Regards sur l'éveil
Café philosophique, littéraire et scientifique
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Fleur de Soi
Inscrit le: 02 Jan 2021 Messages: 1454 Localisation: Braives - Belgique
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Posté le: Di 11 Juil 2021 11:59 Sujet du message: L'enseignement |
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Bonjour,
Il ne sera ici question d'enseignement spirituel, mais d'enseignement.
Ce qui suit n'est pas un "principe" !
Vous êtes déjà enseignants et vous m'enseignez perpétuellement.
Ne "devenez" pas enseignant, vous seriez "à côté" !
Ne vous identifiez pas à ceci !
En fait, je ne devrais pas, mais je tiens à partager quelque chose trop absent ici (et pourtant présent) : la délivrance. Il est souvent question de la souffrance, comme s'il y avait nécessité de s'en souvenir (ce qui n'est pas tout à fait faux, mais l'esprit le fait pour soi).
L'on peut l'oublier en conscience, je n'ai nulle inquiétude, elle est présente et me préserve, mais je peux marcher vers la lumière et oublier le passé.
L'absence est une présence de par son absence.
Comme dit Joaquim, ce n'est que lorsque je m'extrais de quelque chose qu'elle devient existence.
La peur d'y retourner est déjà une souffrance et vient d'un manque de Foi, la délivrance n'est donc pas totale.
J'ai toujours apprécié transmettre le savoir, j'ai toujours apprécié recevoir le savoir d'autrui. Je ne suis pas allé très loin dans mon parcours scolaire, mais j'ai toujours appris "hors contexte écolier", et toujours dans les livres de "savoir".
Le savoir des livres ne m'a rien appris sur la vie, mais sur un savoir prétendant savoir, bien à côté de l'essentiel.
Combien aujourd'hui de livres "enseignent" l'amour théorisé, le sexe théorisé, l'éducation théorisée... pauvres lecteurs obligés de s'y soumettre pour avoir perdu le contact avec leur Nature. D'autant que ces livrent augmentent encore la séparation... cercle vicieux.
Ce savoir est là, mais il n'est qu'une ébauche, un non-exhaustif, un séparateur entre "moi" et le "Moi" authentique.
J'ai 57 ans, et je le découvre maintenant. Et je n'ai nul regret, car peu importe quand l'apprentissage commence, il est complet, il m'attendait, mais "trop" pour moi et mon enseignement n'est jamais abouti.
Aussi je n'ai pas appris, mais j'ai appris à apprendre, et là était une part de ma mission.
Tout comme pour Cédric les choses se révèlent "à mon rythme". Et c'est très bien parce que toujours parfaitement adapté.
Je n'ai rien à apprendre à autrui sur "Le Tout" (la vie, soi, l'Amour, le bonheur...), mais je peux montrer que cela existe, et en cela les éveiller par ma lumière silencieuse.
Citation: | L'intelligence n'est pas dans le savoir, mais dans savoir apprendre à devenir intelligent, et ce n'est pas le même "savoir". |
Nous n'arrêtons pas de l'écrire ici, même si le message se fait dans le silence entre les lignes, par-delà les lignes.
Ce qui s'est révélé ce matin, c'est la symbiose des esprits. C'est magnifique.
Nous disons qu'il y a une conscience "au dehors" de l'esprit.
Eh bien oui, elle se trouve dans le relationnel. Une forme d'intelligence qui se révèle et à laquelle nous avons accès : l'Intelligence collective lorsqu'il y a "collectivité".
Le fait que nous soyons différents ne change rien. Elle est disponible à tous car tellement simple par son authenticité que tout esprit y a accès, mais par son chemin propre.
Elle se manifeste différemment lorsqu'elle est exprimée car chacun y trouve la forme qui lui convient, mais elle est "Unique".
Lorsque j'étais instructeur vol (vol à voile), l'instruction se faisait par "stages" de 3 semaines. Nous étions une dizaine d'instructeurs et disposions chacun une équipe de 5 élèves à mener au "solo" (vol seul à bord) dans le délai imparti.
