[daniel]

Si j'étais vedantiste, je voudrais fusionner corps et âme avec Dieu, pourtant, je serais appelé à ce que mon corps me quitte !

[Fleur de Soi]

Coucou Daniel, coucou à toutes et tous, mes vœux sincères de "le" rencontrer encore et encore.

Pour poursuivre sur ton expression, Daniel...

l'Un est dans le sacrifice de l'Autre

Dès l'instant où l'Autre s'abandonne à l'Un.

"Je" est-il prêt... à ne rien perdre ?

L'on croit perdre "quelque chose" aussi longtemps que "je" a quelque chose à perdre.

"je" est la seule chose qui soit pour "je".

"Il" ne me prive de rien, "il" donne le Tout dans ce sacrifice de "rien".
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Je vis une grande expérience, sans science, car l'expérience... c'est Moi.
Cet homme est un étranger...

[daniel]

Bonjour Philippe, et tous mes vœux pour cette nouvelle année !

Donc, l'on doit sacrifier le corps, mais, comment ressentir que l'on se font en l'Autre, sans la sensibilité du corps !?

[Fleur de Soi]

Arrivera l'instant où le sacrifice du corps "se fera". Nul "devoir".

Il n'y a plus sacrifice lorsque celui-ci est déjà consommé.

Alors subsistera "ce qui n'est pas le corps".

>>> petit aphorisme de Koan Zen : "tu ne croiras pas".

Il semble que le lâcher-prise soit une anticipation...

Lorsque l'on est bien dans le corps, il est déjà absence.

Lors de l'extraction, oui, il y a perte de tout ce que ce corps peut apporter en sensualité. Alors oui, il y a manque.
Et cela n'est pas l'unique manque ressenti, mais il y a compensation... bien "par-delà".
Ce manque est déjà présent, et donc chaque instant est une réjouissance ...si je suis à l'écoute ! (si seulement j'étais à l'écoute... ...)

C'est à cet instant, lorsqu'il y a prise de conscience de "ce qui était" que viennent les mots : "et dire que je croyais savoir" (cette expression révèle en fait : dire que ma croyance dans le savoir m'a privé de ceci).

Et lorsque l'Amour se manifeste dans la lumière, certes il est au-delà de tout ce qui était connu, mais là encore il y a manifestation de : "et dire que je croyais savoir"

Mais j'insiste sur le fait qu'il n'y a pas de regret, car le "vécu" est bien au-delà de tout supposable, de tout soupçonnable.

J'insisterais également sur le fait que "ce qui a été vécu là" n'est pas différent de "ce qui peut déjà être vécu maintenant", malgré les affirmations de la neurologie qui parle d'un grand cocktail chimique qui inonde le cerveau au moment du décès.
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Je vis une grande expérience, sans science, car l'expérience... c'est Moi.
Cet homme est un étranger...