Regards sur l'éveil
Café philosophique, littéraire et scientifique
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daniel
Inscrit le: 15 Fév 2006 Messages: 8599 Localisation: belgique
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Posté le: Me 03 Mars 2021 3:10 Sujet du message: Non-manifesté, Manifesté, But ... |
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Bonjour tout le monde !
Cricri a fait une vidéo, où, elle fait part de sa découverte du but du Non-manifesté, en se manifestant, à l'intérieur de Lui-même : Se percevoir (dans son entièreté, et, sous tous ses angles) !
https://youtu.be/prkMJ8mTUdA
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didier
Inscrit le: 18 Fév 2018 Messages: 3028 Localisation: Région Parisienne
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Posté le: Me 03 Mars 2021 8:52 Sujet du message: |
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Bonjour Daniel.
Merci pour l'information. Très intéressant. |
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Alain V
Inscrit le: 24 Fév 2007 Messages: 5925
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Posté le: Me 03 Mars 2021 9:57 Sujet du message: |
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Il y a plusieurs niveaux de lecture.
La perception de l'unité est le premier niveau, je dirai ; le plus fondamental mais le moins évident à percevoir.
Effectivement, un tout suppose que rien ne peut être en dehors.
Et en ce sens, quoi que l'on fasse, quoique l'on pense ... rien ne peut vraiment être posé à l'extérieur.
Mais le second niveau de perception est celui qui découle de notre condition humaine.
Et sur ce plan je ne pense pas qu'il soit possible de faire l'économie du choix. Et qui dit choix dit, au moins, choix entre le bon et le mauvais, si ce n'est entre le bien et le mal.
Je prends un exemple très simple :
Qu'est ce qui est préférable : continuer à polluer les océans et empoisonner l'eau , source de vie sur notre planète ... ou tenter de réagir contre ce fait ?
Si donc vous pensez qu'il n'y a pas de choix à faire parce que pour le monde cela ne changera rien ,effectivement, ...
Je veux signifier par là que ces deux plans de la réalité sont effectifs.
Notre histoire humaine nous oblige au défi parce qu'elle nous précipite dans la perception de la diversité et elle nous écarte de l'unité.
Beaucoup voient cela comme un paradis perdu.
Et ils veulent retrouver ce paradis.
Mais c'est pourtant bien ce paradis , cette unité, qui produit cette diversité puisque , étant posé que rien ne peut être en dehors d'elle, si la diversité n' était pas l' unité , elle ne pourrait être.
Il ne pourrait y avoir aucune conscience réflexive.
Cricri est habitée par ses propos et elle a cette capacité de la parole à trouver sans cesse les mots justes pour étayer ses propos. De plus elle a l' aisance des orateurs et la confiance.
Ce que moi je n'ai pas du tout.
Il me faut sans cesse chercher et organiser mes mots , dans le doute et le manque de confiance.
Perso, je m' exprime beaucoup mieux dans la peinture.
Par contre je pense avoir comme elle, la passion et des convictions intérieures.
C' est la vie d' artiste. |
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Cricri
Inscrit le: 20 Sep 2010 Messages: 1524 Localisation: Québec, Canada
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Posté le: Di 14 Mars 2021 2:05 Sujet du message: |
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Depuis ma naissance je me suis prise pour la pensée de moi, les conditionnements, ce qu’on dit de moi, comment on m’a élevée, mes croyances, mes attributs, mes qualités et défauts, bref des idées, concepts, ce que je nomme des choses.
En 2010 une expérience détruit tout cela. Je Suis. Et c’est sans nom, sans conditions, impersonnel. Je me vie en tant qu’impersonnel, ou plutôt en tant qu’anonyme.
Je suis tentée, en tant que conscience je suis, en tant que ce que je sais être, je suis tentée donc de rester dans cet état...c’est la béatitude, la souffrance semble un concept qui n’a plus court, tout est parfait. Je me sais et se savoir, cette présence est bizarrement intimement impersonnelle. C’est moi mais pas moi, c’est moi au sens large, au sens non conditionné. Paix. Je suis simplement consciente d’être consciente avec pour fond de trame une chose nommée Christine qui n’est pas vraiment Moi.
Un jour de 2015, en mars, dans cet état impersonnel, en marchant je remarque qu’il me vient un mot à l’esprit : émotion
Je cherche et je cherche...je ne sais pas ce que c’est. Je pressens connaitre ce qu’est le mot émotion mais je n’ai plus aucune résonnance en moi sur ce que ca signifie. Il n’y a plus aucun ressenti émotif d’aucune sorte. Bien sur que là, je l’exprime après coup car sur le moment je n’étais même pas en mesure de mesurer ce qu’est une émotion pour ainsi juger que je ne savais plus c’était quoi !! Mais il faut bien mettre des mots et sur le moment, l’émotion, ce que ca veut dire et comment elle est vécu en nous n’existait simplement plus....
Quelques heures plus tard, une immense, immense agitation mentale surgit...pensées...
Même chose...je sais le mot pensées mais impossible de le relier à quoi que ce soit, ca n’existe plus. À la place, il y a quelque chose d’infiniment plus vaste qui se traduit par Connaissance.