Ma méthode était "opposée" à celle de mes confrères. Ils s'énervaient parce que les élèvent ne comprenaient pas, que les élèvent ne faisaient pas démonstration "d'être déjà aviateurs". J'ai vécu le même phénomène à la défense lorsque j'enseignais sur simulateur de vol d'aéronefs de combat (si si, j'étais cela) .
Ma méthode était le principe chamanique ou enseignant spirituel, ou tout ce que l'on veut y mettre.
Je me plaçais au niveau de l'élève, oubliant même ma maîtrise du pilotage. J'étais "eux", sachant que la maîtrise était là, mais absente.
Je faisais moi-même les "fautes" et leur laissaient m'enseigner comment corriger la faute. "Ils étaient mes enseignants". Ils découvraient dans leur apprentissage qu'ils "avaient cela en eux", ils "se révélaient". J'en ai encore les larmes aux yeux de les voir s'épanouir.
En fait, j'étais bien instructeur et eux élèves, mais nos esprits "parcourraient le chemin qui nous séparaient, pour se rencontrer quelque part dans une dimension spirituelle (qui nous dépasse) pour devenir Un".
Ce qui m'interpelais, c'est que souvent les filles devenaient "amoureuses". Et oui, maintenant je comprends... et vous aussi, n'est-ce pas ?
Elles se trompaient évidemment, je n'étais pas "l'homme de leur vie", ou peut-être que si, mais la sagesse... Toujours la sagesse, malgré "ma propre séduction". J'étais déjà épris et cela prévalait.
Souvent mes collègues délaissaient des élèves leur disant : "tu ferais mieux d'aller à la pêche, tu n'as rien d'un pilote" (forcément !).
Comme cela est triste, si bien que je leur demandais l'autorisation de voler avec ces "laissés pour compte", et ils me disaient "peine perdue, on ne peut rien en tirer, mais si tu penses pouvoir y changer quelque chose, amuse-toi".
Jamais je n'ai dit à un élève "oublie", je leur laissais le découvrir par eux-mêmes. Ils n'étaient pas responsables, ils avaient peur, et c'est normal.
Peu sont "restés sur le carreau", mais ils ont fini par "admettre" d'eux-mêmes. Je reste persuadé qu'ils le pouvaient, mais il fallait leur laisser le temps de trouver "leur confiance" (tout comme dans l'éveil).
L'école est identique. Combien de "laissés pour compte" alors que leur intelligence est dans une dimension que les "sachants" ignorent... un comble pour des "sachants".
Ils ne sont nullement responsables, ils sont aveugles car il n'y a de place dans leur égo que pour leur égo, et ainsi soit-il car ils sont victimes d'eux-mêmes, car aveugles et ne voient par "le bourreau".
Vous savez ce qui a parachevé ma délivrance ?
Le long entretien avec mes "managers". Quelle synchronicité.
Au départ ils parlent de mon incapacité à m'oublier au profit du système, ils ont peur "pour le système".
Durant la conversation je ressens un "étourdissement", et je mène le débat. Tout s'est inversé. Tout s'est apaisé. Nous nous sommes retrouvés à mi-chemin les uns des autres. Nous ne parlions plus "adversaires", mais "bienveillance".
Ils disent à présent "le système sera comme ça, et tu n'y changeras rien". Si tu ne peux admettre, nous avons peur pour toi car tu vivras dans un stress. Ils ont maintenant peur pour moi et plus pour le système.
Je ne connaîtrai pas ce stress, je ne peux qu'être moi et le système m'éliminera. Je n'ai ni rancune ni regret. Je suis comme mon propre élève qui admet.
Je ne suis pas seul, je pense ne pas me tromper en parlant d'au moins 60% de mes collègues qui ont déjà postulé "ailleurs".
Je n'ai aucun diplôme d'enseignement, mais faut-il être en "rangs d'oignons" dans une classe pour enseigner la vie ?
J'ai confiance.
Ce fut long, mais jamais assez long pour dire le "Tout".
