se pose cette question devient humain par là même.
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Une pensée de Pascal
Toute pensée décisive se ramène à un saisissement face à l’existence. Etre étonné jusqu’au vertige d’exister, c’est la possibilité qui donne la grâce, le don de penser. Tout le sens est là. Sans cet étonnement, l’homme n’occupe pas la totalité de son humanité, il se limite à n’être qu’un simulacre de lui-même, il ne vit qu’une portion infime de la vie qu’il pourrait vivre. Et surtout, il n’accède pas au sentiment d’un devoir infini, d’une tâche immense, d’un enjeu colossal : exister.
Qu’un peu de matière du monde ait pris la forme que j’ai, qu’un peu d’énergie du cosmos se rassemble au lieu où je m’incarne, voilà une colossale convocation. Je suis infiniment convoqué à être. Mon investissement d’une portion du monde (mon corps) n’est pas un événement moindre que l’événement même du monde.
Je crois d’ailleurs que l’arrivée dans le monde d’un être prenant conscience de sa propre arrivée est un événement plus immense que l’événement de toutes choses. D’où cet étrange pouvoir de l’humain le plus faible de se mesurer à l’immensité du tout que remarquait déjà Pascal : l’univers peut m’anéantir en un instant ; mais mon infimité surmonte son infinité : je sais mon infimité, il ne sait pas son infinité. Qu’on me pardonne ces hyperboles, ce soir. Ce soir, j’ai l’esprit à me consoler d’infini.
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Séisme
Je ne vois pas quel progrès on peut faire en humanité, sauf à s’écouter arriver. Nous savons écouter l’arrivée de beaucoup de choses. Le train, le métro, le ruissellement de la pluie, le souffle du vent, l’orage dans les lointains, ma voisine qui revient du boulot et qui réveille le couloir de ses escarpins, l’heure des infos qui s’annonce avec la montée agressive de la pub, mon sang dont j’entends la percussion sur mes tempes…
Il n’y a peut-être rien de plus naturel que de scruter ces craquements, ces vibrations, ces bruits sourds, ces traces sonores infimes qui annoncent l’arrivée de quelque chose. C’est le mammifère que nous avons été, il y a des millions d’années, qui revit dans le mammifère que nous n’avons pas cessé d’être. Cet animal qui fut nous, comme tout animal, écoutait les bruits. Il y scrutait l’arrivée de la proie, du froid, de la pluie, du danger. Tout cela est dans la logique des choses. Tout cela rentre dans l’économie de l’être. Pas de scandale, là-dedans. Pas de séisme ontologique. Rien que l’extension absurde de la vie. Rien que ce qu’aurait pu prévoir depuis toujours une intelligence infinie : l’être arrive, puis naît un être (l’animal) qui écoute l’être arriver. Le tout se boucle en un néant dont on ne sort pas.
Mais il y a un bruit à nul autre pareil qui me fait dresser bien haut mes oreilles de canidé : celui de ma propre arrivée. Car voilà le fait capital : il y a des craquements infiniment sourds, mais très localisés, dans le phénomène de ma propre expansion, c'est-à-dire dans le fait que j’arrive. Voilà la circonstance impensable, scandaleuse, sismique : que ma puissance de détection puisse détecter l’événement qu’elle est elle-même. Je ne sais dire si ces bruits de mon arrivée dans le monde sont infimes ou formidables. Ils sont en tout cas absolument prenants. Rien ne peut me laisser plus pantois d’étonnement, plus charmé aussi sans arriver à comprendre pourquoi, plus attentif comme s’il se déroulait quelque chose de radicalement indescriptible, un fait pour lequel aucun vivant n’est programmé.
Et voilà bien, peut-être, le fond de mon ébahissement. Moi, vivant, j’éprouve un sentiment impossible pour le vivant que je suis. Mon bruit de vivant est un séisme dans la vie. C’est un peu comme si faisais irruption en ma propre capacité d’écoute pour écouter ce qui jamais ne devait l’être, ce qui ne pouvait pas l’être : mon bruit singulier, mon ébrouement à moi, mon barbotage à moi dans la mare de l’être…
Je ne peux éviter d’y voir la promesse d’une autre humanité, l’annonce d’une transformation, peut-être d’un saut évolutif considérable… Un autre rapport à la vie et à la planète, une autre éthique, une autre politique… D’autres passions… Beaucoup d’autres passions. |
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didier
Inscrit le: 18 Fév 2018 Messages: 3311 Localisation: Région Parisienne
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Posté le: Me 12 Juin 2019 9:11 Sujet du message: |
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joaquim a écrit: | Je ne peux éviter d’y voir la promesse d’une autre humanité, l’annonce d’une transformation, peut-être d’un saut évolutif considérable… Un autre rapport à la vie et à la planète, une autre éthique, une autre politique… D’autres passions… Beaucoup d’autres passions. |
Cela me fait fortement penser à ce que nous dit Sri Aurobindo. |
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konrad
Inscrit le: 25 Mars 2018 Messages: 1968 Localisation: En van...dredi.