Encore là, il m’était impossible sur le coup de réaliser que je ne savais plus ce qu’est une émotion et une pensée car il n’y avait pas la possibilité de prendre conscience....
Puis, il y a eu la réalisation que je n’étais pas non plus. La notion existence était disparue...vaguement le mot était là, devant moi, en moi, mais impossible de le relier à mon vécu, impossible de dire et de ressentir « oui, je suis là, consciente d’exister »....
Après une journée, ce bizarre état « d’être » était installé pour les 3 jours qui allaient suivre....
Je me souviens qu’il y avait le corps qui mangeait, mangeait, mangeait comme un ogre et qui marchait dehors, marchait, marchait jusqu’à l’épuisement. Il était devenu une centrale atomique et toute la zone de ce qu’on pourrait appeler le mental était complètement défoncée, béate, ouverte et transformée en quelque chose de l’ordre de la Connaissance.
(N’allez pas comprendre connaissance dans le même sens que la connaissance de quelques concepts humains, ca n’est pas cela, c’est le mot qui se rapporte au mieux au vécu.)
Durant 3 jours, il n’y a que cette Connaissance. Il n’y a plus le concept émotion, plus le concept pensée et plus le concept exister, je ou moi, je suis.
C’est avant tout cela. Bien sur, comme lorsque l’on dit qu’on a bien dormi alors que nous n’étions même pas conscient de l’avoir fait, je dis après coup « je n’existais pas » car sur le moment il était impossible de savoir que je n’existait pas puisque je n’existais pas pour m’en rendre compte...c’est complètement ahurissant....
Pourtant, je pourrais dire « Je suis, Connaissance ultime et totale, infinie et éternelle, non consciente d’elle-même mais Connaissance »...
Pas un Je suis au sens de présentement pendant que je tape ces mots. En écrivant présentement je sais que j,existe et je sais que je sais que j’existe, etc...je me sais. Non, ca n’était pas de cet ordre là.
La nuit, le corps est dans le sommeil profond. Je le sais, j’en ai la connaissance, mais je n’existe pas, il n’y a pas la conscience d’exister comme présentement, pas plus qu’une émotion ou une pensée...pourtant la zone mentale est défoncée, béates, ouverte et recoit tout, absolument tout ce qu’est est, pure Connaissance....ou en tout cas, c’est ainsi que c’est traduit.
Après 3 jours, EUREKA, l’immense Présence Soi revient d’un coup sec, bang !! En moi ! Je suis, enfin, je suis de retour....je ressens, je pense, j’existe. Tout est revenu, émotions, pensées, existence...
Et plus rien n’est pareil....
J’existe et je n’existe pas. Je me sais et je ne me sais pas.
Sur le chaud, à vif, j’écris sur facebook en traduisant au mieux ce qu’il vient de se vivre tellement c’est immense. Je me sais être un trou noir, l’espace infini, non manifesté mais conscient. Je sais que je suis Absolu, non manifeste mais Connaissant sans pour autant percevoir et que j’ai dû créer le mode de perception que l’on nomme conscience et qui est ce que je suis au niveau humain ainsi que ce dont il fallait pour être conscient de moi Absolu, les choses, le monde, la manifestation dans son entièreté. Tout a lieu en moi puisque je suis un énorme UN ENTIER et sans bord, sans fin et qu’il m’est alors impossible d’extraire quoi que ce soit de moi pour vrai...
Le bonheur est qu’il n’y a plus de lutte, plus de dualité, plus de personnel ou impersonnel, c’est ce que c’est au moment où ca doit l’être, point. Je me sais exister et le lendemain je peux ne pas me savoir exister. J’ai souvent l’impression d’être en sommeil profond, connaissance et perception en même temps. En mÊme temps, s’il y a lutte et dualité, elle est vraie et non vraie en même temps...tout les duos bien-mal sont unifiés, comme les deux côtés d’une médaille qu’il est impossible de séparer....
La conscience dans tout ca ? Elle n’est pas la fin, je sais maintenant qu’elle est l’outil qu’on se créer en tant qu’Absolu. Absolu qui connaissait mais ne se connaissait pas au sens de n’était pas conscient de lui-même et n’avait rien de quoi être conscient. Ne se percevait pas.
Décrire ici les conséquences survenues dans ma vie depuis et tout les changements qui ont encore lieu serait hasardeux. Tenter de ré-écrire tout ce que j’ai pu exprimer sur le sujet tant c’est vaste est impossible à refaire, mais clarifier ce passage ultime en tant que tel est pertinent, ne serait-ce que pour démêler un tant soit peu ce que j’entend par Absolu non manifesté mais Connaissant (pas se connaissant, grande différence) et manifesté.......je pense même que je vais l’ajouter sur mon blogue officiel où je publie les vidéos.
Alors où « suis-je » allée ? Je dis souvent de facon imagée que la conscience impersonnelle s’est fondue dans l’Absolu...En tout cas, dans tout les cas, si on me demande ce que je suis, je ne peux pas dire « la conscience non identifiée » oui mais non, c’est archi incomplet. Je suis Ce qui l’a créer et à la base je l’ai fait pour m’exister. Et évidement, c’est NOUS tout entier
Je ne suis plus capable de considérer que ce que je suis en tant que conscience est la fin ultime, le bout du bout car « j’ai vécu » ce que je qualifie être un état de non existence..ou le concept d’exister comme on existe ici-bas n’a pas court. Mais, du fait que cet état non existant « est » ce que nous sommes, oui il est possible de le vivre et d’en revenir...la Connaissance sans existence « existe »....
