Regards sur l'éveil
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daniel
Inscrit le: 15 Fév 2006 Messages: 10257 Localisation: belgique
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Posté le: Ma 31 Mai 2022 3:55 Sujet du message: NDE ... La fin d'un mythe !? |
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Bonjour tout le monde !
Saviez-vous qu'à la mort, les ondes alpha, bêta, delta, théta tombent, mais pas les ondes gamma, elles, elles continuent, pendant 15 minutes ...
Des scientifiques ont enregistré l'activité cérébrale d'un patient au moment de sa mort. Voici ce qu'ils ont vu !
Sans vraiment que cela soit prévu au départ, des chercheurs ont obtenu une électroencéphalographie d'un patient au moment de sa mort. C'est la première fois que des scientifiques peuvent voir ce qu'il s'est passé dans le cerveau avant, pendant et après cet événement. Voici ce qu'ils ont découvert.
Heureuse, malheureuse. Il est parfois des coïncidences que l'on peine à qualifier. Et celle que nous racontent aujourd'hui des neuroscientifiques de l’université de Louisville (États-Unis) est clairement l'une d'elles. Depuis plusieurs jours, ils surveillaient, par électroencéphalographie, l'activité cérébrale d'un patient épileptique. Un patient âgé de 87 ans qui soudainement a subi une crise cardiaque et est décédé. Coïncidence malheureuse pour le patient. Mais heureuse pour la science.
Car les chercheurs ont ainsi eu la chance d'enregistrer 15 minutes d'activité cérébrale au moment du décès. Une première ! Et ce qu'ils ont enregistré, 30 secondes avant que le cœur s'arrête et 30 secondes après, surtout, c'est une activité accrue des ondes cérébrales que les neuroscientifiques qualifient d'ondes gamma. Des ondes connues pour intervenir au cours des phases de méditation, de récupération de la mémoire, de flashback ou encore... de rêve.
Notre cerveau pour nous accompagner dans la mort
L'observation pourrait expliquer les histoires racontées par ceux qui ont vécu des expériences de mort imminente. Ceux qui rapportent avoir vu leur vie défiler devant leurs yeux. Mais surtout, suggèrent les chercheurs, ces travaux pourraient remettre en question la manière de qualifier la fin d'une vie. Et soulever des interrogations quant au moment judicieux pour planifier un don d’organes. Car notre cerveau semble capable d'une activité coordonnée, même lorsqu'il n'est plus alimenté par du sang frais. Il pourrait même être programmé pour nous guider dans l'épreuve de la mort.
De tels résultats ont déjà été observés... chez le rat. De quoi envisager que la réponse biologique à la mort pourrait être universelle. Les neuroscientifiques notent toutefois que ces résultats doivent être considérés avec toute la prudence qui s'impose. Compte tenu du fait qu'ils sont tirés de l'étude d'un seul et unique cas. Le cas d'un patient au cerveau malade, qui plus est.
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Fleur de Soi
Inscrit le: 02 Jan 2021 Messages: 1562 Localisation: Braives - Belgique
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Posté le: Ma 31 Mai 2022 9:47 Sujet du message: |
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"Sit pax tibi"
"Rest In Peace"
"Vas en paix dans le repos éternel"
La médecine du vivant ne peut concevoir l'atemporalité qui se substitue à la temporalité.
La médecine ne s'encombre pas de théorie Einsteinienne
Et pourtant, il suffit d'observer en soi, il n'est nul "temps qui passe", mais un "demeurant".
Seule l'horloge... nous presse, nous empresse, nous fait courir, mais elle est aussi un repère pour un rendez-vous.
Formidable outil donné dans la série "D A R K" : la question n'est pas "où"... mais "quand".
...oublié l'espace... voici venir le temps. _________________ Je vis une grande expérience, sans science, car l'expérience... c'est Moi.
Cet homme est un étranger... |
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vertgandazert
Inscrit le: 20 Août 2015 Messages: 448 Localisation: Nantes
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Posté le: Ma 31 Mai 2022 12:04 Sujet du message: Re: NDE ... La fin d'un mythe !? |
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daniel a écrit: | Bonjour tout le monde !
Saviez-vous qu'à la mort, les ondes alpha, bêta, delta, théta tombent, mais pas les ondes gamma, elles, elles continuent, pendant 15 minutes ...
Des scientifiques ont enregistré l'activité cérébrale d'un patient au moment de sa mort. Voici ce qu'ils ont vu !
Sans vraiment que cela soit prévu au départ, des chercheurs ont obtenu une électroencéphalographie d'un patient au moment de sa mort. C'est la première fois que des scientifiques peuvent voir ce qu'il s'est passé dans le cerveau avant, pendant et après cet événement. Voici ce qu'ils ont découvert.
Heureuse, malheureuse. Il est parfois des coïncidences que l'on peine à qualifier. Et celle que nous racontent aujourd'hui des neuroscientifiques de l’université de Louisville (États-Unis) est clairement l'une d'elles. Depuis plusieurs jours, ils surveillaient, par électroencéphalographie, l'activité cérébrale d'un patient épileptique. Un patient âgé de 87 ans qui soudainement a subi une crise cardiaque et est décédé. Coïncidence malheureuse pour le patient. Mais heureuse pour la science.
