Regards sur l'éveil
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Cédric
Inscrit le: 26 Juin 2021 Messages: 1120
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Posté le: Sa 10 Juil 2021 10:40 Sujet du message: Ma réponse à "Qu'est ce que l'éveil ?" en 2018 |
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Bonjour, en relisant un de mes anciens blogs, je suis tombé sur ce qui suit qui date de 2018, je prends l'initiative de le partager ici, peut-être que cela en intéressera certains.
( Je précise que je n'écrirais peut-être pas aujourd'hui exactement la même chose dans la forme, mais ce que je pense fondamentalement reste identique. )
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José Leroy pose une série de questions sur son blog. Je me suis pris au jeu et voici mes réponses :
« Qu'est-ce que l'éveil spirituel pour vous ? »
C'est une histoire que se raconte l'esprit, le mental, la pensée. Cette histoire est forcément un mirage, une illusion car le pensée, le langage, le souvenir ne pourront jamais enfermer au moyen de mots et d'images la conscience vécue ici et maintenant.
La conscience vécue, le fait d'être au monde (qui ne sera jamais ailleurs qu' ici et maintenant) est incommunicable, ineffable, indicible.
Cette histoire d' « éveil spirituel », qu'on se la raconte à soi-même ou à d'autres ou qu'on écoute celle d'autrui, n'a aucune importance, elle ne sera jamais le maintenant, l'instant vécu.
«Avez-vous vécu un éveil spirituel ?
Et si oui, pouvez-vous le raconter ici ?»
Il y a une certaine histoire de ce genre dans ma tête. Elle n'a aucune importance, mais je la livre tout de même :
Vers 18/20 ans, alors que je n'avais aucune pratique spirituelle particulière, j'ai vécu plusieurs moments de plénitude, de détachement totale de « moi », d'extase, de clarté absolue, des instants hors du temps, hors de « moi », hors de la pensée.
Les années qui suivirent, les souvenirs de ces instants ne m'ont jamais quitté. Je dirais qu'ils ont été en quelque sorte les déclencheurs d'une remise en question totale de tout : Qu'est-ce que ce monde ?, Qu'est-ce que moi ?, Qu'est-ce que cette société ?, Quelle va y être ma place ? Qu'est-ce que je veux ? De quoi ai-je besoin pour vivre ? Qu'est-ce qui est vrai ? Etc.
Je sentais qu'il allait me falloir tout comprendre par moi-même, ne rien fuir, remettre en question tous mes conditionnements, tous mes préjugés, tout ce qu'on me disait et m'avait appris, aussi.
Je me suis intéressé en parallèle à beaucoup de « penseurs » liés de près ou de loin à la « spiritualité ». Souvent des choses que je lisais, que j'écoutais, résonnaient en moi. Mais je savais que ces « vérités » ne venaient pas des autres, elles étaient déjà présentes en « moi ». Je n'ai jamais attendu quoi que ce soit de qui que ce soit, je savais que le « chemin », j'avais à le faire moi-même, car de toute façon quoi que qui que ce soit aurait pu me dire, je l'aurais remis en doute, en cause, en question.
J'ai vécu aussi une longue période sombre, sans énergie. Elle aussi fait partie de l' « histoire ».
Mais en réalité, rien de tout cela n'existe maintenant, cette histoire n'existe que dans la pensée. Là maintenant je n'ai pas d'âge (je sais que j'ai 37 ans mais ça aussi ce n'est qu'une histoire que se raconte la pensée), je ne suis pas les mots que j'écris, ni « mon » histoire, ni les mots que je pense.
«Faites-vous une différence entre l'éveil et la réalisation ?»
Je n'ai pas besoin de ces mots, je n'utilise pas ces mots. « Réalisation » n'est tout autant qu'une histoire que l'esprit se raconte.