La conscience est ce que je suis car l’ayant créer je me projette aussi dedans, je m’existe à travers elle et par elle, je suis carrément elle, en meme temps je peux la qualifier d’objet car je suis au-delà. Le monde et la conscience que je suis est l’enfant de l’Absolu qui dans son état naturel est non manifesté.
Les mots sont impossibles, il n’y a pas les mots réels pour dire un état où on existe pas mais où on sait. Et c’est l’Absolu...et ca n’est pas manifesté jusqu’à ce que ca le devienne grâce à un miracle qui est encore un émerveillement pour moi. Miracle que je traduit dans ma dernière vidéo par un désir de s’exister, de s’apercevoir, de se vivre autrement en un mode de perception. Tout ca au sein de Soi-Même.
Dernière édition par Cricri le Di 14 Mars 2021 2:55; édité 1 fois |
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Cricri
Inscrit le: 20 Sep 2010 Messages: 1524 Localisation: Québec, Canada
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Posté le: Di 14 Mars 2021 2:34 Sujet du message: |
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Les textes du chapitre "L'Absolu" dans mon livre sont des textes écrits à chaud quelques heures ou jours après, dont ce bout :
"Il ne serait pas possible de faire l’expérience de l’Absolu ailleurs qu’au cœur du monde, ici même, avec « Je suis » qui est le produit de l’Absolu et qui est nul autre que moi, esprit pur. Il est impossible d’obtenir autre chose ailleurs qu’ici ! Tout est là, totalement là, rempli de cet Absolu qui ne peut pas faire autrement que de manifester un monde tout à fait réel pour Se rencontrer !"
Il y avait, à ma façon car après coup c'est toujours exprimé impossiblement, une connaissance immense et très vaste et complète de ce que nous sommes. Je savais, j'étais le cosmos. Il m'est venu des écrits et des compréhensions rendus du mieux que je pouvais dont j'entends encore parler tellement ca remue et sa résonne pour des gens.
J'ai eu, jusqu'à tout récemment, du mal à assumer tout ça et l'impossibilité de bien le traduire, je le faisait tout de même avec les écrits mais dans le vécu je le refusais...même que j'ai dit à un ami dernièrement que je n, avais jamais lu mon livre. C'est vrai. J'en connais vaguement l'écrits mais je ne me suis jamais assise après édition pour le lire de A à Z. ....
mais il y a eu un déclic dernièrement qui m'a fait assumer tout ca beaucoup mieux et de fait une énergie de l'ordre de la Volonté s'est placée différemment en moi. D'autant plus que ces temps ci plein de choses se passe aussi pour le corps...entre autre il y a en permanence l'énergie de la kundalini qui me sort des mains et de la tête en un air frais. Bref...le corps pourrait être une discussion à lui tout seul tellement c'est vaste. |
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Cricri
Inscrit le: 20 Sep 2010 Messages: 1524 Localisation: Québec, Canada
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Posté le: Di 14 Mars 2021 5:36 Sujet du message: |
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J'ai enlevé le texte que j'ai mis ici hier par erreur, il n'a aucun rapport. Je l'ai placé où il devait être, dans la fin du fil Ramakhrisna.
Dernière édition par Cricri le Di 14 Mars 2021 13:01; édité 1 fois |
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didier
Inscrit le: 18 Fév 2018 Messages: 3028 Localisation: Région Parisienne
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Posté le: Di 14 Mars 2021 9:45 Sujet du message: |
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Bonjour tout le monde !
Je trouve très intéressant que cricri nous ait parlé, dans son livre et dans sa vidéo, de son expérience de la Non-existence au niveau de l’Absolu car comme je l’ai signalé ici, Sri Nisargadatta Maharaj, son gourou Sri Siddharameshwar Maharaj et Sri Aurobindo notamment, en ont aussi parlé.