Car les chercheurs ont ainsi eu la chance d'enregistrer 15 minutes d'activité cérébrale au moment du décès. Une première ! Et ce qu'ils ont enregistré, 30 secondes avant que le cœur s'arrête et 30 secondes après, surtout, c'est une activité accrue des ondes cérébrales que les neuroscientifiques qualifient d'ondes gamma. Des ondes connues pour intervenir au cours des phases de méditation, de récupération de la mémoire, de flashback ou encore... de rêve.
Notre cerveau pour nous accompagner dans la mort
L'observation pourrait expliquer les histoires racontées par ceux qui ont vécu des expériences de mort imminente. Ceux qui rapportent avoir vu leur vie défiler devant leurs yeux. Mais surtout, suggèrent les chercheurs, ces travaux pourraient remettre en question la manière de qualifier la fin d'une vie. Et soulever des interrogations quant au moment judicieux pour planifier un don d’organes. Car notre cerveau semble capable d'une activité coordonnée, même lorsqu'il n'est plus alimenté par du sang frais. Il pourrait même être programmé pour nous guider dans l'épreuve de la mort.
De tels résultats ont déjà été observés... chez le rat. De quoi envisager que la réponse biologique à la mort pourrait être universelle. Les neuroscientifiques notent toutefois que ces résultats doivent être considérés avec toute la prudence qui s'impose. Compte tenu du fait qu'ils sont tirés de l'étude d'un seul et unique cas. Le cas d'un patient au cerveau malade, qui plus est.
@daniel, bonjour, oui c'est intéressant
Depuis toujours des hommes ont su,par intuition, que le cerveau était le siège de l'esprit, de la conscience, mais que ceux ci pouvaient avoir une existence autonome.
La science officielle prétend le contraire, depuis qu'elle est inféodée au matérialisme, par choix idéologique.
Certains scientifiques s'en rendent parfaitement compte, il essaient de rechercher honnêtement, au delà du champ matériel.
C'est tout à leur honneur et c'est le sens profond de la démarche scientifique.
Après observer les ondes cérébrales, pour en tirer des enseignements sur la pensée, la conscience, c'est à mon avis peu utile, c'est inverser la démarche de compréhension d'un phénomène, dont nous ne savons rien.
Ce n'est pas ainsi que nous apprendrons plus, c'est hélas évident.
Observer une onde cérébrale électromagnétique matérielle, n'explique en rien, la pensée, la conscience,qui sont des manifestations immatérielles...
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_________________ La vie est une expérience, alors expérimentons |
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daniel
Inscrit le: 15 Fév 2006 Messages: 10257 Localisation: belgique
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Posté le: Ma 31 Mai 2022 14:56 Sujet du message: |
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N'empêche que lorsque ces ondes disparaissent à la mort du cerveau, on est passé de vie à trépas ! Ça dure juste 15 minutes de plus pour les ondes gamma !
N'empêche que l'on a pris comme "preuve" les NDE, pour faire croire que la conscience était indépendante du corps, alors qu'il se pourrait que ce soit une histoire d'état de conscience modifié et d'ondes gamma qui continuent à être actif, 15 minutes, après la pas encore mort !  |
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Fleur de Soi
Inscrit le: 02 Jan 2021 Messages: 1562 Localisation: Braives - Belgique
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Posté le: Ma 31 Mai 2022 16:22 Sujet du message: |
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Autre phénomène étonnant, E=m.c2
Au moment où la mort cérébrale est définitive, le corps perd 40 (ou 140) grammes d'énergie pure.
Idem lorsqu'il y a "décorporation".
Là aussi, trop peu d'expériences à ce jour pour déclarer une étude sérieuse.
La science se place du côté de la vie, qui constate à partir de "sa" position. Bien difficile de faire autrement.
Ma vision est différente et se base sur d'autres faits établis eux aussi par la même science, associé au vécu intrinsèque de l’œil qui voit l'œil. Avantage lorsque l'on ne reste pas cantonné à "une unique information à l'intérieur du même système" (jusqu'au domaine de l'informatique et du développement de l'intelligence artificielle, tout récemment).
>>> il ne peut être de fin à ce qui ne connaît de commencement.
Comme le confirme vertgandazert, bienheureusement, tous les scientifiques ne restent pas "cantonnés" et rigides. Ceux-là sont bien souvent ceux qui "osent" faire un pas en avant, devant les yeux ébahis de leurs confrères figés sur leurs positions. _________________ Je vis une grande expérience, sans science, car l'expérience... c'est Moi.
Cet homme est un étranger... |
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daniel
Inscrit le: 15 Fév 2006 Messages: 10257 Localisation: belgique
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Posté le: Ma 31 Mai 2022 16:36 Sujet du message: |
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Bonsoir Philippe !
