Regards sur l'éveil
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daniel
Inscrit le: 15 Fév 2006 Messages: 8592 Localisation: belgique
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Posté le: Di 11 Avr 2021 1:23 Sujet du message: Le cerveau distingue notre propre toucher de celui des autre |
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Bonjour tout le monde !
Cet article montre en conclusion, que le cerveau, comme un grand calculateur, est autonome ..
Une étude publiée dans Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS) montre que le cerveau a tendance à réduire la perception sensorielle d'une zone de la peau lorsque nous la touchons nous-mêmes.
Des messages différents
La capacité à distinguer notre propre toucher, de celui des autres est extrêmement importante. Il arrive que certaines personnes souffrant de troubles mentaux ne parviennent pas à déceler leurs propres actions. Il est par exemple difficile de se chatouiller; pourtant certaines personnes atteintes de schizophrénie en sont capables parce que le cerveau interprète différemment les perceptions sensorielles de leur corps.
Des scientifiques ont examiné l'activité de certaines zones du système nerveux de participants sains lorsque ces derniers se touchaient eux-mêmes et lorsque des personnes extérieures les touchaient.
Ils ont pour cela procédé à plusieurs expériences et ont observé les réactions du cerveau via un IRM. L'une des expériences consistait pour les participants à se caresser les bras avec les mains, puis à recevoir cette même action, sur la même zone, par l'un des chercheurs.
Dès la moelle épinière
"Nous avons constaté une différence très nette entre le fait d'être touché par quelqu'un d'autre et par soi-même. Dans ce dernier cas, l'activité dans plusieurs parties du cerveau était réduite", explique l'auteure principale de l'étude.
"Nous pouvons voir des preuves que cette différence apparaît dès la moelle épinière, avant que les perceptions ne soient traitées dans le cerveau", ajoute-t-elle
La peau contient des récepteurs sensoriels qui réagissent au toucher, à la pression, à la chaleur et au froid. Les informations sur le toucher sont transmises de la peau vers moelle épinière et le cerveau, où la perception est traitée en plusieurs étapes dans différentes régions du cerveau.
Ces résultats sont compatibles avec d'autres études qui suggèrent que le cerveau a tendance à prédire les conséquences sensorielles de chaque action. Cela signifie qu'il n'attache pas autant d'importance aux perceptions sensorielles causées par notre propre corps car les informations qui en découlent sont attendues.
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Fleur de Soi
Inscrit le: 02 Jan 2021 Messages: 1454 Localisation: Braives - Belgique
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Posté le: Sa 24 Avr 2021 10:43 Sujet du message: |
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Bonjour Daniel,
Ma conscience ne se voit pas.
Puis-je publier dans "Proceedings of the National Academy of Sciences" ?
Je ne me permettrais pas d'évaluer ou d'émettre un quelconque avis, je serais moi-même ultracrépidarien (expression renaissante pour "faire taire"). Je ne voudrais en aucun cas "jouer dans le bac à sable".
Dans ces expériences, il y a la phénoménologie qui se révèle, il y a ce qui ne se voit pas.
Apprendre l'Esprit avant d'exprimer "ses constatations" permet d'aller par-delà le phénomène, de le précéder. Encore fallait-il apprendre...
L'information n'est attendue que par le constat de la conscience.
Rien n'est "attendu", mais déjà prédéterminé.
Au moins, ils ont une démonstration supplémentaire de "l'a posteriori" de la conscience, après y avoir injecté tout ce qui fait "le moi" et qui s'exprime ici.
Peut-être ont-ils omis, oublié que la neurologie savait déjà ce qui se révèle ici.
Savoir demande d'avoir à l'esprit la totalité de "ce qui est su". Cela est bien trop lourd pour l'esprit.