La pensée ne peut pas rendre compte de la conscience vécue. Des milliards de mots ont déjà été écrits, ils n'aideront jamais personne à voir, à être. Car voir, être, est au-delà des mots, ne viendra jamais des mots. Les mots viennent toujours après, ils ont toujours un temps de retard. Les mots ne seront jamais la cause, ils ne seront toujours qu'une conséquence.
Cela dit, j'aime écrire et jouer avec le langage, c'est un plaisir et un jeu, mais rien de plus. Je sais que je ne peux aider personne à Être, car chaque être humain Est déjà parfaitement, même s'il pense le contraire. »
José Leroy m'a répondu ceci :
« "Des milliards de mots ont déjà été écrits, ils n'aideront jamais personne à voir, à être".
Les mots de Nisargadatta Maharaj m'ont aidé à réaliser qui je suis. Les mots quand ils viennent de la source peuvent y ramener »
Voici ce que je lui ai répondu à le suite de ces derniers mots :
« Les mots ne créent pas la source.
« Réaliser qui je suis » est de l'ordre de la pensée, de la perception. Les pensées des autres peuvent influencer notre pensée, je ne prétends pas le contraire. La Source est partout et toujours, y compris donc dans les mots issus d'elle, mais aussi dans toutes les choses les plus simples et triviales. Tout peut donc potentiellement « ramener à la source ».
La source est intacte depuis le départ, depuis la naissance, et inaltérable, quels que soient nos pensées, nos mots, l'état du mental, notre conscience de soi ou du monde.
Ce qui change, ce qui évolue, est toujours la couche superficielle de nos êtres. Les autres (leurs mots, leurs pensées, leurs visions, leurs façons d'être) peuvent en effet avoir une influence sur cette couche-là mais pas sur la source que nous sommes tous. ( La « vision sans tête » aussi est une « transition de perception » à la surface de nos êtres, elle ne change rien fondamentalement.)
Je prétends que les mots des autres peuvent aussi, et c'est le cas le plus souvent, être une limite, devenir une limite, un cadre qui rend aveugle à la source. Le « disciple », l' « élève », ne voient plus que les mots du maître, il pense que la « libération » viendra des mots, de la pensée. Or la pensée ne changera jamais que la pensée.
Je ne considère pas avoir eu de maître, mais il y a un penseur vers lequel je suis retourné durant des années, c'était presque une obsession, je revenais vers ses mots, vers les vidéos où on le voyait parler, discuter, c'est UG Krishnamurti (à ne pas confondre avec Jiddu Krishnamurti), il n'y a que depuis quelques années seulement que je m'en suis totalement détaché. Ça s'est fait tout seul, je n'ai pas décidé de m'en détacher.
Il faut lâcher la main des autres, de tous les autres, pour « plonger à la Source ». Les « autres » disparaissent, n'existent plus à la Source. Car l'autre n'est en fait qu'un ensemble de pensée dans la tête, un ensemble d'images, de mots, et tout cela ne sera jamais que de l'ordre de la pensée. A la Source, plus aucune identité n'existe, l'autre (y compris le « maître ») n'existe plus.
Et puis si c'est pour répéter ce que le « maître » a dit, à quoi bon ? Si vraiment on se baigne dans la Source, on Est la source, les mots qui sortent sont originaux. Car bien que la source soit identique en chacun, chaque individu est unique, et les mots qu'il utilise pour parler, uniques aussi. (à moins qu'il ne se limite qu'à être un perroquet, qu'il se complaise dans la posture de l'imitateur. (on en voit beaucoup qui répètent les paroles du maître mot pour mot))
Faire de quelqu'un son maître, c'est se limiter à la pensée de celui-ci. Alors qu'explorer la Source sera toujours bien plus vaste que les mots du maître quel qu'il soit. La source n'a pas de limite, les mots (fussent-ils du maître), si.
J'ai une question pour vous, cher José Leroy, elle vous semblera peut-être un peu provocatrice mais je vous la pose quand même : Douglas Harding est-il votre maître ? »
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P.-S. : En retrouvant le billet de l'époque du blog de José Leroy, je réalise que le monde est décidément petit comme on dit. Car un certain Joaquim dans les commentaires s'était également plié à l'exercice ! Et j'avais répondu à son commentaire : " C'est beau et ça sonne juste."