Voici d’ailleurs un texte très intéressant de Sri Aurobindo à ce sujet, par ailleurs inséré sur le fil consacré à Sri Aurobindo :
Citation: | L’Absolu ne peut être, en lui-même, défini par la raison ni exprimé par la parole ; il doit être approché par l’expérience. Il peut l’être par une négation absolue de l’existence, comme s’il était lui-même une suprême Non-Existence, un Néant mystérieux et infini. On peut l’approcher aussi par une affirmation absolue de tous les éléments fondamentaux de notre existence, par un absolu de Lumière et de Connaissance, un absolu d’Amour ou de Beauté, un absolu de Force, un absolu de paix ou de silence. On peut l’approcher par un inexprimable absolu d’être ou de conscience, ou de pouvoir d’être, ou de félicité d’être, ou par une expérience suprême où ces choses deviennent indiciblement une ; car nous pouvons accéder à cet état ineffable et, plongés en lui comme en un lumineux abîme d’existence, nous pouvons atteindre une supraconscience qu’on peut décrire comme la porte de l’Absolu. On suppose que c’est seulement par une négation de l’individu et du cosmos que l’on peut s’immerger dans l’Absolu. Mais en fait, la seule chose que l’individu ait à renier, c’est sa petite existence d’ego séparé ; il peut approcher l’Absolu par une sublimation de son individualité spirituelle en intégrant en lui-même le cosmos et en le transcendant; ou il peut se nier lui-même entièrement, mais même alors c’est toujours l’individu qui, par un dépassement de soi, pénètre en l’Absolu. Par une sublimation de son être, il peut également pénétrer en une existence suprême ou en une supra-existence, par une sublimation de sa conscience en une conscience suprême ou une supra-conscience, par une sublimation de sa félicité d’être et de toute félicité d’être, en une supra-félicité ou une extase suprême. Il peut approcher l’Absolu par une ascension qui le fait pénétrer dans la conscience cosmique ; portant cette conscience en lui-même, il s’élève avec elle jusqu’à un état d’être où l’unité et la multiplicité sont en parfaite harmonie et à l’unisson, en un suprême statut de la manifestation où tous sont en chacun et où chacun est en tous et où tous sont en l’Un sans aucune individuation déterminante — car l’identité et la mutualité dynamiques sont devenues complètes. Sur le chemin de l’affirmation, c’est ce statut de la manifestation qui est le plus proche de l’Absolu. Ce paradoxe d’un Absolu que l’on peut réaliser par une négation absolue et par une affirmation absolue de multiples façons, la raison ne peut se l’expliquer que si cet Absolu est une Existence suprême surpassant à tel point notre conception et notre expérience de l’existence qu’elle équivaut à une négation de cette existence, et correspond à notre conception et à notre expérience de la non-existence. Mais puisque tout ce qui existe est Cela, quel que soit le degré de sa manifestation, l’Absolu est lui-même également le suprême de toutes choses et on peut l’approcher par des affirmations suprêmes comme par des négations suprêmes. L’Absolu est l’ineffable x recouvrant tout et à la base de tout, immanent et essentiel en tout ce que nous pouvons appeler existence ou non-existence. |
Mais si les advaitins dits illusionnistes ont pour but une fusion dans l’Absolu, sortant ainsi définitivement de la manifestation qui pour eux n’est qu’une illusion, Sri Aurobindo nous dit qu’"au-delà" de l’Absolu, il est possible de réaliser l’Unité du non-manifesté et du manifesté au niveau de ce que l’hindouisme nomme le Purushottama, l’Être suprême dont nous parle aussi Sri Aurobindo dans ce même texte.
Et c’est tout à fait ce que j’ai retrouvé dans les paroles de cricri qui m’ont particulièrement intéressé parce qu’elles réhabilitent totalement la manifestation.
Vous pouvez trouver ici un ensemble de textes de Sri Aurobindo traitant de ces aspects. |
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Alain V
Inscrit le: 24 Fév 2007 Messages: 5925
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Posté le: Di 14 Mars 2021 10:12 Sujet du message: |
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Pour moi c' est très intéressant tant que le monde phénoménal n' est pas nié. Sinon, je ne m' explique pas ce monde.
C' est évidemment ce que j' ai trouvé en Sri Aurobindo.
Pour autant il n a toujours des questions qui se posent .
Cricri a certainement vécu une prise de conscience.
Mais ce que je veux signifier c' est qu' il faut rester libre de ses choix et de son chemin.
C' est pareil pour la peinture : j' admire les grands Maîtres et je cherche a bénéficier de leur expérience mais le plus décisif est de trouver ma voie et exprimer ma vérité. |
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Cricri
Inscrit le: 20 Sep 2010 Messages: 1524 Localisation: Québec, Canada
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Posté le: Di 14 Mars 2021 13:02 Sujet du message: |
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Alain V a écrit: | Pour moi c' est très intéressant tant que le monde phénoménal n' est pas nié. Sinon, je ne m' explique pas ce monde.
C' est évidemment ce que j' ai trouvé en Sri Aurobindo.
Pour autant il n a toujours des questions qui se posent .
Cricri a certainement vécu une prise de conscience.
Mais ce que je veux signifier c' est qu' il faut rester libre de ses choix et de son chemin.
C' est pareil pour la peinture : j' admire les grands Maîtres et je cherche a bénéficier de leur expérience mais le plus décisif est de trouver ma voie et exprimer ma vérité. |
Pour ma part Alain, c'est plutôt le contraire ! Ca m'a remise totalement dans le monde même, au coeur de lui-même car au coeur de moi. |
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Cricri
Inscrit le: 20 Sep 2010 Messages: 1524 Localisation: Québec, Canada
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Posté le: Di 14 Mars 2021 13:09 Sujet du message: |
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didier a écrit: | Bonjour tout le monde !
Je trouve très intéressant que cricri nous ait parlé, dans son livre et dans sa vidéo, de son expérience de la Non-existence au niveau de l’Absolu car comme je l’ai signalé ici, Sri Nisargadatta Maharaj, son gourou Sri Siddharameshwar Maharaj et Sri Aurobindo notamment, en ont aussi parlé.
