Regards sur l'éveil
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Fleur de Soi
Inscrit le: 02 Jan 2021 Messages: 1454 Localisation: Braives - Belgique
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Posté le: Di 06 Juin 2021 11:06 Sujet du message: Accouchement |
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Bonjour,
J'ignore pour vous, mais pour moi, ce sera dans la douleur.
Je suis malade (nausées, bouffées de chaleur, approches orgasmiques qui n'ont rien d'une partie de plaisir, vertiges...)
Combat mental contre un Soi déjà là... combat perdu d'avance.
Je n'en peux plus, possédé par ce Soi. J'abandonne.
Il est l'anté. Il me précèdera indéfiniment.
Quand bien même "je" lutte, je ne fais que me battre contre moi-même.
Les poussées sont fortes, toujours plus fortes, toujours plus fortes que "moi".
Il me tient, et ne me lâchera pas... beurk _________________ Je vis une grande expérience, sans science, car l'expérience... c'est Moi.
Cet homme est un étranger... |
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joaquim Administrateur
Inscrit le: 06 Août 2004 Messages: 5638 Localisation: Suisse
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Posté le: Di 06 Juin 2021 11:54 Sujet du message: |
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Bonjour Fleur de Soi,
En te lisant, me vient cette réflexion, qu’on est toujours captivé par son propre théâtre intérieur, et que celui-ci cherche toujours à nous faire croire que ses personnages sont réels. Je ne dis pas ça pour minimiser les tourments que tu subis — quand on les vit, ils sont très réels — mais pour t’inviter à ne pas prendre partie, ni pour ce «je» qui ne veut pas lâcher prise, ni pour ce «Soi» qui voudrait lui faire lâcher-prise. Tu n’es ni l’un ni l’autre. Ils ne sont l'un et l'autre que des personnages de ton théâtre intérieur.
PS. Si ma réflexion ne te parle pas, oublie-la. Elle n'a pas prétention à dire la vérité, juste apporter un regard extérieur. |
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konrad
Inscrit le: 25 Mars 2018 Messages: 1467 Localisation: En van...dredi.
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Posté le: Di 06 Juin 2021 13:21 Sujet du message: |
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J'entends les échos de votre "tourment", Fleur de Soi, ils résonnent sans que je puisse deviner leur origine.
Mais je ne saurais être d'aucun secours, le mien est d'une autre nature, enfin je le suppose.
Il est né en même temps que moi, dans un hiatus radical entre l'image et la réalité. Je me suis cru Don Quichotte et me suis réveillé "Sans chaise poussif".
La réalité tomba par une clarté lumineuse le jour où une femme me dit : Je t'aime. Et derechef je retournais la tête pour voir à qui elle s'adressait. L'épilogue fut un éclair qui me laissa aussi dubitatif qu'une vache qui regarde un train passer.
Depuis je vis une vie de chien, je veux dire que je dors quatorze heures par jours et me réveille pour "l'amour est dans le prés".
Lorsque je sors, il me faut bien satisfaire à mes besoins naturels, il m'arrive parfois d'être totalement saisi par une joie paisible qui me fait entrer dans une intimité familière avec tout ce qui m'entoure, des gamins qui jouent autour d'une motte de terre, un air de rock qui sourd d'une fenêtre quelconque, une maison de pierres lézardée par les ans, une brise qui folâtre, un trou dans la chaussée. Je participe à cette œuvre pas simplement en tant que spectateur mais en acteur. Ces instants de grâce je les chéris, ils sont les étoiles d'une nuit profonde, les astres éclairant le chemin, les mots muets de l'intériorité.
Pour rien je n'échangerais ma vie. |
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Fleur de Soi
Inscrit le: 02 Jan 2021 Messages: 1454 Localisation: Braives - Belgique
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Posté le: Ma 08 Juin 2021 9:54 Sujet du message: |
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Merci Konrad pour ce partage.