Voir ici :
http://eveilphilosophie.canalblog.com/archives/2018/02/07/36121095.html |
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daniel
Inscrit le: 15 Fév 2006 Messages: 8602 Localisation: belgique
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Posté le: Sa 10 Juil 2021 11:00 Sujet du message: |
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Bonjour Cédric !
On est d'accord !? La source c'est Soi !
Tu dis :
Citation: | Il faut lâcher la main des autres, de tous les autres, pour « plonger à la Source ». Les « autres » disparaissent, n'existent plus à la Source. Car l'autre n'est en fait qu'un ensemble de pensée dans la tête, un ensemble d'images, de mots, et tout cela ne sera jamais que de l'ordre de la pensée. A la Source, plus aucune identité n'existe, l'autre (y compris le « maître ») n'existe plus.
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C'est mon plus grand défi, l'accepter, c'est, alors, que j'abdiquerai ! |
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konrad
Inscrit le: 25 Mars 2018 Messages: 1467 Localisation: En van...dredi.
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Posté le: Sa 10 Juil 2021 14:57 Sujet du message: Re: Ma réponse à "Qu'est ce que l'éveil ?" en 2018 |
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Cédric a écrit: |
J'ai une question pour vous, cher José Leroy, elle vous semblera peut-être un peu provocatrice mais je vous la pose quand même : Douglas Harding est-il votre maître ? » |
Bonjour,
Quelle a été la réponse de José le Roy ?
Je reviens un instant sur cette notion maitre/disciple car vous y faites souvent allusion. Pourtant dans ce que vous écrivez vous ne mentionnez pas avoir suivi un maitre. D'où ma question : Pourquoi y faire référence ? Quelle est l'origine de cette interférence dans votre "éveil" ? Si pas de relation maitre/disciple = inexistence !
De mon point de vue cela n'aurait aucune incidence dans votre discours, à moins d'avoir été importuné par des "disciples" redondants, ce qui peut être le cas.
J'espère être clair et pas trop importun.
Merci. |
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Cédric
Inscrit le: 26 Juin 2021 Messages: 1120
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Posté le: Sa 10 Juil 2021 18:42 Sujet du message: Re: Ma réponse à "Qu'est ce que l'éveil ?" en 2018 |
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konrad a écrit: | Cédric a écrit: |
J'ai une question pour vous, cher José Leroy, elle vous semblera peut-être un peu provocatrice mais je vous la pose quand même : Douglas Harding est-il votre maître ? » |
Bonjour,
Quelle a été la réponse de José le Roy ?
Je reviens un instant sur cette notion maitre/disciple car vous y faites souvent allusion. Pourtant dans ce que vous écrivez vous ne mentionnez pas avoir suivi un maitre. D'où ma question : Pourquoi y faire référence ? Quelle est l'origine de cette interférence dans votre "éveil" ? Si pas de relation maitre/disciple = inexistence !
De mon point de vue cela n'aurait aucune incidence dans votre discours, à moins d'avoir été importuné par des "disciples" redondants, ce qui peut être le cas.
J'espère être clair et pas trop importun.
Merci. |
Bonjour Konrad,
Il ne m'avait pas répondu à l'époque. Mais on peut supposer qu'il aurait répondu oui. Pour lui, "les maîtres" existent, et on peut aussi supposer qu'il accepte d'être lui-même à son tour vu comme un "maître" par ceux qui le suivent assidûment, car c'est lui qui, selon eux, les a aidé à leur révéler leur "vraie nature". Mais je n'ai pas envie de parler à sa place. Je ne fais ici que partager mon ressenti.
J'y fais souvent allusion, à cette relation maître/disciple, car c'est omniprésent dans toute la culture "spirituelle".