Qui te dit que c'est de l'énergie pure !?
Poids de l'âme : wikipedia .
L'expérience
Article du New York Times du 11 mars 1907 : « L'âme aurait une masse, selon un médecin »
En 1907, MacDougall pèse six patients moribonds avant et après leur mort. Constatant dans l'écart des mesures une portion non nulle et d'après lui non justifiable biologiquement, il en déduit qu'il pourrait s'agir de la masse de l'âme s'échappant du corps humain. Son expérience en constituerait une preuve inédite.
Il reproduit l'expérience sur quinze chiens, probablement empoisonnés — MacDougall indique que « les conditions idéales pour une expérience sur des chiens seraient obtenues de chiens mourant d'une maladie qui les rendrait très fatigués et incapables de se débattre. Je n'ai pas eu la chance d'avoir des chiens mourant d'une telle maladie. »[2] —, et ne constate aucune variation. Il extrapole alors que seul l'Homme possède une âme. Un compte rendu de ces expériences est publié par le New York Times en mars 1907, puis par le journal médical American Medicine en avril de la même année[1].
Interprétation des résultats
Bien que MacDougall ait cru que les résultats de ses expériences montraient que l'âme humaine pouvait avoir une masse, son compte-rendu indique qu'elles devraient être reproduites de nombreuses fois avant qu'une conclusion puisse être obtenue[3],[4].
A la suite de la publication de l'expérience, le médecin Augustus P. Clarke a contesté la validité de l'expérience. Il a indiqué qu'au moment du décès, les poumons ne refroidissent plus le sang, ce qui provoque une augmentation de la température corporelle. Cela provoque une augmentation de la transpiration qui pourrait facilement expliquer la perte de poids observée. Il a aussi indiqué que, les chiens n'ayant pas de glandes sudoripares, ils ne pouvaient pas perdre de masse de cette manière au moment du décès !
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Alain V
Inscrit le: 24 Fév 2007 Messages: 6910
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Posté le: Ma 31 Mai 2022 17:48 Sujet du message: |
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Bonjour Daniel,
Ça ne me surprend pas ...toute conscience humaine est liée à l' activité du cerveau.
Je ne crois absolument pas à la notion de " néant ".
Et donc la mort est avant tout une disparition du corps et une séparation, dans le sens où on est séparés dans la réalité physique. _________________ " Le réel c' est quand on se cogne " Lacan
" la guerre, ce sont des hommes qui ne se connaissent pas et qui se massacrent au profit d'hommes qui se connaissent et ne se massacrent pas ".
Paul Valery |
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daniel
Inscrit le: 15 Fév 2006 Messages: 10257 Localisation: belgique
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Posté le: Ma 31 Mai 2022 18:04 Sujet du message: |
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Bonsoir Alain !
D'accord, mais tu auras remarqué qu'il y a plus de preuves que tout est plus matériel, qu'immatériel ! Et à chaque fois, un peu plus, ce qui est avancé par les spiritualistes est invalider et remplacé par des preuves matérielles et scientifiques !  |
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Alain V
Inscrit le: 24 Fév 2007 Messages: 6910
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Posté le: Ma 31 Mai 2022 18:14 Sujet du message: |
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Oui mais la matière est certainement beaucoup plus mystérieuse que les limitations dans lesquelles l' inscrivent les matérialistes.
Penser la mort par le simple constat matérialiste est totalement limitatif.
On ne trouve ce que l' on désigne de " matériel " ( une table, une voiture , un siège ...etc ) qu' à notre niveau de perception.
Dans l' infiniment petit il n' y plus ces barrières.
La mort physique ( et materielle ) ne concerne que ce qui est perçu par nous, ou par " moi " , si tu préfères. _________________ " Le réel c' est quand on se cogne " Lacan
" la guerre, ce sont des hommes qui ne se connaissent pas et qui se massacrent au profit d'hommes qui se connaissent et ne se massacrent pas ".
Paul Valery |
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daniel
Inscrit le: 15 Fév 2006 Messages: 10257 Localisation: belgique
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Posté le: Ma 31 Mai 2022 18:18 Sujet du message: |
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Tu marques un point, pour l'instant, mais la science avance !
C'est étonnant de voir ce que l'on voit, à notre échelle ... ça m'a toujours intrigué !
Exemple de relation entre ce qui serait invisible (une odeur) et le cerveau :
Cerveau : le mystère du pouvoir attractif des odeurs enfin résolu !
Pourquoi sommes-nous attirés par certaines odeurs ? Comment agissent-elles sur notre cerveau ? Des chercheurs du Centre de Recherche en Neurosciences de Lyon (CRNL) apport pour la première fois des réponses à ces questions. Ils ont découvert qu’il s’agit d’une coopération étroite entre le bulbe olfactif et le tubercule olfactif situés dans notre cerveau. Cette complémentarité associée à une sécrétion de dopamine se retrouve chez quasiment toutes les espèces.
Comment les odeurs sont-elles traitées par le cerveau ?