Ainsi l'éveil n'est pas "ceci" ou "cela", mais un "Tout" dans moult dimensions que nous ignorons, alors oublions devoir être ceci ou cela, et laissons-le faire. C'est lui qui nous rejoint, et par abandon nous faisons notre part du chemin.
Notre "soi" nous connaît, nous précède, mais nous ne connaissons la voie qu'après l'avoir découverte... alors ne cherchons pas, il n'y a de voie que lorsqu'elle n'est plus. Toujours cette expression de Joaquim, l'on voit que ce qui n'est plus.
Et surtout, l'éveil n'a rien d'obligatoire.
L'on ne peut être "mieux" que "bien" et celui qui est "bien" y est déjà. Toute recherche de "mieux" ne sera qu'un "moins".
Si l'éveil se manifeste, c'est que quelque chose devait se manifester, et il se manifestera tôt ou tard, uniquement là où il se manifestera, et pas là où il n'y a rien "à manifester".
Ce n'est pas le fait d'être relativiste ou matérialiste, complotiste, arriviste, scientiste ou que sais-je encore qui nécessite cette manifestation.
D'autres choses toujours aussi merveilleuses existent ou "Sont" et n'ont rien à voir avec l'éveil. J'étais dans l'amalgame et je fais constat de cette lourde erreur.
Je ne regardais pas la même lune, c'est tout.
Sachons simplement que tout est lié, et la voie elle aussi est un "Tout" et n'est en rien un "ceci" ou un "cela". Elle "Est", mais n'existe pas.
Si ceci n'est pas compréhensible, tant mieux. Ne pas comprendre, c'est déjà un début _________________ Je vis une grande expérience, sans science, car l'expérience... c'est Moi.
Cet homme est un étranger... |
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didier
Inscrit le: 18 Fév 2018 Messages: 3019 Localisation: Région Parisienne
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Posté le: Lu 12 Juil 2021 10:01 Sujet du message: |
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Bonjour philippe.
J'aimerais pouvoir dire "j'abdique" et que ce soit vrai mais ce ne serait qu'une imposture.
Je ne peux donc que dire "j'accepte" et peut-être y a t'il derrière cela un fond de vérité. |
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Fleur de Soi
Inscrit le: 02 Jan 2021 Messages: 1454 Localisation: Braives - Belgique
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Posté le: Lu 12 Juil 2021 10:35 Sujet du message: |
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Longtemps j'ai pensé "accepte", jusqu'au jour où j'ai accepté. _________________ Je vis une grande expérience, sans science, car l'expérience... c'est Moi.
Cet homme est un étranger... |
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daniel
Inscrit le: 15 Fév 2006 Messages: 8541 Localisation: belgique
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Posté le: Lu 12 Juil 2021 10:55 Sujet du message: |
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@ Phillipe !
Et, qu'as-tu accepté !? |
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Alain V
Inscrit le: 24 Fév 2007 Messages: 5906
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Posté le: Lu 12 Juil 2021 17:01 Sujet du message: Re: L'enseignement |
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Fleur de Soi a écrit: | Bonjour,
Il ne sera ici question d'enseignement spirituel, mais d'enseignement.
Ce qui suit n'est pas un "principe" !
Vous êtes déjà enseignants et vous m'enseignez perpétuellement.
Ne "devenez" pas enseignant, vous seriez "à côté" !
Ne vous identifiez pas à ceci !
En fait, je ne devrais pas, mais je tiens à partager quelque chose trop absent ici (et pourtant présent) : la délivrance. Il est souvent question de la souffrance, comme s'il y avait nécessité de s'en souvenir (ce qui n'est pas tout à fait faux, mais l'esprit le fait pour soi).
L'on peut l'oublier en conscience, je n'ai nulle inquiétude, elle est présente et me préserve, mais je peux marcher vers la lumière et oublier le passé.
L'absence est une présence de par son absence.
Comme dit Joaquim, ce n'est que lorsque je m'extrais de quelque chose qu'elle devient existence.