Joaquim, ce matin nouvel épisode.
Je ne m'y attendais pas. Je ne m'y attends jamais.
Ta pensée est claire.
J'étais assis là au jardin dans la lumière dorée des premiers rayons du soleil.
Ce petits chatouillements (tempes, oreilles, nuque, crâne) sont apparus.
Cette fois je n'y prête pas attention, familiarisé avec le phénomène.
Tout à coup quelque chose me surprend. Passage d'une pensée sans origine. Oublie savoir et deviens.
Spontanément un vertige se fait, je ne sais plus l'esprit, je suis l'esprit.
Vacuité insondable.
Depuis il n'y a personne.
Les aiguilles de l'horloge semblent avoir tourné tel un ventilateur.
Quelque chose a disparu et je ne puis dire quoi.
Quelque chose est présent, et je ne puis dire quoi. _________________ Je vis une grande expérience, sans science, car l'expérience... c'est Moi.
Cet homme est un étranger... |
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Théorbe
Inscrit le: 08 Juin 2021 Messages: 3 Localisation: En moi
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Posté le: Ma 08 Juin 2021 18:33 Sujet du message: Re: Accouchement |
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Fleur de Soi a écrit: | Bonjour,
J'ignore pour vous, mais pour moi, ce sera dans la douleur.
Je suis malade (nausées, bouffées de chaleur, approches orgasmiques qui n'ont rien d'une partie de plaisir, vertiges...)
Combat mental contre un Soi déjà là... combat perdu d'avance.
Je n'en peux plus, possédé par ce Soi. J'abandonne.
Il est l'anté. Il me précèdera indéfiniment.
Quand bien même "je" lutte, je ne fais que me battre contre moi-même.
Les poussées sont fortes, toujours plus fortes, toujours plus fortes que "moi".
Il me tient, et ne me lâchera pas... beurk |
Enchanté Fleur de Soi,
Je m'appelle Théorbe. Abandonnez-vous... Cessez de lutter, de combattre... _________________ La prison est un lieu où l'on simule la vie. |
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Fleur de Soi
Inscrit le: 02 Jan 2021 Messages: 1454 Localisation: Braives - Belgique
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Posté le: Me 09 Juin 2021 8:25 Sujet du message: |
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Ah ah ah...
Eh bien oui... voilà ce qui est fait... l'abandon.
Tel que Konrad l'exprime sans peut-être avoir eu à le faire, un "vis ce qui est".
Tel que dans un surprenant hasard, Joaquim en exprime la mise en exergue. La création d'identifiants qui mènent un combat mental qui n'a rien de vrai.
Merci Théorbe. C'est fait.
Je ressentais bien hier matin que quelque chose avait changé. Les phénomènes étaient "ennemis" ou "désirés", mais non simplement "là", intégrés.
Dès cet abandon ils sont forcément devenus très présents, mais rien de "particulièrement surprenant". Maintenant ils se sont évanouis. Ils n'étaient rien, juste un faux combat.
Surprenant comme les mots sont entendus sans être écoutés. Comme les dires et promesses restent des dires et promesses.
Ce monde, là, au dehors, est tissé de mensonge, ce monde, là, intérieur, est tissé de mensonge.
Le mensonge ne tient que le temps qu'il ne soit découvert.
Pour résumer : plus rien à dire.
Je ne trouve plus "ce qui parlait". Quand bien même je cherche, aucun mot ne vient.
Bon, eh bien, bonne journée à vous.
Ah oui... merci. _________________ Je vis une grande expérience, sans science, car l'expérience... c'est Moi.
Cet homme est un étranger... |
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Théorbe
Inscrit le: 08 Juin 2021 Messages: 3 Localisation: En moi
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Posté le: Me 09 Juin 2021 9:22 Sujet du message: |
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Fleur de Soi a écrit: | Ah ah ah...
Eh bien oui... voilà ce qui est fait... l'abandon.