Voici d’ailleurs un texte très intéressant de Sri Aurobindo à ce sujet, par ailleurs inséré sur le fil consacré à Sri Aurobindo :
Citation: | L’Absolu ne peut être, en lui-même, défini par la raison ni exprimé par la parole ; il doit être approché par l’expérience. Il peut l’être par une négation absolue de l’existence, comme s’il était lui-même une suprême Non-Existence, un Néant mystérieux et infini. On peut l’approcher aussi par une affirmation absolue de tous les éléments fondamentaux de notre existence, par un absolu de Lumière et de Connaissance, un absolu d’Amour ou de Beauté, un absolu de Force, un absolu de paix ou de silence. On peut l’approcher par un inexprimable absolu d’être ou de conscience, ou de pouvoir d’être, ou de félicité d’être, ou par une expérience suprême où ces choses deviennent indiciblement une ; car nous pouvons accéder à cet état ineffable et, plongés en lui comme en un lumineux abîme d’existence, nous pouvons atteindre une supraconscience qu’on peut décrire comme la porte de l’Absolu. On suppose que c’est seulement par une négation de l’individu et du cosmos que l’on peut s’immerger dans l’Absolu. Mais en fait, la seule chose que l’individu ait à renier, c’est sa petite existence d’ego séparé ; il peut approcher l’Absolu par une sublimation de son individualité spirituelle en intégrant en lui-même le cosmos et en le transcendant; ou il peut se nier lui-même entièrement, mais même alors c’est toujours l’individu qui, par un dépassement de soi, pénètre en l’Absolu. Par une sublimation de son être, il peut également pénétrer en une existence suprême ou en une supra-existence, par une sublimation de sa conscience en une conscience suprême ou une supra-conscience, par une sublimation de sa félicité d’être et de toute félicité d’être, en une supra-félicité ou une extase suprême. Il peut approcher l’Absolu par une ascension qui le fait pénétrer dans la conscience cosmique ; portant cette conscience en lui-même, il s’élève avec elle jusqu’à un état d’être où l’unité et la multiplicité sont en parfaite harmonie et à l’unisson, en un suprême statut de la manifestation où tous sont en chacun et où chacun est en tous et où tous sont en l’Un sans aucune individuation déterminante — car l’identité et la mutualité dynamiques sont devenues complètes. Sur le chemin de l’affirmation, c’est ce statut de la manifestation qui est le plus proche de l’Absolu. Ce paradoxe d’un Absolu que l’on peut réaliser par une négation absolue et par une affirmation absolue de multiples façons, la raison ne peut se l’expliquer que si cet Absolu est une Existence suprême surpassant à tel point notre conception et notre expérience de l’existence qu’elle équivaut à une négation de cette existence, et correspond à notre conception et à notre expérience de la non-existence. Mais puisque tout ce qui existe est Cela, quel que soit le degré de sa manifestation, l’Absolu est lui-même également le suprême de toutes choses et on peut l’approcher par des affirmations suprêmes comme par des négations suprêmes. L’Absolu est l’ineffable x recouvrant tout et à la base de tout, immanent et essentiel en tout ce que nous pouvons appeler existence ou non-existence. |
Mais si les advaitins dits illusionnistes ont pour but une fusion dans l’Absolu, sortant ainsi définitivement de la manifestation qui pour eux n’est qu’une illusion, Sri Aurobindo nous dit qu’"au-delà" de l’Absolu, il est possible de réaliser l’Unité du non-manifesté et du manifesté au niveau de ce que l’hindouisme nomme le Purushottama, l’Être suprême dont nous parle aussi Sri Aurobindo dans ce même texte.
Et c’est tout à fait ce que j’ai retrouvé dans les paroles de cricri qui m’ont particulièrement intéressé parce qu’elles réhabilitent totalement la manifestation.
Vous pouvez trouver ici un ensemble de textes de Sri Aurobindo traitant de ces aspects. |
merci de m'avoir envoyé ce texte ! C'est la première fois de ma vie que quelqu'un a les mots exacts qui résonnent comme mon expérience et pour laquelle je n'ai que mes propres mots.
Je n'ai aucune base philosophique, psychologique, théologique ou autre du genre pour me faire mon propre raisonnement à l'aide d'un tel ou un autre tel qui aurait dit ceci ou cela, comme on cite souvent ici...Souvent ici les discussions prennent appui sur un philosophe quelconque. Je suppose que si une expérience semblable surgit alors, il est facile pour le mental de comprendre un tant soit peu car en soi c'est alors rapporté à un vécu expliqué de monsieur x ou y. Pour ma part c'est impossible.
À l'époque je sais plus qui m'avait parlé de Maharaj, alors ca a été mon premier contact avec quelqu'un qui parlait de l'absolu et qui osait même dire qu'il n'était pas cette "chose" appelée conscience car il était cela même l'ayant créer...pour, la phrase d'ensuite selon le contexte, affirmer qu'il est tout, la conscience, le monde et le créateur de tout ca. Je me souviens d'après midi nombreux, assise chez moi dans la véranda devant le fleuve jubilant intérieurement de plaisir à lire cela et à ressentir mes cellules résonner, oui, oui, c'est absolument ca !!