Pour le cerveau, une odeur est une perception. Elle résulte de l’excitation du système olfactif par une ou plusieurs molécules odorantes. Pour qu’une molécule soit odorante et déclenche cette réaction, il faut que son poids moléculaire ne soit pas trop élevé. Et qu’elle soit volatile.
Lorsqu’une molécule odorante pénètre dans le nez, elle est détectée par la muqueuse olfactive qui tapisse l’intérieur de la cavité nasale. Cette dernière contient des neurones olfactifs. Elle est donc, par conséquent, un tissu nerveux. Il s’agit d’ailleurs du seul tissu nerveux situé à l’extérieur du système nerveux. Il se renouvelle sans cesse par neurogenèse, car il est constamment soumis aux agressions extérieures.
Lorsqu’une « odeur » est captée par un neurone olfactif, plusieurs réactions biochimiques se mettent en marche. Il s’agit de l’étape de transduction olfactive qui transforme le signal olfactif en influx nerveux qui est envoyé vers le bulbe olfactif qui traite l’information olfactive.
Le message olfactif est ensuite transmis aux cortex olfactifs primaires comprenant notamment le tubercule olfactif, le cortex piriforme, le cortex entorhinal latéral et l’amygdale. Il existe un élément intéressant au niveau de ces aires cérébrales fortement connectées : l’amygdale, impliquée dans les émotions, est séparée du cortex entorhinal latéral et de l’hippocampe par seulement deux ou trois neurones. Il existe donc un véritable lien anatomique entre les odeurs, les émotions et la mémoire.
Cerveau : deux régions étroitement liées
Au cours de cette étude, les scientifiques ont démontré que les odeurs agissent comme des récompenses sur notre cerveau. Cette propriété est le résultat d’une connexion neuronale entre deux régions particulières, le bulbe olfactif et le tubercule olfactif.
Le bulbe olfactif, que l’on nomme parfois lobe olfactif, est situé dans le cerveau, juste au-dessus de l’os ethmoïde. Il est perforé pour laisser passer les nerfs olfactifs provenant de la muqueuse olfactive. Son rôle est essentiel puisqu’il est responsable de la réception et du traitement des informations provenant des récepteurs olfactifs situés dans la muqueuse olfactive. Le bulbe olfactif nous permet de percevoir les arômes et de distinguer les odeurs. En réalité, nous possédons, non pas un, mais deux bulbes olfactifs situés dans chaque hémisphère de notre cerveau.
Le tubercule olfactif se trouve dans le cortex olfactif et il est directement relié au bulbe olfactif. Il s’agit d’un centre de traitement multisensoriel. En effet, il intervient dans le circuit de la récompense. Mais aussi dans les comportements addictifs.
Les odeurs peuvent agir comme des récompenses naturelles
Que ce se passe-t-il lorsque nous sommes attirés par certaines odeurs ? Pour y répondre, les scientifiques du CRNL de Lyon ont utilisé différentes techniques d’imagerie cellulaire. Mais aussi des méthodes électros physiologiques ou encore une technique étonnante, la transparisation du cerveau.
La transparisation est une technique utilisée pour rendre des organes et des tissus biologiques optiquement transparents. Le but est d’en faciliter l’observation microscopique. Dans le cas d’un cerveau de souris, elle permet d’observer l’organe dans son ensemble sans avoir recours à des coupes de l’organe. Au besoin, cette technique peut se coupler à de l’immunomarquage. Surtout lorsque l’on souhaite par exemple visualiser in situ le parcours d’une substance ou mettre en évidence des régions particulières de l’organe.
En combinant toutes ces techniques, les chercheurs se sont rendu compte qu’il devait exister une voie nerveuse particulière. Elle est entre le bulbe olfactif qui traite l’information et le tubercule olfactif qui intervient dans le circuit de la récompense. Le rôle du circuit de la récompense est de renforcer les comportements. Ceux liés à des besoins essentiels pour la survie de l’individu comme manger et boire, se reproduire pour assurer la survie de l’espèce ou encore le comportement maternel.
Au cours de l’évolution, ce circuit de la récompense s’est adapté à toutes les expériences plaisantes qui jalonnent notre vie. Les connexions entre les neurones actives dans le circuit de la récompense sont assurées par la sécrétion d’un neurotransmetteur, la dopamine. C’est cette substance biochimique qui nous fait ressentir cette sensation de bien-être lorsque nous respirons une odeur agréable.
Si ce circuit de la récompense s’active lorsque nous sentons des odeurs que nous aimons, il s’active aussi lors de la prise de substances illicites ou chez les fumeurs, car les drogues viennent se fixer à la place de la dopamine au niveau de ses récepteurs.
Les scientifiques ont également utilisé le test de préférence de place conditionnée. Son but dans le cas de cette étude est de mesurer le souvenir laissé par un ressenti positif induit par une bonne odeur. Les chercheurs ont remarqué que l’Homme ou l’animal a tendance à passer du temps à l’endroit où il a ressenti cette odeur agréable. Ce qui est étonnant, cette que ce test fonctionne aussi bien avec l’Homme qu’avec les animaux.