La peur d'y retourner est déjà une souffrance et vient d'un manque de Foi, la délivrance n'est donc pas totale.
J'ai toujours apprécié transmettre le savoir, j'ai toujours apprécié recevoir le savoir d'autrui. Je ne suis pas allé très loin dans mon parcours scolaire, mais j'ai toujours appris "hors contexte écolier", et toujours dans les livres de "savoir".
Le savoir des livres ne m'a rien appris sur la vie, mais sur un savoir prétendant savoir, bien à côté de l'essentiel.
Combien aujourd'hui de livres "enseignent" l'amour théorisé, le sexe théorisé, l'éducation théorisée... pauvres lecteurs obligés de s'y soumettre pour avoir perdu le contact avec leur Nature. D'autant que ces livrent augmentent encore la séparation... cercle vicieux.
Ce savoir est là, mais il n'est qu'une ébauche, un non-exhaustif, un séparateur entre "moi" et le "Moi" authentique.
J'ai 57 ans, et je le découvre maintenant. Et je n'ai nul regret, car peu importe quand l'apprentissage commence, il est complet, il m'attendait, mais "trop" pour moi et mon enseignement n'est jamais abouti.
Aussi je n'ai pas appris, mais j'ai appris à apprendre, et là était une part de ma mission.
Tout comme pour Cédric les choses se révèlent "à mon rythme". Et c'est très bien parce que toujours parfaitement adapté.
Je n'ai rien à apprendre à autrui sur "Le Tout" (la vie, soi, l'Amour, le bonheur...), mais je peux montrer que cela existe, et en cela les éveiller par ma lumière silencieuse.
Citation: | L'intelligence n'est pas dans le savoir, mais dans savoir apprendre à devenir intelligent, et ce n'est pas le même "savoir". |
Nous n'arrêtons pas de l'écrire ici, même si le message se fait dans le silence entre les lignes, par-delà les lignes.
Ce qui s'est révélé ce matin, c'est la symbiose des esprits. C'est magnifique.
Nous disons qu'il y a une conscience "au dehors" de l'esprit.
Eh bien oui, elle se trouve dans le relationnel. Une forme d'intelligence qui se révèle et à laquelle nous avons accès : l'Intelligence collective lorsqu'il y a "collectivité".
Le fait que nous soyons différents ne change rien. Elle est disponible à tous car tellement simple par son authenticité que tout esprit y a accès, mais par son chemin propre.
Elle se manifeste différemment lorsqu'elle est exprimée car chacun y trouve la forme qui lui convient, mais elle est "Unique".
Lorsque j'étais instructeur vol (vol à voile), l'instruction se faisait par "stages" de 3 semaines. Nous étions une dizaine d'instructeurs et disposions chacun une équipe de 5 élèves à mener au "solo" (vol seul à bord) dans le délai imparti.
Ma méthode était "opposée" à celle de mes confrères. Ils s'énervaient parce que les élèvent ne comprenaient pas, que les élèvent ne faisaient pas démonstration "d'être déjà aviateurs". J'ai vécu le même phénomène à la défense lorsque j'enseignais sur simulateur de vol d'aéronefs de combat (si si, j'étais cela) .
Ma méthode était le principe chamanique ou enseignant spirituel, ou tout ce que l'on veut y mettre.
Je me plaçais au niveau de l'élève, oubliant même ma maîtrise du pilotage. J'étais "eux", sachant que la maîtrise était là, mais absente.
Je faisais moi-même les "fautes" et leur laissaient m'enseigner comment corriger la faute. "Ils étaient mes enseignants". Ils découvraient dans leur apprentissage qu'ils "avaient cela en eux", ils "se révélaient". J'en ai encore les larmes aux yeux de les voir s'épanouir.
En fait, j'étais bien instructeur et eux élèves, mais nos esprits "parcourraient le chemin qui nous séparaient, pour se rencontrer quelque part dans une dimension spirituelle (qui nous dépasse) pour devenir Un".