mais ca avait été le seul....jusqu'à il y a à peine quelques jours où je découvre Aurobindo. |
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Cricri
Inscrit le: 20 Sep 2010 Messages: 1524 Localisation: Québec, Canada
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Posté le: Di 14 Mars 2021 13:26 Sujet du message: |
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didier a écrit: |
Citation: | L’Absolu ne peut être, en lui-même, défini par la raison ni exprimé par la parole ; il doit être approché par l’expérience. Il peut l’être par une négation absolue de l’existence, comme s’il était lui-même une suprême Non-Existence, un Néant mystérieux et infini. Ce paradoxe d’un Absolu que l’on peut réaliser par une négation absolue et par une affirmation absolue de multiples façons, la raison ne peut se l’expliquer que si cet Absolu est une Existence suprême surpassant à tel point notre conception et notre expérience de l’existence qu’elle équivaut à une négation de cette existence, et correspond à notre conception et à notre expérience de la non-existence. |
Mais si les advaitins dits illusionnistes ont pour but une fusion dans l’Absolu, sortant ainsi définitivement de la manifestation qui pour eux n’est qu’une illusion, Sri Aurobindo nous dit qu’"au-delà" de l’Absolu, il est possible de réaliser l’Unité du non-manifesté et du manifesté au niveau de ce que l’hindouisme nomme le Purushottama, l’Être suprême dont nous parle aussi Sri Aurobindo dans ce même texte.
Et c’est tout à fait ce que j’ai retrouvé dans les paroles de cricri qui m’ont particulièrement intéressé parce qu’elles réhabilitent totalement la manifestation.
Vous pouvez trouver ici un ensemble de textes de Sri Aurobindo traitant de ces aspects. |
Ce bout à lui seul m'explique pourquoi dès le retour du sentiment d'exister en moi, le matin du 3ième jour, et que tout était changé, il y avait l'extraordinaire sensation de ne pas exister mais en même temps d'être tout ! C'est ce qui a toujours été très étonnant en moi et c'est encore là bien que ca peut changer d'intensité. Et là, il explique comment c'est possible.
"...que si cet Absolu est une Existence suprême surpassant à tel point notre conception et notre expérience de l’existence qu’elle équivaut à une négation de cette existence, et correspond à notre conception et à notre expérience de la non-existence"
"Sri Aurobindo nous dit qu’"au-delà" de l’Absolu, il est possible de réaliser l’Unité du non-manifesté et du manifesté au niveau de ce que l’hindouisme nomme le Purushottama, l’Être suprême dont nous parle aussi Sri Aurobindo dans ce même texte."
Parce que ca aussi c'est un mystère ! Au niveau humain normal de tous les jours, ca a annulé en moi les contraires. Premièrement le contraire conscience personnel-ego /conscience impersonnelle. Et ca a rejoint ensemble la conception du bien et du mal. Le jour et la nuit. ect....oui il y a des différences visibles mais elles sont relatives et non vraies. En même temps, et c'est très important, je prend à coeur ce qu'il peut arriver de mal aux gens, ils sont ce que je suis, mon propre monde. Il m'est impossible de ne pas être en compassion...
Nous sommes l'absolu et nous rêvons notre propre monde au sein de nous-mêmes, comment ce rêve ne pourrait pas être vrai ? il est le produit pur de l'absolu qui le fait au dedans de lui...en même temps, c'est juste un rêve.
Les contraires sont réunis et peuvent jouer de pairs autant qu'ils le veulent.
C'est pour ca que je ne cesse de dire que l'éveil où on se découvre ne pas être le personnage que l'on pensait être n'est pas la fin....ca tombe dans la conscience impersonnelle qui elle non plus n'est pas la fin contrairement à ce que tous qui le vivent pensent. L'état d'éveil impersonnel fait croire que, puisque c'est le contraire de l'état d'égo, que c'est ca ! c'est la fin, la chose qu'il y avait à trouvé, Je Suis impersonnel. Et ca reste accroché là pendant souvent très longtemps avant de s'apercevoir que c'est un contraire...cet état est le contraire de l'état humain normal de se croire être quelqu'un, d'être la pensée de moi plutôt que d'être moi directement. Alors quand on tombe dans le moi directement, on pense que c'est ca. Mais y a encore séparation car le duo égo-âme (facon de dire ) n'est pas rassemblé et unifié.
J'ai tenté de revenir aux mois précédents ce qui est arrivé en 2015 et j'avais écris un texte la dessus. Je me souviens que peu de temps avant, quelques mois, j'avais vu revenir en moi des états égoiques. Selon ce que je vivais, les mécanismes de l'ego, les réactions sur certaines choses, etc..étaient comme un rêve, n'ayant pas vraiment de substance, mais tout à coup ca semblait revenir à la vie et puisque je vivais un état de présence impersonnelle depuis 2010 (avec des variations mais toujours là) j'étais tout à coup très choquée de voir certaines réactions revenir. Après un temps à constater la colère et le fait que peut-être m'étais-je fourvoyée, il y a eu une grande acceptation de la vie dans ce qu'elle a de plus ordinaire et banal. Quelque chose en moi a tout envoyé balader de cette histoire d'éveil, du personnage qui doit être là ou pas, de la présence qui pourtant était intense par certaine journée, etc...tout, tout a été abandonné sincèrement sans que je fasse le moindre effort.
Les jours qui ont suivis, nous avons eu une offre d'achat sur notre maison du bord de l'eau et nous allions enfin réalisés notre désir qui était de déménager au centre ville, dans le vieux port de québec !