Après avoir déclaré "désormais, vous serez mes petits rats de laboratoire", j'ai jeté en pâture aux scientifiques un cas, le constat de la relativité dans le vécu. Du concret. L'expression de ce qu'est l'espace-temps absolu réinjecté dans le relatif. La révélation d'un "ici et maintenant" étiré à la vision relative pour "devenir un champ".
Réaction ? : je n'ai jamais rien entendu d'aussi absurde.
Et ils ont raison, c'est absurde. Mais ils ne voient pas "en quoi" cela est absurde. Ils ne voient pas "ce qui est absurde".
L'absurdité n'est ni de moi, ni d'eux, elle est "au-delà".
Je n'ai plus répondu, laissant le temps aux esprits de "constater". Rien.
Le sujet était et est resté clos.
Où est l'absurde là dedans ? Dans ce qui ne se révèle pas, bien trop flagrant, bien trop évident. _________________ Je vis une grande expérience, sans science, car l'expérience... c'est Moi.
Cet homme est un étranger... |
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daniel
Inscrit le: 15 Fév 2006 Messages: 8592 Localisation: belgique
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Posté le: Sa 24 Avr 2021 17:42 Sujet du message: |
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Donc, d'après toi, ce qui est flagrant, c'est que ma conscience ne se voit pas !? Peut-être n'existe-t-elle pas, juste le sentiment d'en avoir une !? |
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joaquim Administrateur
Inscrit le: 06 Août 2004 Messages: 5638 Localisation: Suisse
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Posté le: Sa 24 Avr 2021 22:04 Sujet du message: |
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daniel a écrit: | Donc, d'après toi, ce qui est flagrant, c'est que ma conscience ne se voit pas !? Peut-être n'existe-t-elle pas, juste le sentiment d'en avoir une !? |
C'est le sentiment d'en avoir une qui fait qu'elle est. Ou bien vois-tu une autre possibilité ? |
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daniel
Inscrit le: 15 Fév 2006 Messages: 8592 Localisation: belgique
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Posté le: Di 25 Avr 2021 1:25 Sujet du message: |
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Bonjour Joaquim !
Mais, est-c'que cela veut-il dire, qu'elle est permanente ... si elle est comme la flamme, et que, quand elle surgit, elle ne demeure, au mieux, que tant qu'elle consomme l'allumette !? |
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Fleur de Soi
Inscrit le: 02 Jan 2021 Messages: 1454 Localisation: Braives - Belgique
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Posté le: Di 25 Avr 2021 8:58 Sujet du message: |
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Je la vois comme une déduction systématique, intrinsèque à l'esprit lui-même.
Je me sens comme un "réactif" permanent, perpétuel à tout ce qui n'est pas "moi", et le "moi" se révèle, tel qu'il est, réactif. Je suis l'acteur qui "joue" son propre rôle, construisant lui-même son propre rôle qu'il interprète en tant qu'acteur.
Mes choix, mes agissement, mes pensées, mes émotions, sont autant de réactifs à des événements.
Lorsque cette "forme" de conscience ne se fait plus, soit je viens de mourir, soit "je" vient de mourir. Pléonasme ?
Au dernier instant (mort ou éveil), cette conscience prend fin, et son absence la fait "devenir". Elle devient apparente par son absence. C'est alors que l'on comprend "ce que l'on était". Mais surtout, son absence ne signifie pas que tout disparaît. J'assiste en conscience à la perte de ce "moi" procédural.
Cette nouvelle conscience n'est pas réactive. Je ne construits plus mon existence par cette conscience qui "fait exister". Je suis conscience.
"Je" vient de naître.
Pour éviter la digression, je vais ouvrir une nouvelle discussion dans la partie "A l'abri des regards". J'ai quelques questionnements à vous soumettre.
Ce qui me surprend, c'est le discours superficiel. Dans la révélation des résultats de cette expérience, ils disent la vérité, elle "est".
"Le cerveau fait la différence". Mais cette vérité qui s'exprime ne retient pas l'attention. Simplement parce que le fait de se maintenir dans cette forme de conscience est perçu comme "la seule qui soit".