Ce qui m'interpelais, c'est que souvent les filles devenaient "amoureuses". Et oui, maintenant je comprends... et vous aussi, n'est-ce pas ?
Elles se trompaient évidemment, je n'étais pas "l'homme de leur vie", ou peut-être que si, mais la sagesse... Toujours la sagesse, malgré "ma propre séduction". J'étais déjà épris et cela prévalait.
Souvent mes collègues délaissaient des élèves leur disant : "tu ferais mieux d'aller à la pêche, tu n'as rien d'un pilote" (forcément !).
Comme cela est triste, si bien que je leur demandais l'autorisation de voler avec ces "laissés pour compte", et ils me disaient "peine perdue, on ne peut rien en tirer, mais si tu penses pouvoir y changer quelque chose, amuse-toi".
Jamais je n'ai dit à un élève "oublie", je leur laissais le découvrir par eux-mêmes. Ils n'étaient pas responsables, ils avaient peur, et c'est normal.
Peu sont "restés sur le carreau", mais ils ont fini par "admettre" d'eux-mêmes. Je reste persuadé qu'ils le pouvaient, mais il fallait leur laisser le temps de trouver "leur confiance" (tout comme dans l'éveil).
L'école est identique. Combien de "laissés pour compte" alors que leur intelligence est dans une dimension que les "sachants" ignorent... un comble pour des "sachants".
Ils ne sont nullement responsables, ils sont aveugles car il n'y a de place dans leur égo que pour leur égo, et ainsi soit-il car ils sont victimes d'eux-mêmes, car aveugles et ne voient par "le bourreau".
Vous savez ce qui a parachevé ma délivrance ?
Le long entretien avec mes "managers". Quelle synchronicité.
Au départ ils parlent de mon incapacité à m'oublier au profit du système, ils ont peur "pour le système".
Durant la conversation je ressens un "étourdissement", et je mène le débat. Tout s'est inversé. Tout s'est apaisé. Nous nous sommes retrouvés à mi-chemin les uns des autres. Nous ne parlions plus "adversaires", mais "bienveillance".
Ils disent à présent "le système sera comme ça, et tu n'y changeras rien". Si tu ne peux admettre, nous avons peur pour toi car tu vivras dans un stress. Ils ont maintenant peur pour moi et plus pour le système.
Je ne connaîtrai pas ce stress, je ne peux qu'être moi et le système m'éliminera. Je n'ai ni rancune ni regret. Je suis comme mon propre élève qui admet.
Je ne suis pas seul, je pense ne pas me tromper en parlant d'au moins 60% de mes collègues qui ont déjà postulé "ailleurs".
Je n'ai aucun diplôme d'enseignement, mais faut-il être en "rangs d'oignons" dans une classe pour enseigner la vie ?
J'ai confiance.
Ce fut long, mais jamais assez long pour dire le "Tout".
Ainsi l'éveil n'est pas "ceci" ou "cela", mais un "Tout" dans moult dimensions que nous ignorons, alors oublions devoir être ceci ou cela, et laissons-le faire. C'est lui qui nous rejoint, et par abandon nous faisons notre part du chemin.
Notre "soi" nous connaît, nous précède, mais nous ne connaissons la voie qu'après l'avoir découverte... alors ne cherchons pas, il n'y a de voie que lorsqu'elle n'est plus. Toujours cette expression de Joaquim, l'on voit que ce qui n'est plus.
Et surtout, l'éveil n'a rien d'obligatoire.
L'on ne peut être "mieux" que "bien" et celui qui est "bien" y est déjà. Toute recherche de "mieux" ne sera qu'un "moins".
Si l'éveil se manifeste, c'est que quelque chose devait se manifester, et il se manifestera tôt ou tard, uniquement là où il se manifestera, et pas là où il n'y a rien "à manifester".
Ce n'est pas le fait d'être relativiste ou matérialiste, complotiste, arriviste, scientiste ou que sais-je encore qui nécessite cette manifestation.