Cette excitation a été à son comble et pendant les 3 ou 4 mois qui ont suivis, de novembre à mars je passais le plus clair de mon temps en promenade dans les rues, ébahie et émerveillée de vivre au coeur du monde, de participer à la vie ordinaire. On aurait dit que toute cette histoire d'éveil était disparue même si objectivement je pouvais encore observer et m, apercevoir que l'état impersonnel en moi était toujours présent par variation et que oui, le personnage christine n'avait plus d'importance. Mais disons que je devais porter attention pour me demander où ca en était en moi parce que le premier plan de ma vie était notre arrivée dans la ville et le bonheur que j'y trouvais.
et puis bang, c'est arrivé... |
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Alain V
Inscrit le: 24 Fév 2007 Messages: 5925
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Posté le: Di 14 Mars 2021 19:07 Sujet du message: |
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Cricri a écrit: | Alain V a écrit: | Pour moi c' est très intéressant tant que le monde phénoménal n' est pas nié. Sinon, je ne m' explique pas ce monde.
C' est évidemment ce que j' ai trouvé en Sri Aurobindo.
Pour autant il n a toujours des questions qui se posent .
Cricri a certainement vécu une prise de conscience.
Mais ce que je veux signifier c' est qu' il faut rester libre de ses choix et de son chemin.
C' est pareil pour la peinture : j' admire les grands Maîtres et je cherche a bénéficier de leur expérience mais le plus décisif est de trouver ma voie et exprimer ma vérité. |
Pour ma part Alain, c'est plutôt le contraire ! Ca m'a remise totalement dans le monde même, au coeur de lui-même car au coeur de moi. |
Oui je sais ! 👍 |
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joaquim Administrateur
Inscrit le: 06 Août 2004 Messages: 5644 Localisation: Suisse
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Posté le: Di 14 Mars 2021 20:10 Sujet du message: |
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Cricri a écrit: | Les textes du chapitre "L'Absolu" dans mon livre sont des textes écrits à chaud quelques heures ou jours après, dont ce bout :
"Il ne serait pas possible de faire l’expérience de l’Absolu ailleurs qu’au cœur du monde, ici même, avec « Je suis » qui est le produit de l’Absolu et qui est nul autre que moi, esprit pur. Il est impossible d’obtenir autre chose ailleurs qu’ici ! Tout est là, totalement là, rempli de cet Absolu qui ne peut pas faire autrement que de manifester un monde tout à fait réel pour Se rencontrer !" |
Je partage tout-à-fait ces mots — à condition de modifier la dernière phrase ainsi :
"Tout est là, totalement là, rempli de cet Absolu qui manifeste un monde tout à fait réel où il Se rencontre !"
Ce qui me dérange dans ta formulation, c'est l'intentionnalité qui est prêtée à l'absolu.
Quoique de nombreux mystiques aient eux aussi prêté une forme d'intentionnalité à l'absolu, comme Maître Eckhart par exemple, dans ces mots tirés du Sermon 6, qui sont pour moi la description la plus parfaite que je connaisse de l'absolu :
«Le Père engendre son Fils dans l’éternité semblable à lui-même. "Le Verbe était près de Dieu et Dieu était le Verbe" : il était identique à lui dans la même nature. Je dis plus encore : il l’a engendré dans mon âme. Non seulement elle est près de lui et de même il est près d’elle, lui étant semblable, mais il est en elle et le Père engendre son Fils dans l’âme de la même manière qu’il l’engendre dans l’éternité et non autrement. Il lui faut le faire, qu’il en aie joie ou peine. Le Père engendre sans cesse son Fils et je dis plus encore : il m’engendre en tant que son Fils et le même Fils. Je dis davantage : il m’engendre en tant que lui et lui en tant que moi, et moi en tant que son être et sa nature. Dans la source la plus intérieure, je sourds dans le Saint-Esprit ; c’est là une vie, un être, une opération. Tout ce que Dieu opère est un : c’est pourquoi il m’engendre en tant que son Fils, sans aucune différence. (...) L’agir et le devenir sont un. Quand le charpentier n’agit pas, la maison ne se fait pas. Quand la hache repose, le devenir repose aussi. Dieu et moi nous sommes un dans cette opération : il opère et je deviens.»