Tel que Konrad l'exprime sans peut-être avoir eu à le faire, un "vis ce qui est".
Tel que dans un surprenant hasard, Joaquim en exprime la mise en exergue. La création d'identifiants qui mènent un combat mental qui n'a rien de vrai.
Merci Théorbe. C'est fait.
Je ressentais bien hier matin que quelque chose avait changé. Les phénomènes étaient "ennemis" ou "désirés", mais non simplement "là", intégrés.
Dès cet abandon ils sont forcément devenus très présents, mais rien de "particulièrement surprenant". Maintenant ils se sont évanouis. Ils n'étaient rien, juste un faux combat.
Surprenant comme les mots sont entendus sans être écoutés. Comme les dires et promesses restent des dires et promesses.
Ce monde, là, au dehors, est tissé de mensonge, ce monde, là, intérieur, est tissé de mensonge.
Le mensonge ne tient que le temps qu'il ne soit découvert.
Pour résumer : plus rien à dire.
Je ne trouve plus "ce qui parlait". Quand bien même je cherche, aucun mot ne vient.
Bon, eh bien, bonne journée à vous.
Ah oui... merci. |
Bonjour 👋
Je ne voudrais pas qu'il y ait méprise. Lorsque j'évoque l'abandon, il ne s'agit bien sûr pas de résignation. Pourquoi dites-vous que tout est mensonge, aussi bien intérieurement qu'autour de vous ? N'êtes-vous pas trop dure avec vous-même ?
P.S Les remerciements sont superflus, mais c'est gentil tout de même.
Excellente journée à vous !
Théorbe _________________ La prison est un lieu où l'on simule la vie. |
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konrad
Inscrit le: 25 Mars 2018 Messages: 1467 Localisation: En van...dredi.
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Posté le: Me 09 Juin 2021 12:57 Sujet du message: |
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Fleur de Soi a écrit: |
Tel que Konrad l'exprime sans peut-être avoir eu à le faire, un "vis ce qui est".
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Je ne sais pas trop si c'est ce que j'ai voulu exprimer. Ce dont je me rends compte, actuellement, c'est que je comprends de moins en moins ce que je vis. Beaucoup de choses m'échappent et ne répondent plus à mes critères de signification. Ma grille de lecture, héritée de mon éducation et de mes engagements, est obsolète. J'ai le sentiment de vivre selon un "tracé" que je n'ai pas choisi consciemment. Autre façon de de dire "destin" ?
Cela n'est pas pour me déplaire simplement il me faut m'y adapter et je ne suis pas un grand spécialiste du "lâcher-prise". |
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Fleur de Soi
Inscrit le: 02 Jan 2021 Messages: 1454 Localisation: Braives - Belgique
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Posté le: Je 10 Juin 2021 8:44 Sujet du message: |
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Bonjour à vous
Ce qui est exprimé appartient à celui qui l'exprime.
Ce qui est lu ou entendu appartient au destinataire.
Le vrai message n'est pas dans les mots.
Les mots sont des nuages. Ils génèrent des paréidolies.
Tantôt un cheval, tantôt un gnome, tantôt une sorcière... tantôt une fée ou un ange. Mais inexorablement le nuage se transforme, passe, puis s’évanouit.
Ce qui est perçu est au-delà des mots.
Il n'a nul besoin de mot pour s'exprimer.
Ce message là reste.
C'est pour ce message là qu'un merci s'impose spontanément.
A Théorbe :
Le mensonge est partout car il est en moi.
Il n'est pas l’œuvre de ce (ceux) qui m'entoure(nt).
Si l'on me dit que je suis un imbécile, ce n'est pas affectant.
Je ne suis imbécile que pour celui qui le dit. C'est là l'expression de sa vision qui pour lui est une vérité.
Mais si je le crois, alors je deviens un imbécile pour tout le monde, même pour ceux qui ne le pensent pas.
Il y a celui que je suis.... il y a celui que je crée.