J'ai pu assister à des débats scientifiques ayant pour sujet "la conscience". Ils tergiversaient, se demandaient, s'interrogeaient mutuellement, émettaient des idées, des suggestions. A aucun moment l'un d'entre-eux fait l'exercice de l'observer.
J'avais envie de leur dire : "Elle est là, regardez, elle ne se cache pas", mais je me suis tu. Mon pédigrée de mystique schizo hystérique, autant dire "hérétique" pour leur vision des choses m'a préservé d'une nouvelle "réactivité" de leur part. Pas de jugement ici. Je "croyais" pouvoir aider, je me suis brûlé les doigts. Ils ont raison. Nos visions s'opposent et je n'ai pas à interférer dans leurs "ébats".
Ça-y-est, il est là. Il m'a suffit de lire vos réactions pour que ce "par-delà" se manifeste.
Bon, voilà, vous avez gagné. Je m'arrête et savoure l'instant intemporel.
La puissance de ce forum...
Je vais finir par lire et ne plus écrire. Tout y est déjà de toute façon.
Merci, de tout cœur merci. _________________ Je vis une grande expérience, sans science, car l'expérience... c'est Moi.
Cet homme est un étranger... |
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daniel
Inscrit le: 15 Fév 2006 Messages: 8592 Localisation: belgique
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Posté le: Lu 03 Mai 2021 18:57 Sujet du message: |
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Bonjour tout le monde !
Une nouvelle étude japonaise montre que ce n'est pas le même circuit neuronal qui s'active, quand on voit son propre visage, par rapport à celui de quelqu'un d'autre, et ce, avant même d'en prendre conscience ... si le cerveau me reconnaît, avant moi, ça veut dire quoi, "se reconnaître" !? On dirait que la conscience est juste là, pour constater l'action du cerveau ... l'action, la gestion, du cerveau, précédant le vernis de la conscience !?
PS : le circuit qui s'anime quand on voit son visage est la zone tegmental ventrale (circuit de la récompense), et, la zone qui s'active quand on voit le visage d'un autre, est, l'amygdale (petite crainte, surprise ...)
https://academic.oup.com/cercor/advance-article/doi/10.1093/cercor/bhab096/6227018?searchresult=1 |
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Fleur de Soi
Inscrit le: 02 Jan 2021 Messages: 1454 Localisation: Braives - Belgique
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Posté le: Je 06 Mai 2021 10:41 Sujet du message: |
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Coucou Daniel,
Conscience d’existence : résultat final procédural, phénoménologique.
La précède une conscience brute, non encore « post-traitée », qui voit les choses telles qu’elles sont et non interprétées en fonction des affects et réactifs. Nous ne la connaissons pas aussi longtemps que l’on ne l’a pas « vue ». Pourtant elle est là, mais nous sommes à ce point "pré"occupés que nous ne l’entendons pas.
La précède une conscience sans « présence », un « potentiel » de pure conscience non encore « habité ». Cette conscience est connue depuis au moins la naissance de « l’histoire » (Référence à : La table d’émeraude ou Le livre de Thot). Ils n'ont pas attendu le savoir pour "con"-"naître".
Se « re » - « con » - « naître » :
"Re" : souvenir d’un préexistant
"Con" : par soi, en-soi, spontané
"Naître" : « devenir » existence, entrer dans le savoir de soi.
L’expérience dont on parle vaut pour un esprit qui « se reconnaît », un enfant qui se voit pour la première fois, soit voit un objet (miroir) qui contient le visage de « quelqu’un », soit prend conscience d’un visage qu’il ne connaît pas encore, et donc ne se reconnaît pas, soit, suivant son développement, réalise que ce qu’il voit est lui-même. Cette première expérience affecte sans nul doute bien plus la crainte que la protention à « revoir » un visage familier. Cette "protention" précède, tout comme la distinction du toucher.