D'autres choses toujours aussi merveilleuses existent ou "Sont" et n'ont rien à voir avec l'éveil. J'étais dans l'amalgame et je fais constat de cette lourde erreur.
Je ne regardais pas la même lune, c'est tout.
Sachons simplement que tout est lié, et la voie elle aussi est un "Tout" et n'est en rien un "ceci" ou un "cela". Elle "Est", mais n'existe pas.
Si ceci n'est pas compréhensible, tant mieux. Ne pas comprendre, c'est déjà un début |
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Fleur de Soi
Inscrit le: 02 Jan 2021 Messages: 1454 Localisation: Braives - Belgique
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Posté le: Me 14 Juil 2021 16:18 Sujet du message: |
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Bonjour Daniel,
Il n'y a rien à accepter, il y a acceptation...
Je regarde (mon) chat, oui il faudrait dire "je regarde chat".
Un bref instant je ne vois pas "chat", mais .....
Je ne peux le faire pour moi. Rien ne se fait, et c'est parce qu'il y a "rien", ce "rien" qui est "quelque chose".
La conscience, la conscience qui dit "je suis" et ne peut disparaître.
Éveil ne se fait pas. _________________ Je vis une grande expérience, sans science, car l'expérience... c'est Moi.
Cet homme est un étranger...
Dernière édition par Fleur de Soi le Me 14 Juil 2021 16:27; édité 1 fois |
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daniel
Inscrit le: 15 Fév 2006 Messages: 8541 Localisation: belgique
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Posté le: Me 14 Juil 2021 16:27 Sujet du message: |
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Comme, quand, on a rendu les armes ,,, |
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Fleur de Soi
Inscrit le: 02 Jan 2021 Messages: 1454 Localisation: Braives - Belgique
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Posté le: Me 14 Juil 2021 16:58 Sujet du message: |
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Oui "On" + "a rendu" + "les armes".
On = identifié
A rendu = acte conscient
Les armes = quelque chose
Je ne vis pas l'éveil, il y a un "éveil" en moi, alors pas d'éveil.
Pourtant par moments une approche se fait. Le fait de le dire signifie "je le sais". Et rien ne se fait.
Cela fait des années que, subjugué par un "vécu", je viens "déblatérer" ici.
Il y a eu "un vécu", et comme il y a "un vécu", il est perdu.
Je ne puis plus qu'en parler.
Je peux mourir. (Je ne parle pas de suicide physique).
Je n'y parviens pas. Et pour cause, un "je le sais".
Personne ne peut vivre "l'éveil", car
Seul "personne" caractérise l'éveil.
Pourtant rien ne change, il y a toujours "conscience", mais personne pour le savoir.
Je sens qu'il est "juste là", mais lorsqu'il "ne sera plus là", "il sera".
Peut-être jamais...
Pas grave, j'ai de quoi jouer : un esprit, et nous nous amusons bien.
Il me surprend perpétuellement dans sa précédence. Et parfois j'arrive à lui "jouer un tour", à le prendre à son propre piège, à le déjouer
Il arrive qu'il me le fasse payer. "Fallait pas jouer".
Il y a tant à découvrir. Des dimensions inconnues, ignorées, non encore "identifiées à un mot".
Ce qui est génial, c'est d'entendre autour de soi des "je sais", alors que tout ce que je sais, c'est que je découvre mon ignorance.
J'ignorais qu'il était possible de créer des "clés" qui amènent à ces dimensions. Elles sont enregistrées, toujours disponibles une fois "créées". Je crois que je ne crée rien du tout, mais que je découvre quelque chose qui me précède et que j'ignorais, tout simplement.
La limite, les limites de l'esprit, c'est moi.
Un jour "des gens" (je ne dis plus qui) parlent de la conception d'une méthode d'évaluation du "quotient intellectuel". J'en ris encore.
Quotient mental, oui... _________________ Je vis une grande expérience, sans science, car l'expérience... c'est Moi.