« Sentir un parfum plaisant active le circuit de la récompense. De la même façon que peut le faire le sucre ou la drogue. C’est dire si c’est puissant ». – Nathalie Mandairon, chercheuse de l’université de Lyon dans le communiqué du CNRS.
Cette étude est intéressante puisqu’elle fournit pour la première fois de nombreuses données. Ces dernières prouvent bien que les odeurs agissent comme des récompenses naturelles.
Source : Maëllie Midroit, Laura Chalençon, Nicolas Renier, Moustafa Bensafi, Anne Didier, Nathalie Mandairon, « Neural processing of the reward value of pleasant odorants », Current Biology, Volume 31, Issue 8, February 17, 2021, https://doi.org/10.1016/j.cub.2021.01.066
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Fleur de Soi
Inscrit le: 02 Jan 2021 Messages: 1562 Localisation: Braives - Belgique
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Posté le: Ma 31 Mai 2022 19:25 Sujet du message: |
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daniel a écrit: | Bonsoir Alain !
D'accord, mais tu auras remarqué qu'il y a plus de preuves que tout est plus matériel, qu'immatériel ! Et à chaque fois, un peu plus, ce qui est avancé par les spiritualistes est invalider et remplacé par des preuves matérielles et scientifiques !  |
Il est vrai que cette affirmation de "libération" d'énergie, après tout, n'est que... scientifique.
La masse de l'âme, ok, mais la masse, il me semble, d'après les dires de la science... est énergie. Energie = Masse . c2
Le point de vue scientifique se place du côté... de la science du vivant.
Réitération (ou peut-être oser le pas du postulat ?) : "le danger est d'y apporter une réponse... qui vient de soi-même".
Le devoir de la science... est d'apporter des réponses... scientifiques.
Enfin, je peux me tromper
Lorsque la démonstration appartient au même domaine que l'hypothèse, il n'y a nulle démonstration. Mais bon, ce n'est pas moi qui le dit.
Beaucoup d'erreurs sont commises par ce simple, voire trivial postulat. Mais cela est peut-être "trop simple" pour un esprit "scientifique".
Une réponse est donc apportée.
Bon, les sorties extra-corporelles ont le même effet.
Reprenons : l'unicité de la source engendre l'unicité du domaine de l'hypothèse.
Citation: | A la suite de la publication de l'expérience, le médecin Augustus P. Clarke a contesté la validité de l'expérience. Il a indiqué qu'au moment du décès, les poumons ne refroidissent plus le sang, ce qui provoque une augmentation de la température corporelle. Cela provoque une augmentation de la transpiration qui pourrait facilement expliquer la perte de poids observée. Il a aussi indiqué que, les chiens n'ayant pas de glandes sudoripares, ils ne pouvaient pas perdre de masse de cette manière au moment du décès ! |
Contestation... pour le moins contestable.
C'est à ce petit jeu que j'ai placé les scientifiques en échec, ce qui m'a valu mon éviction... à trois reprises. La dernière (quatrième) étant définitive, mais même plus justifiée que par le fait d'avoir utilisé des pseudos multiples. Ils n'ont même plus cherché à poursuivre, ils ont trouvé "ze prétexte" pour se débarrasser de l'empêcheur de tourner dans leur propre cage.
Inutile d'être scientifique : l'incohérence est l'outil pas excellence.
C'est lors de cette dernière intervention, que ces messieurs "je sais rien mais je dirai tout" ont fait l'ultime démonstration... d'incompétence scientifique.
Attention, réponse est donnée par Aurélien Barraut : "la science ne peut se détacher de son praticien : le scientifique". Il n'y a donc pas de jugement, ils sont comme tout homo sapiens, sujets à l'erreur d'interprétation.
Ce qui est dommageable, c'est l'application de ces "savoirs fragmentaires" dans le milieu de vie... in situ. _________________ Je vis une grande expérience, sans science, car l'expérience... c'est Moi.
Cet homme est un étranger... |
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konrad
Inscrit le: 25 Mars 2018 Messages: 1945 Localisation: En van...dredi.
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Posté le: Ma 31 Mai 2022 20:38 Sujet du message: |
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Bonsoir,
Admettons que les ondes gamma soient la cause des nde.
La question est : pourquoi produisent-elles ce type d'expérience, d'images et de souvenirs ?
La plupart des gens ayant vécu une nde, et ce quelle que soit leur culture et leur croyance, en ont gardé un souvenir indélébile avec une sensation que c'était plus vrai que ce qu'ils vivent dans leur vie.
Pourquoi ceux qui vivent une nde ne la compare jamais à un rêve ?
Pourquoi la plupart disent que depuis leur vie a changé ?
De quel pouvoir sont dotées les ondes gamma pour organiser ce type d'expérience ?
Pourquoi ne se contentent-elles pas de simuler des "rêves" ou des sensations banales et ordinaires ?
Des vues de trains qui roulent dans une campagne verdoyante, des gens qui passent sans se dire bonjour, des monuments ou des petites bêtes qui courent dans tous les sens, par exemple ?