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Posté le: Me 12 Juin 2019 18:56 Sujet du message: |
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Merci Joaquim pour ces beaux textes.
Je les ai relus afin de suivre l'auteur dans cette intimité qu'il nous partage.
Je me suis dit que ce monsieur a compris quelque chose qui par écho m'a permis de réaffirmer ma conviction sur le rôle fondateur du "personnel". Et c'est d'ailleurs pourquoi beaucoup préfèrent "l'impersonnel" car il est moins exigeant, moins "responsable", plus facile.
Se coltiner à soi est une aventure palpitante, jamais je n'aurais pu écrire ce qu'il transmet mais son propos résonne en moi tel un rappel à une vérité première, sans artifice, radicale.
J'aime d'ailleurs ce titre : Les Méditations du Sauvage. Deux termes contradictoires qui expriment bien la tension, le fil sur lequel se tient l'auteur.
Puis voici que son texte fait écho de manière tout à fait singulière avec ceci que j'ai pu lire de Maitre Eckhart : "Un grand maître dit que sa percée est plus noble que sa sortie. C’est vrai. Lorsque je sortis de Dieu, toutes les choses dirent : Dieu est. Et cela ne peut me rendre bienheureux, car par là je me reconnais créature. Mais dans la percée où je suis libéré de ma propre volonté, libre même de la volonté de Dieu, de toutes ses opérations et de Dieu Lui-même, là je suis au-dessus de toutes les créatures ; et je ne suis ni Dieu ni créature, mais je suis ce que j’étais et ce que je demeurerai maintenant et à tout jamais. Là je reçois en moi une impression qui doit m’élever au-dessus de tous les anges. Dans cette impression je reçois une si grande richesse que Dieu ne peut me suffire avec tout ce qu’Il est comme Dieu, ni avec toutes ses opérations divines ; car dans cette percée je reçois ceci : Que Dieu et moi sommes un. Là je suis ce que j’étais et là je ne crois ni ne décrois, car là je suis une cause immobile, qui fait mouvoir toutes choses…"
Je vais continuer à les relire pour leur force concise et leur inspiration, aussi pour leur musicalité, leur rythme qui possède une sorte de mélodie.
J'ai parfois des intuitions que je ne sais traduire et c'est un plaisir particulier de les voir se révéler sous la plume d'un autre.
Merci à vous et à Sancho. |
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patapfort
Inscrit le: 06 Juin 2019 Messages: 26 Localisation: Bretagne
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Posté le: Je 13 Juin 2019 20:11 Sujet du message: |
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Merci pour vos textes et vos citations Joaquim et Konrad....
Ils me touchent beaucoup..... |
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Océan Invité
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Posté le: Je 13 Juin 2019 22:03 Sujet du message: |
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Bonsoir à tous.
Je me demande sérieusement si nous ne nous enfermons pas dans la pensée et dans les opinions somme toute arbitraires. Est-ce que nous éludons sciemment l'autre possibilité d'Être, c'est-à-dire "Lui" ? C'est-à-dire "Nous" ? C'est-à-dire : se laisser vivre ? Se laisser se découvrir ?
Juste cela... |
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Brenda06
Inscrit le: 24 Juin 2019 Messages: 1
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Posté le: Lu 24 Juin 2019 11:31 Sujet du message: |
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Merci pour ces textes très intéressants pour la spiritualité. |
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opus
Inscrit le: 23 Mai 2016 Messages: 399 Localisation: Cher
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Posté le: Sa 29 Juin 2019 15:18 Sujet du message: |
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Océan a écrit: | Bonsoir à tous.
Je me demande sérieusement si nous ne nous enfermons pas dans la pensée et dans les opinions somme toute arbitraires. Est-ce que nous éludons sciemment l'autre possibilité d'Être, c'est-à-dire "Lui" ? C'est-à-dire "Nous" ? C'est-à-dire : se laisser vivre ? Se laisser se découvrir ?
Juste cela... |
bonsoir,
Ce serait un peu mon avis également .
Bobin a ecrit genre : une paquerette vaut plus que tous les écris de Saint François d'assise ...
Pourtant il nous faut communiquer , communier . _________________ ... ? ... |
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