Lorsque j'étais "au plus bas", les braves gens me disaient "mais non tu n'es pas moins que rien". Cette phrase exprime ce dont j'étais auto-persuadé.
Aujourd'hui je ne suis rien. Ce rien n'est pas un "non-quelqu'un".
Je ne suis ni plus ni moins que ce que je suis, avec une précision que seule ma propre nature connaît, et à laquelle je m'abandonne.
J'abandonne ce "moi" qui y met des valeurs. _________________ Je vis une grande expérience, sans science, car l'expérience... c'est Moi.
Cet homme est un étranger... |
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Jo
Inscrit le: 26 Sep 2020 Messages: 106
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Posté le: Je 10 Juin 2021 13:13 Sujet du message: |
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Bonjour Fleur de Soi.
Qu'est-ce qui se passe pour toi si tu arrêtes de vouloir montrer à quel point tu n'es rien ? |
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daniel
Inscrit le: 15 Fév 2006 Messages: 8583 Localisation: belgique
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Posté le: Je 10 Juin 2021 16:04 Sujet du message: |
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Bonsoir Philippe !
Tu dis :
Citation: | J'abandonne ce "moi" qui y met des valeurs. |
Dans l'approche spirituelle, quand le moi s'abandonne, demeure Soi, dans lequel tout apparaît et disparaît, y compris, le "moi-je", y'a comme le "Argnnn" de mécanismes égotiques ... |
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Théorbe
Inscrit le: 08 Juin 2021 Messages: 3 Localisation: En moi
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Posté le: Je 10 Juin 2021 18:50 Sujet du message: |
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Fleur de Soi a écrit: | Bonjour à vous
Ce qui est exprimé appartient à celui qui l'exprime.
Ce qui est lu ou entendu appartient au destinataire.
Le vrai message n'est pas dans les mots.
Les mots sont des nuages. Ils génèrent des paréidolies.
Tantôt un cheval, tantôt un gnome, tantôt une sorcière... tantôt une fée ou un ange. Mais inexorablement le nuage se transforme, passe, puis s’évanouit.
Ce qui est perçu est au-delà des mots.
Il n'a nul besoin de mot pour s'exprimer.
Ce message là reste.
C'est pour ce message là qu'un merci s'impose spontanément.
A Théorbe :
Le mensonge est partout car il est en moi.
Il n'est pas l’œuvre de ce (ceux) qui m'entoure(nt).
Si l'on me dit que je suis un imbécile, ce n'est pas affectant.
Je ne suis imbécile que pour celui qui le dit. C'est là l'expression de sa vision qui pour lui est une vérité.
Mais si je le crois, alors je deviens un imbécile pour tout le monde, même pour ceux qui ne le pensent pas.
Il y a celui que je suis.... il y a celui que je crée.
Lorsque j'étais "au plus bas", les braves gens me disaient "mais non tu n'es pas moins que rien". Cette phrase exprime ce dont j'étais auto-persuadé.
Aujourd'hui je ne suis rien. Ce rien n'est pas un "non-quelqu'un".
Je ne suis ni plus ni moins que ce que je suis, avec une précision que seule ma propre nature connaît, et à laquelle je m'abandonne.
J'abandonne ce "moi" qui y met des valeurs. |
Bonsoir,
Voulez-vous dire que vous vous mentez à vous-même ? Permettez-moi de vous le dire, Fleur de Soi, mais je vous sens plutôt authentique. Être ce que nous sommes, et nous y abandonner n'est pas à la portée de tout le monde. Vovez-vous, c'est chose douloureuse et souvent incontrôlable. Je m'en croyais capable en toutes circonstances... Je fus rapidement remis à ma place. J'ai fauté par hybris. _________________ La prison est un lieu où l'on simule la vie. |
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joaquim Administrateur
Inscrit le: 06 Août 2004 Messages: 5638 Localisation: Suisse
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Posté le: Ve 11 Juin 2021 19:53 Sujet du message: |
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Fleur de Soi a écrit: | Aujourd'hui je ne suis rien. Ce rien n'est pas un "non-quelqu'un".