Et puis combien d'exemples de gens qui se sont vus en train de marcher, qui se sont vus sur leur lit d'hôpital et ont même entendus ce que se disaient les médecins, ou décrit comment était leur environnement, etc...
Non, la science n'a pas aboli le mystère, et c'est tant mieux. D'ailleurs ce n'est pas son rôle.
Il y a des domaines qui n'ont pas besoin d'explication, surtout pas car ce serait les mettre à mort. Nous souffrons de trop d'explication qui se veulent définitives mais qui ne font que banaliser les choses. |
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Alain V
Inscrit le: 24 Fév 2007 Messages: 6910
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Posté le: Ma 31 Mai 2022 21:31 Sujet du message: |
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konrad a écrit: | Bonsoir,
Admettons que les ondes gamma soient la cause des nde.
La question est : pourquoi produisent-elles ce type d'expérience, d'images et de souvenirs ?
La plupart des gens ayant vécu une nde, et ce quelle que soit leur culture et leur croyance, en ont gardé un souvenir indélébile avec une sensation que c'était plus vrai que ce qu'ils vivent dans leur vie.
Pourquoi ceux qui vivent une nde ne la compare jamais à un rêve ?
Pourquoi la plupart disent que depuis leur vie a changé ?
De quel pouvoir sont dotées les ondes gamma pour organiser ce type d'expérience ?
Pourquoi ne se contentent-elles pas de simuler des "rêves" ou des sensations banales et ordinaires ?
Des vues de trains qui roulent dans une campagne verdoyante, des gens qui passent sans se dire bonjour, des monuments ou des petites bêtes qui courent dans tous les sens, par exemple ?
Et puis combien d'exemples de gens qui se sont vus en train de marcher, qui se sont vus sur leur lit d'hôpital et ont même entendus ce que se disaient les médecins, ou décrit comment était leur environnement, etc...
Non, la science n'a pas aboli le mystère, et c'est tant mieux. D'ailleurs ce n'est pas son rôle.
Il y a des domaines qui n'ont pas besoin d'explication, surtout pas car ce serait les mettre à mort. Nous souffrons de trop d'explication qui se veulent définitives mais qui ne font que banaliser les choses. |
Un des éléments les plus essentiels dans notre nature humaine c' est la recherche d' une sécurité.
La science permet d' établir une grille de lecture du monde qui nous rassure.
Le problème c' est de vouloir une sécurité absolue.
La science, qui n' est pas un problème, peut alors en devenir un.
La matière est une réalité.
Donc on peut, à partir de son observation, la relier à tout ce qui fait le monde ... tout ce qui nous fait.
La limite , en effet , c' est le contenu du " programme ".
Une émission ou un film à la télé parle d' un contenu.
Un scientifique borné - absolument borné - ne pourrait y voir que de l' électricité, du son, de la lumière, des ondes ....etc
Et donc rien à voir avec le film. _________________ " Le réel c' est quand on se cogne " Lacan
" la guerre, ce sont des hommes qui ne se connaissent pas et qui se massacrent au profit d'hommes qui se connaissent et ne se massacrent pas ".
Paul Valery |
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Alain V
Inscrit le: 24 Fév 2007 Messages: 6910
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Posté le: Ma 31 Mai 2022 22:53 Sujet du message: |
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daniel a écrit: | Tu marques un point, pour l'instant, mais la science avance !
C'est étonnant de voir ce que l'on voit, à notre échelle ... ça m'a toujours intrigué !
Exemple de relation entre ce qui serait invisible (une odeur) et le cerveau :
Cerveau : le mystère du pouvoir attractif des odeurs enfin résolu !
Pourquoi sommes-nous attirés par certaines odeurs ? Comment agissent-elles sur notre cerveau ? Des chercheurs du Centre de Recherche en Neurosciences de Lyon (CRNL) apport pour la première fois des réponses à ces questions. Ils ont découvert qu’il s’agit d’une coopération étroite entre le bulbe olfactif et le tubercule olfactif situés dans notre cerveau. Cette complémentarité associée à une sécrétion de dopamine se retrouve chez quasiment toutes les espèces.
Comment les odeurs sont-elles traitées par le cerveau ?
Pour le cerveau, une odeur est une perception. Elle résulte de l’excitation du système olfactif par une ou plusieurs molécules odorantes. Pour qu’une molécule soit odorante et déclenche cette réaction, il faut que son poids moléculaire ne soit pas trop élevé. Et qu’elle soit volatile.
Lorsqu’une molécule odorante pénètre dans le nez, elle est détectée par la muqueuse olfactive qui tapisse l’intérieur de la cavité nasale. Cette dernière contient des neurones olfactifs. Elle est donc, par conséquent, un tissu nerveux. Il s’agit d’ailleurs du seul tissu nerveux situé à l’extérieur du système nerveux. Il se renouvelle sans cesse par neurogenèse, car il est constamment soumis aux agressions extérieures.