La conscience qui précède la conscience de quelques millisecondes (le temps que les affects, interprétations, réactifs, prennent leur place dans la considération qui se fera) est "dite" inconscience.
Lorsque les choses deviennent "conscientes", il est déjà trop tard.
Faire abstraction de tous ces processus donne accès à la pré-conscience. Elle est parfois appelée "guide spirituel", ou Soi, ou instinct, ou "premier choix", ou spontanéité, ou état naturel....
En musique ou spectacle, elle permet l'improvisation.
Dans le relationnel, elle permet la spontanéité.
Elle ne connaît pas le phénomène, pas d'émotion, pas de mémorisation.
Elle s'appelle "maintenant" car tout ce qui advient dans l'immédiat lui apparaît comme une "normalité", sans "considération" particulière pour une chose ou l'autre, il n'y a plus de "chose ou l'autre", tout est sans distinction particulière.
Tu dis ne pas avoir la Foi. Cette Foi est la confiance attribuée à cette spontanéité que nous refusons de peur de se faire peur, d'avoir peur.
Ce qui ne sait pas ne connaît pas la peur.
La peur n'est pas agréable, n'est-ce pas ?
Deux méthodes pour ne pas y être confronté : me maîtriser, lâcher prise... ou maîtriser le monde.
Premier choix : l'Homme
Deuxième choix : l'humain (certains humains)
La création d'artéfacts, de subterfuges, ne change rien. Au lieu d'avoir peur de perdre ma vie, j'ai peur de perdre mon emploi, ma maison, ma voiture, mon confort, mon luxe, mes armes, mon appartenance au groupe, à la société, mes assurances .... je continue ?
Alors je nourris moi-même l'obligation de maintenir mon statut, mon emploi, mes richesses, mes protections...
Ce qui me fait peur désormais n'est pas le danger, mais la forteresse.
Le thème de départ de ce sujet, c'est la distinction entre toucher propre ou toucher de l'autre. Ils ont mis l'inconscient en exergue. Rien de plus.
ET... ils en sont inconscients.
L'inconscient n'est que le résultat d'un refus, d'un "je n'en veux pas". Ce "je n'en veux pas" est lui-même dans cette "pré-conscience". Et donc ce n'est même pas que je le refuse consciemment, d'où l'inaccessible accès à la pré-conscience, c'est ma soumission au moi qui me précède.
Places-toi dans cette pré-conscience, et expérimentes.
Quelqu'un m'a dit : oublie.
Il tenait dans ses mains un set de cartes à jouer, dos au dessus. Il m'a dit "oublie que tu sais, ne réfléchis pas, ne pense pas, tu n'est même pas là, je retourne une carte, quelle en est la couleur" ?
Ma réponse immédiate fut la bonne, la suivante idem, ainsi que la troisième.
J'ai tenté l'expérience à nouveau : échec, échec, bon, échec. Je savais que j'allais faire l'expérience.
Je me suis mis en méditation absolue, j'ai essayé : correct, correct, correct...
J'ai renouvelé l'expérience... correct, correct, correct...
Je venais de comprendre (beurk, je déteste ce mot) ce que signifie "la chance du débutant".
L'on me dit que c'est un hasard, l'on me dit que ce n'est pas vrai, l'on me dit... l'on me dit... l'on me dit...... échec, échec, échec... _________________ Je vis une grande expérience, sans science, car l'expérience... c'est Moi.
Cet homme est un étranger... |
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daniel
Inscrit le: 15 Fév 2006 Messages: 8592 Localisation: belgique
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Posté le: Je 06 Mai 2021 15:44 Sujet du message: |
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Bonsoir Philippe !
Tu dis :
Citation: | Tu dis ne pas avoir la Foi. Cette Foi est la confiance attribuée à cette spontanéité que nous refusons de peur de se faire peur, d'avoir peur. |
C'est bien dit ! |
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