Cet homme est un étranger... |
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daniel
Inscrit le: 15 Fév 2006 Messages: 8541 Localisation: belgique
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Posté le: Me 14 Juil 2021 17:03 Sujet du message: |
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C'est marrant, ce mot de "précèdence", c'est nouveau, ça veut dire qui, exactement !? |
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Fleur de Soi
Inscrit le: 02 Jan 2021 Messages: 1454 Localisation: Braives - Belgique
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Posté le: Me 14 Juil 2021 17:40 Sujet du message: |
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Si je lis "Par delà bien et mal" de Nietzsche, je suis en "retard".
Il ne fait que parler de "bien" et de "mal". Je lis, je m'approprie ce qu'il dit, j'interprète, j'entends. Le processus est déjà accompli.
Ce qu'il dit me précède. Ce livre ne raconte pas une histoire, il dit "ce qui Est". Génie Nietzschéen.
Au lieu de "me lire", rejoins moi "par-delà", avant que ton mental ne s'approprie "ce qui est dit".
Précède-toi, je ne dis pas "Platon dit des bêtises", je dis "rejoins-moi" et vois pourquoi je dis cela qui est sans intérêt. Jette ce livre et rejoins-moi, deviens moi, par delà ce livre. Mets tes oreilles en phase avec Zarathoustra.
Nietzsche fait le constat, Zarathoustra ne trouve pas d'oreilles.
La "vraie" philosophie ne dit pas "quelque chose", elle suscite à "rejoindre" l'esprit philosophique, le "Moi" je vois la même chose.
Lorsque tu constates quelque chose, Daniel, trop tard, tu l'as déjà constaté, il est "devenu approprié par ta conscience" qui désormais sait "ce qui est constaté".
Le "ce qui est de la chose" précède. D'abord "il Est" maintenant, un peu plus tard, il apparaît "dans ta conscience" avec tous les filtres de "ce que tu peux et veux y voir".
Pour la neurologie, il s'agit de quelques millisecondes. Une éternité en fait. Quand tu "rejoins", tu "Es" Nietzsche, tu "Es" la chose, tu "ne constates plus", tu "te" précèdes.
Le paradoxe, c'est cela.
Lorsque la chose est dite, elle se précède la rendant impossible.
L'on peut dire du paradoxe, mais il est difficile d'en créer, sauf lorsque l'on "devient" précédence.
Désormais le paradoxe est partout, car "ce qui Est" précède ce que ma conscience me révèle. _________________ Je vis une grande expérience, sans science, car l'expérience... c'est Moi.
Cet homme est un étranger... |
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daniel
Inscrit le: 15 Fév 2006 Messages: 8541 Localisation: belgique
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Posté le: Me 14 Juil 2021 17:57 Sujet du message: |
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Donc, ce qui est, échappe ... avant d'être repris consciemment, et, ré-interprêté !? |
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Fleur de Soi
Inscrit le: 02 Jan 2021 Messages: 1454 Localisation: Braives - Belgique
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Posté le: Me 14 Juil 2021 18:41 Sujet du message: |
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Il y a de tout là dedans. De l'interprétation, du jugement, de la considération,...
Ton souci en lisant Nietzsche, c'est de te poser la question "dit-il vrai", "Là je réprouve", "je pense que quand il parle de... en fait il veut dire... ".
Nous parlons de "Sri quelque chose", mais à aucun moment nous n'avons l'idée de ne plus considérer si c'est vrai ou faux ou s'il y a un Maître spirituel, nous persévérons plutôt que de le rejoindre !
Tu as une idée jusqu'où Nietzsche va dans le "méta" ? Jusqu'à l'infini. Le méta du méta du méta...
Il écrit la Bible en un petit livre de poche.
Il n'a nul besoin comme les penseurs grecs d'écrire des tonnes de livres.
D'abord le titre "Par-delà bien et mal".
A l'inverse de Thot, il donne la clé.
Puis tu lis du bien et du mal. J'en avais marre de lire de la critique de tous les philosophes... je suis déjà sur le bon chemin.
Puis tu lis : "lorsque j'atteins mon but, je suis "au-delà" de mon but.