Et puis c'est une question que tout être humain qui réfléchit à la vérité est amené à se poser : Existe-t-il des maîtres ? Existe-il un maître qui va m'apporter la vérité, m'aider à voir la vérité, m'enseigner la vérité ?
C'est une question à laquelle j'ai dû faire face. Et j'ai donc cherché à comprendre toute cette relation maître/élève, gourou/disciple, toute cette dynamique qui s'accompagne d'une foule de croyances. J'ai écouté de nombreux soi-disant "maîtres" et leurs "enseignements", ça m'a toujours intéressé.
Et puis la question qui accompagne la première, qui en est en quelque sorte une conséquence est : Suis-je moi-même un maître ? Puis-je moi-même devenir un maître ? C'est une conséquence logique : si des hommes sont des maîtres, alors je peux en toute logique en devenir un moi-même et avoir à mon tour des disciples et des élèves.
C'est cette mécanique qui nourrit une machine millénaire. Un système qui fabrique des maîtres et des disciples, disciples qui à leur tour deviennent des maîtres, etc.
Personnellement, je me tiens à l'écart et j'observe le manège.
Ce que je vois c'est avant-tout un monde de paraître, de rôles, d'images, de masques, de positions, c'est une énorme farce, une gigantesque mascarade, voilà ce que je vois.
Voyant cela, je ne peux que rejeter le principe même de la relation "maître/élève". Nous sommes des êtres humains qui discutent, qui échangent leurs points de vue, qui apprenons les uns des autres, voilà tout. La vie n'est pas une école : Pas de maîtres, pas d'élèves, pas de diplômes à la fin.
Vous ne m'avez pas importuné le moins du monde. |
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konrad
Inscrit le: 25 Mars 2018 Messages: 1467 Localisation: En van...dredi.
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Posté le: Di 11 Juil 2021 18:18 Sujet du message: |
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En vous lisant d'un trait j'ai eu l'impression que vous aviez un compte à rendre aux "maitres", ce que m'a conforté votre ressenti sur la non réponse de José Le Roy. Mais ce n'est qu'une impression.
Je me suis rendu compte que je n'avais pas la même "logique" que vous sur cette question.
Citation: | Et puis c'est une question que tout être humain qui réfléchit à la vérité est amené à se poser : Existe-t-il des maîtres ? |
Ce n'est pas une question que je me suis posée. Peut-être est-ce que pour moi la réponse implicite est oui ? Mais elle ne m'est jamais venue à l'esprit. Lorsque j'ai rencontré le "gourou" je peux dire que je l'ai trouvé avant de l'avoir cherché. C'est pourquoi cela s'est fait "naturellement", de même que je l'ai quitté tout aussi "naturellement" pour des raisons d'ailleurs que vous dénoncez.
Citation: | C'est une question à laquelle j'ai dû faire face. Et j'ai donc cherché à comprendre toute cette relation maître/élève, gourou/disciple, toute cette dynamique qui s'accompagne d'une foule de croyances. J'ai écouté de nombreux soi-disant "maîtres" et leurs "enseignements", ça m'a toujours intéressé. |
De même que pour comprendre il m'a paru évident qu'il fallait le vivre. C'est à dire partager le vécu dans le quotidien. Sans cette exigence la compréhension me parait amputée du sel du réel.
Citation: | Et puis la question qui accompagne la première, qui en est en quelque sorte une conséquence est : Suis-je moi-même un maître ? |
Cela ne m'a jamais traversé l'esprit, pas une once. Probablement parce que je n'ai aucune ambition mais aussi après avoir vu ce qu'était être "gourou" au quotidien si ce n'est pas une conviction c'est un sacerdoce. Et de mon point de vue ce n'est pas de tout repos.
Citation: | C'est cette mécanique qui nourrit une machine millénaire. Un système qui fabrique des maîtres et des disciples, disciples qui à leur tour deviennent des maîtres, etc. |
Je ne conteste pas la part de vrai. Néanmoins on ne peut pas mettre dans le même panier tous les "maitres" ce n'est pas honnête intellectuellement. Il y a des figures émergentes qui méritent de ne pas être caricaturées.