Je ne suis ni plus ni moins que ce que je suis, avec une précision que seule ma propre nature connaît, et à laquelle je m'abandonne.
J'abandonne ce "moi" qui y met des valeurs. |
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Fleur de Soi
Inscrit le: 02 Jan 2021 Messages: 1454 Localisation: Braives - Belgique
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Posté le: Sa 12 Juin 2021 10:15 Sujet du message: |
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Jo a écrit: | Bonjour Fleur de Soi.
Qu'est-ce qui se passe pour toi si tu arrêtes de vouloir montrer à quel point tu n'es rien ? |
Rien
Rien ne se passe, rien n'arrête, rien ne veut, rien à montrer.
Se considérer "rien", est l'acte de se considérer.
S'il y a considération, il y a "valeur", il y a un "rien" en référence à quelque chose.
Le "rien" connaît une dimension de "non-considération".
Le mécanisme égotique dont parle Daniel :
L'acte d'abandon fait se manifester (Cricri, je plagie, si tu m'autorises ) un "quelque chose". Cette manifestation est consciente.
Le "je" s'étonne et la conscience s'éveille.
L'égo prend la relève avec ses mécanismes cognitifs.
Bon... et alors ?
Alors peur d'avoir déjà perdu cette manifestation.
Alors je me mets en quête, je cherche, je crée, j'invente, je crois.
Il est là, perpétuellement là, je le vois, je le sens, et cherche à le retrouver, alors qu'il est là, mais non, je ne lâche pas, je persévère, jour et nuit je suis tourmenté.
Alors vient "j'abandonne". Dès cet abandon... il se manifeste.
Retour au point de départ.
Jusqu'au moment où la manifestation de l'égo devient admise. Elle s'évanouit, n'a plus de "raison d'être", lassée de toujours refaire le même constat, le constat lui-même ne se fait plus.
L'égo n'est pas un "vilain", il est normal.
L'éveil est comme la mort. J'en vois la manifestation, je ne peux pas "être" mort, je ne puis la connaître, quand bien même j'en reviens. je ne peux pas "vivre"... la mort. (Joaquim, aide-moi, je n'ai pas tes mots pour exprimer l'ineffable).
En aucun cas je ne puis dire ce qu'est l'éveil.
En aucun cas "je" ne peut dire ce qu'est l'éveil.
En aucun cas je ne puis "dire" ce qu'est l'éveil.
Je passe mon temps à affirmer, croire, penser, créer ce qu'il n'est pas.
L'éveil "m'éveille" par ras-le-bol d'être endormi. J'ignorais être endormi, l'éveil me l'a révélé.
Bien des âmes autour de moi vivent très bien le sommeil, et nul n'a à chercher à y modifier quoi que ce soit. Que sais-je s'ils ne sont pas déjà éveillés ? Se sont-ils seulement endormis ?
Le passage du sommeil à l'éveil signifie qu'il y avait sommeil.
Ce passage perturbe... perpétuel étonnement cyclique (mécanisme de Daniel - Je propose que l'on baptise ce mécanisme ainsi - "The Daniel's inner mental mecanism")
Daniel, si tu continues, tu vas me faire pleurer _________________ Je vis une grande expérience, sans science, car l'expérience... c'est Moi.
Cet homme est un étranger... |
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Jo
Inscrit le: 26 Sep 2020 Messages: 106
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Posté le: Sa 12 Juin 2021 12:56 Sujet du message: |
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Bonjour Fleur de Soi.
Il me semble que tu n'as pas compris ce que j'ai voulu dire.
Je t'invitais à regarder ce qui te pousse à écrire ces messages.
Si il n'y a rien à montrer alors pourquoi en parles-tu autant ? |
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