Lorsqu’une « odeur » est captée par un neurone olfactif, plusieurs réactions biochimiques se mettent en marche. Il s’agit de l’étape de transduction olfactive qui transforme le signal olfactif en influx nerveux qui est envoyé vers le bulbe olfactif qui traite l’information olfactive.
Le message olfactif est ensuite transmis aux cortex olfactifs primaires comprenant notamment le tubercule olfactif, le cortex piriforme, le cortex entorhinal latéral et l’amygdale. Il existe un élément intéressant au niveau de ces aires cérébrales fortement connectées : l’amygdale, impliquée dans les émotions, est séparée du cortex entorhinal latéral et de l’hippocampe par seulement deux ou trois neurones. Il existe donc un véritable lien anatomique entre les odeurs, les émotions et la mémoire.
Cerveau : deux régions étroitement liées
Au cours de cette étude, les scientifiques ont démontré que les odeurs agissent comme des récompenses sur notre cerveau. Cette propriété est le résultat d’une connexion neuronale entre deux régions particulières, le bulbe olfactif et le tubercule olfactif.
Le bulbe olfactif, que l’on nomme parfois lobe olfactif, est situé dans le cerveau, juste au-dessus de l’os ethmoïde. Il est perforé pour laisser passer les nerfs olfactifs provenant de la muqueuse olfactive. Son rôle est essentiel puisqu’il est responsable de la réception et du traitement des informations provenant des récepteurs olfactifs situés dans la muqueuse olfactive. Le bulbe olfactif nous permet de percevoir les arômes et de distinguer les odeurs. En réalité, nous possédons, non pas un, mais deux bulbes olfactifs situés dans chaque hémisphère de notre cerveau.
Le tubercule olfactif se trouve dans le cortex olfactif et il est directement relié au bulbe olfactif. Il s’agit d’un centre de traitement multisensoriel. En effet, il intervient dans le circuit de la récompense. Mais aussi dans les comportements addictifs.
Les odeurs peuvent agir comme des récompenses naturelles
Que ce se passe-t-il lorsque nous sommes attirés par certaines odeurs ? Pour y répondre, les scientifiques du CRNL de Lyon ont utilisé différentes techniques d’imagerie cellulaire. Mais aussi des méthodes électros physiologiques ou encore une technique étonnante, la transparisation du cerveau.
La transparisation est une technique utilisée pour rendre des organes et des tissus biologiques optiquement transparents. Le but est d’en faciliter l’observation microscopique. Dans le cas d’un cerveau de souris, elle permet d’observer l’organe dans son ensemble sans avoir recours à des coupes de l’organe. Au besoin, cette technique peut se coupler à de l’immunomarquage. Surtout lorsque l’on souhaite par exemple visualiser in situ le parcours d’une substance ou mettre en évidence des régions particulières de l’organe.
En combinant toutes ces techniques, les chercheurs se sont rendu compte qu’il devait exister une voie nerveuse particulière. Elle est entre le bulbe olfactif qui traite l’information et le tubercule olfactif qui intervient dans le circuit de la récompense. Le rôle du circuit de la récompense est de renforcer les comportements. Ceux liés à des besoins essentiels pour la survie de l’individu comme manger et boire, se reproduire pour assurer la survie de l’espèce ou encore le comportement maternel.
Au cours de l’évolution, ce circuit de la récompense s’est adapté à toutes les expériences plaisantes qui jalonnent notre vie. Les connexions entre les neurones actives dans le circuit de la récompense sont assurées par la sécrétion d’un neurotransmetteur, la dopamine. C’est cette substance biochimique qui nous fait ressentir cette sensation de bien-être lorsque nous respirons une odeur agréable.
Si ce circuit de la récompense s’active lorsque nous sentons des odeurs que nous aimons, il s’active aussi lors de la prise de substances illicites ou chez les fumeurs, car les drogues viennent se fixer à la place de la dopamine au niveau de ses récepteurs.
Les scientifiques ont également utilisé le test de préférence de place conditionnée. Son but dans le cas de cette étude est de mesurer le souvenir laissé par un ressenti positif induit par une bonne odeur. Les chercheurs ont remarqué que l’Homme ou l’animal a tendance à passer du temps à l’endroit où il a ressenti cette odeur agréable. Ce qui est étonnant, cette que ce test fonctionne aussi bien avec l’Homme qu’avec les animaux.
« Sentir un parfum plaisant active le circuit de la récompense. De la même façon que peut le faire le sucre ou la drogue. C’est dire si c’est puissant ». – Nathalie Mandairon, chercheuse de l’université de Lyon dans le communiqué du CNRS.
Cette étude est intéressante puisqu’elle fournit pour la première fois de nombreuses données. Ces dernières prouvent bien que les odeurs agissent comme des récompenses naturelles.