Mais vous soulevez une question, pourquoi est-ce que ce système perdure depuis si longtemps, s'il n'avait pas une "raison" ? |
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didier
Inscrit le: 18 Fév 2018 Messages: 3029 Localisation: Région Parisienne
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Posté le: Lu 12 Juil 2021 6:29 Sujet du message: |
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Cédric a écrit: | Et puis c'est une question que tout être humain qui réfléchit à la vérité est amené à se poser : Existe-t-il des maîtres ? Existe-il un maître qui va m'apporter la vérité, m'aider à voir la vérité, m'enseigner la vérité ? |
Bonjour à tous.
Complètement d’accord avec Cédric lorsqu’il dit par ailleurs qu’aucun maître ne peut « apporter la vérité, voir la vérité, voire même enseigner la vérité », mais là c’est plus subtil. Le mot maître me paraît un peu trop connoté, celui d’enseignant est un peu plus neutre.
Je n’ai pour ma part connu aucun maître (du moins qui se présentait tel) physique, juste un enseignant (spécialiste de Krishnamurti et de Sri Aurobindo mais qui de toute évidence ne percevait pas leurs enseignements que de façon intellectuelle) avec qui j’ai pu échanger et notre relation était une relation d’égalité.
Il s’est passé en moi à plusieurs reprises en sa présence quelque chose d’étrange, comme une reconnaissance mutuelle de ce que nous étions fondamentalement, qui s’est accompagnée en moi pendant quelques dizaines de secondes de sanglots incontrôlables. Difficile à dire ce qui s’est passé exactement et si ce qui s’est produit lui était dû ou était dû à l’attente attentive en laquelle je me trouvais en sa présence.
Les enseignements spirituels me paraissent au moins "utiles" dans la mesure où ils pointent vers une « dimension de l’être » dont nous entendons rarement parler ailleurs.
Si nous savons les écouter ou les lire avec l’attention ouverte qui convient, ils peuvent nous « révéler » (sachant que c’est nous qui alors nous révélons au contact des mots) l’existence d’aspects de notre « réalité » dont nous n’avions jusque-là pas conscience.
C’est, par exemple la lecture des mots « la conscience est universelle » dans un livre de Ramesh Balsekar qui, a été dans mon cas le déclencheur, au moins apparent, d’un processus d’éveil (faute d’un autre mot – je n’aime pas trop celui-ci et l'utilise rarement).
Si des enseignants existent - et ils semblent actuellement se reproduire plus vite que des lapins - c’est qu’il y a une demande. Les gens reçoivent en fonction de leur demande, de la capacité de l’enseignant à y répondre et de leur capacité à recevoir, à plusieurs niveaux : psychologique, intellectuel, spirituel, … sachant que l’essentiel dépasse évidemment « infiniment » le simple aspect intellectuel exprimé par les mots.
Il y a bien entendu des charlatans parmi les enseignants et aussi des gens sincères mais qui, comme disait ma grand-mère, "pètent plus haut que leur cul" ; ce sont souvent ceux-là d'ailleurs qui font le plus de bruit.
L’enseignant ne peut de toute façon qu’attirer notre attention vers ce qui constitue notre « essence », vers ce qui constitue notre monde intérieur au sens large y compris – et pour certains cela est nécessaire - ce qui ne peut être qu'un obstacle à une démarche « spirituelle » : problèmes psychologiques, croyances, attentes … considérant d'ailleurs qu’ « il est beaucoup plus facile de voir la paille qui se trouve dans l’œil du voisin que la poutre qui se trouve dans le sien » (à prendre en compte ici uniquement sur le plan psychologique et non pas moral ou religieux). Ce que nous en faisons par la suite ne concerne que nous.
Ceci dit, le vrai Guru sera toujours intérieur et s’apparentera souvent à la vie elle-même et parfois même à la grâce ; l’apparent Guru extérieur n’en est qu’une manifestation. |
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