En fait, Maître Eckhart ne prête pas réellement une intentionnalité à l'absolu, ou plutôt pas une intentionnalité qui aurait un commencement. "Il lui faut le faire, qu’il en aie joie ou peine", dit-il. L'intentionnalité du non-manifesté de se manifester n'a ni début, ni fin. Formulé ainsi, je suis d'accord. |
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Cricri
Inscrit le: 20 Sep 2010 Messages: 1524 Localisation: Québec, Canada
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Posté le: Di 14 Mars 2021 21:30 Sujet du message: |
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joaquim a écrit: | Cricri a écrit: | Les textes du chapitre "L'Absolu" dans mon livre sont des textes écrits à chaud quelques heures ou jours après, dont ce bout :
"Il ne serait pas possible de faire l’expérience de l’Absolu ailleurs qu’au cœur du monde, ici même, avec « Je suis » qui est le produit de l’Absolu et qui est nul autre que moi, esprit pur. Il est impossible d’obtenir autre chose ailleurs qu’ici ! Tout est là, totalement là, rempli de cet Absolu qui ne peut pas faire autrement que de manifester un monde tout à fait réel pour Se rencontrer !" |
Je partage tout-à-fait ces mots — à condition de modifier la dernière phrase ainsi :
"Tout est là, totalement là, rempli de cet Absolu qui manifeste un monde tout à fait réel où il Se rencontre !" |
Je crois savoir pourquoi. Globalement, de facon générale, j’ai le ressenti que ce que nous sommes est avant la conscience, avant même l’apparition de la conscience et aussi de tout le reste du manifesté en même temps. Donc on sait tous qu’on voit des écrits qui parle en Je Suis en tant que conscience et y a pas de mal, une fois qu’on se sait, il ne nous viendrait pas à l’idée de parler de soi en tant que se croire quelqu’un, des conditionnements et pensées. Si je dit je suis, c’est en tant que conscience présence, même si la personnalité y est entremelée. Je suis certaine que tu ne te prend plus pour joaquim depuis longtemps
C’est un peu la même chose...et donc, par le fait même, c’est Moi-Absolu (ca y est, je l’ai encore dit) qui vit et s’expérimente ici, pas que la conscience car elle est vue depuis comme étant le moyen de perception et le monde à percevoir....comme le corps est le moyen de vivre ici, pourtant on se sait être l’être, l’esprit (mot qu’on veut)...
Je suis donc « absolu ou autre mot » non manifesté et je me manifeste en tant que conscience et monde. Ce ressenti de plus en plus intégré, je ne peux plus le faire disparaitre. Il peut se moduler, être plus ou moins là, mais je ne peux plus le faire partir et prétendre que je ne suis que conscience. Et là dessus, les plus beaux écrits qui ont éclairés à l’époque ce vécu/ressenti qui était très vif, c’est maharaj.
Mais, en même temps, je comprend parfaitement ce que tu dis et j’y adhére mais si j’écris spontanément et que je ne me relis pas, il y a de fortes chances que ca soit écrit à ce niveau là. Selon avec qui je parle et échange et des fois selons les questions, ca se module tout seul selon le besoin.
C’est peut-être absolu qui n’est pas le bon mot (bien qu’il me soit venu spontanément tout de suite après l’expérience de 2015) mais en tout cas le mot conscience non plus puisqu’elle est moi en tant que Je qui percoit mais y a aussi Je qui a créer cette conscience, elle n’est pas apparut toute seule, il y a une éternité derrière. « Quelque chose » qui aurait créer le bing bang, c’est de l’ordre de ca. Et c’est non apparent, non manifesté, jusqu’a ce que ça le soit. Et une fois manifesté, ca reste aussi non manifesté en même temps.
Moi, ce « jusqu‘a ce que ca le soit », ca s’appelle conscience, c’est là qu’elle apparait. Mais avant ? Et le pire ce avant est toujours ! Éternel et sans frontière, impossible à tenter même de l’appréhender. C’est maintenant, toujours et à jamais. Dans la moindre fibre des objets où on pose les yeux et en même temps dans l’invisible. Depuis toujours.
J’aurais bien voulu somme toute restée dans ce vécu que la conscience est le bout du bout, l’affaire à découvrir, mais ca sonne tellement faux maintenant, il y a comme un début à la conscience, inventée par ce qui l’a inventé, engendrée par ce qui l’a engendré et avec elle en même temps, sinon ca n’a aucun sens, quelque chose à percevoir. L’outil, la chose = bing bang.
Mais avant ?
J’ai déja lu un reportage sur youtube très bien fait...le gars remontait la piste du bing bang et arrivait dans un « océan » éternel de mathématique/énergie de tout les probables, invisible et pourtant tellement rempli de potentialité que ca ne pouvait faire autrement que d’éclater ! ...ca, ca m’avait vraiment parlé. Ce serait peut-être ca l’absolu, la chose qui a toujours été là mais « avant ».
Mais je suis d’accord pour trouver un autre nom si absolu a trop un sens non juste.
Absolu ca veut dire c’est ce qui est de toutes éternités, sans début ni fin, sans bord ni milieu, sans temps ni espace...et ca ne se percoit pas, pour se faire, ca va prendre la conscience. Elle est le moyen, qui est aussi ce que l’absolu est jusqu’au petit niveau moi.
Du fait de l’expérience qui a fait comme si j’avais perdue conscience pour fondre dans ce quelque chose de non perceptible, il m’est impossible de la considérer éternelle même si c’est aussi ce que je suis. Je.
Tout ca pourrait s’arrêter totalement, il n’y aurait plus ni perception, ni monde, ni rien, ni conscience. Il ne resterait que la Connaissance sans perception. Je dois rajouter connaissance de soi, mais pas au sens où c'est séparé, pas au sens de se percevoir, être.
...c'est peut-être un nouveau mode complètement incompatible avec nos ressentis et nos modes qui sont basés sur la perception sensorielle. |
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daniel
Inscrit le: 15 Fév 2006 Messages: 8599 Localisation: belgique
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Posté le: Lu 15 Mars 2021 2:35 Sujet du message: |
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Dans le bouddhisme, connaissance est un autre mot, pour, conscience ... |
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