Source : Maëllie Midroit, Laura Chalençon, Nicolas Renier, Moustafa Bensafi, Anne Didier, Nathalie Mandairon, « Neural processing of the reward value of pleasant odorants », Current Biology, Volume 31, Issue 8, February 17, 2021, https://doi.org/10.1016/j.cub.2021.01.066
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Bien sûr, tout ça est très étonnant et très passionnant 👍 _________________ " Le réel c' est quand on se cogne " Lacan
" la guerre, ce sont des hommes qui ne se connaissent pas et qui se massacrent au profit d'hommes qui se connaissent et ne se massacrent pas ".
Paul Valery |
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Fleur de Soi
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Posté le: Ma 31 Mai 2022 23:55 Sujet du message: |
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konrad a écrit: | Bonsoir,
Admettons que les ondes gamma soient la cause des nde.
La question est : pourquoi produisent-elles ce type d'expérience, d'images et de souvenirs ?
La plupart des gens ayant vécu une nde, et ce quelle que soit leur culture et leur croyance, en ont gardé un souvenir indélébile avec une sensation que c'était plus vrai que ce qu'ils vivent dans leur vie.
Pourquoi ceux qui vivent une nde ne la compare jamais à un rêve ?
Pourquoi la plupart disent que depuis leur vie a changé ?
De quel pouvoir sont dotées les ondes gamma pour organiser ce type d'expérience ?
Pourquoi ne se contentent-elles pas de simuler des "rêves" ou des sensations banales et ordinaires ?
Des vues de trains qui roulent dans une campagne verdoyante, des gens qui passent sans se dire bonjour, des monuments ou des petites bêtes qui courent dans tous les sens, par exemple ?
Et puis combien d'exemples de gens qui se sont vus en train de marcher, qui se sont vus sur leur lit d'hôpital et ont même entendus ce que se disaient les médecins, ou décrit comment était leur environnement, etc...
Non, la science n'a pas aboli le mystère, et c'est tant mieux. D'ailleurs ce n'est pas son rôle.
Il y a des domaines qui n'ont pas besoin d'explication, surtout pas car ce serait les mettre à mort. Nous souffrons de trop d'explication qui se veulent définitives mais qui ne font que banaliser les choses. |
En fait, lorsqu'il y a critique face à la science, c'est dans le fait que ce dont il est question ici — le miroir — il y a inversion.
Ce n'est plus "moi", mais "lui".
Il n'est plus question de "ce qui change et implique tergiversation, contradiction, opposition, controverse", mais le passage d'un "je dis, je suis la source" à un "j'écoute, il est la source".
"Je ne sais pas... "Il" sait". Tout l'inverse de "science".
L'on pourrait supputer que la philosophie soit sans rapport avec cela, que A=B; B=A n'aurait aucun impact.
Si la science se contentait d'étudier les choses, elle ne se retrouverait pas en telle situation. Mais ils sont "sapiens", pour eux, matérialistes... ils SONT des choses , et se doivent de "se mêler de tout" (comme ma femme ). Ils mettent là les doigts dans "quelque chose" qui n'est pas son domaine, comme konrad l'exprime avec brio.
Il est bien question ici de "fondamental" et non superficiel, de "Tout" et non "particulier".
Là où j'ai pu m'entretenir avec des scientifiques, ce qui nous a opposés n'est pas "science", mais "humain". N'étant pas scientifique, m'aventurer dans ce domaine serait aussi ridicule que ce qui est dit ici précédemment.
Mais sur ce forum, la philosophie, désormais, est INTERDITE
Mais quel est donc le motif ? Quelle est donc "ce qui les embête à ce point" dans la philosophie ?
La philosophie, contrairement — ou plutôt inversement — à ce qui "est pensé", ce qui est "pensée", est une manière de ne pas le faire, de laisser les choses "se révéler telles qu'elles sont", et non telles que "je crois qu'elles sont"... la fameuse "Vérité". Pas facile à l'accepter, à l'admettre, cette "Vérité". Mais une fois admise, elle se révèle sans vergogne, vu que "Tout, absolument Tout"... a déjà, dans la précédence, été admis. Que l'on me dise vaniteux, et il sera répondu "oui, je l'ai exprimé dans un autre post".
Maintenant, revenons à ce scientifique qui "invalide" :
1. Il n'y a nulle "preuve", Daniel, mais invalidation par le simple fait qu'il y a une autre explication "possible".
2. Cette autre explication n'est pas valable. Ce scientifique "trouve" un but... invalider... et "monte de toutes pièces un explicatif qui y correspond". Il n'a pas "pesé" la masse de transpiration rejetée par le corps, il "avance" dans l'absolu une "autre explication" toute aussi invalide que la première qui parle d'âme sans démontrer la "masse d'une âme". Il n'y a nulle science, ni d'un côté, ni de l'autre. Mais supputation, affirmation gratuite.
3. Le simple fait que l'argument invalidant possède ce pouvoir invalidant par le seul fait qu'il soit "un autre explicatif", par effet miroir (A=B;B=A), se rend lui-même invalidé par le seul fait qu'il y a une autre explication : celle du poids de l'âme
_________________ Je vis une grande expérience, sans science, car l'expérience... c'est Moi.
Cet homme est un étranger... |
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