Mais quel but ?
Là tu fais l'association "je ne lis que du mal et j'en ai assez", le titre "Par-delà bien et mal" et cela t'interpelle. Et tu lis "quand je vais "par-delà"", je suis "au-delà".
Je meurs, je reviens, et il n'y a plus de Nietzsche, je suis lui, il est moi.
Je jette le livre.
Et Nietzsche utilise son livre pour passer son message (niveau méta) : ce sont ces "penseurs" qui portent la responsabilité de l'enseignement qui nous est dispensé, Et Nietzsche donne "le coup de grâce" à "la pensée" en t'éveillant, te faisant prendre conscience que tout ce que tu fais là, en ce moment, c'est "penser".
Tu crois que la relativité d'Einstein a été comprise ? Rien du tout.
Il fait le même exercice, oublie "ce que je dis", rejoins-moi, et vois toi même.
Et la science de dire : "il nous faudrait un nouvel Einstein", là où Einstein dit "il est déjà là".
Einstein s'en fout bien de la relativité, il dit "rejoins-moi".
Tu sais que les Universités qui forment les scientifiques ont des orientations ? Platonicienne, Aristotélicienne,...
Il faut faire un dessin ? Non, je crois que tu comprends déjà, n'est-ce pas ?
Ils ne peuvent pas devenir parce qu'ils sont "déjà", dans la précédence.
Ils ne sont pas dans la précédence, la précédence les précède, ils sont déjà foutus. _________________ Je vis une grande expérience, sans science, car l'expérience... c'est Moi.
Cet homme est un étranger... |
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Fleur de Soi
Inscrit le: 02 Jan 2021 Messages: 1454 Localisation: Braives - Belgique
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Posté le: Ve 16 Juil 2021 9:41 Sujet du message: |
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Pour complément :
Tu vois, dans un autre post, il est dit "je me fais miroir".
Cela est une manipulation (désolé KIYA, mon intention était d'apaiser).
Je me trouve dans cette "précédence" et tente d'amener les esprits à "passer au delà".
Il est répondu qu'il n'y a pas de miroir, l'esprit ne veut pas. Il est "dedans" et il en a "besoin". Et c'est normal pour l'utilisateur de l'esprit. Pas de jugement ici.
Je dis "une bêtise" pour susciter le miroir, et le miroir n'apparaît pas.
Je me fais miroir pour que les esprits "deviennent miroir" à leur tour.
Le miroir n'est pas moi, il est en eux.
Le miroir initial n'est pas perçu.
Quelqu'un réagit en disant "il y a de la compréhension, là, tu es dans le bien/mal".
KIYA à cet moment là "lit" le livre, le livre n'éveille pas. Il n'y a pas de miroir.
L'éveil de l'esprit est l'esprit qui est perçu par le troisième œil. Il se voit et voit à quel point il est préoccupé.
Nul besoin de "parler" de l'éveil, dans l'éveil.
Comme dit, je suis "ici" et je "déblatère".
Tout ceci n'a rien à voir avec l'éveil, mais en lisant tout ceci, tu peux "accomplir".
Nietzsche n'est pas "mon idole", il ne suscite pas l'envie d'être "comme lui", il ne veut pas qu'on l'appelle Nietzsche, il tente de révéler le miroir qui projette l'esprit dans sa propre précédence.
Je ne suis pas Nietzsche, je ne suis pas Sri quelque chose, je vois les choses telles qu'ils les voient.
Ce qu'il y a à retirer de l'enseignement n'est pas "l'enseignement", mais ce qu'il veut "éveiller".
Les mots de KIYA sont suffisamment démonstratifs pour savoir qu'elle a "rejoint", cela ne l'empêche pas de "participer" à un forum au cœur duquel "il est question de". Mais elle fait "la part des choses".
Pas besoin de lui enseigner quoi que ce soit, elle a jeté le livre. _________________ Je vis une grande expérience, sans science, car l'expérience... c'est Moi.
Cet homme est un étranger... |
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