Regards sur l'éveil
Café philosophique, littéraire et scientifique
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Alain V
Inscrit le: 24 Fév 2007 Messages: 6910
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Posté le: Je 02 Juin 2022 9:22 Sujet du message: Le véritable souci |
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Je pense qu' on peut imaginer toutes les histoires possibles et ( se ) raconter tout ce qu' on veut ... notre véritable souci est de savoir s' il n' y a que ce que la nature nous montre ? ...
Car en vérité, ce qu' elle nous montre , au delà de la beauté évidente qu' elle peut nous révéler, n' est qu' une éclatante injustice a l' égard de chaque individu et un chaos continuel ou la violence s' exerce sous une multitude de formes.
Il suffit de regarder un simple reportage animalier pour s' en convaincre et constater que le souci n' est pas l' existence de la beauté mais bien le fait que tout se termine dans la violence.
L' existence n' a d' intérêt que s' il existe également la possibilité d' une transcendance.
Sur ce point tout à été imaginé.
La part naturelle de l' humain le pousse inévitablement vers la violence ...
Son désir de " fuir " ce monde lui fait imaginer toutes les éventualités .
Penser que tout cela n'existe que pour un temps, très precisemment le temps de notre existence personnelle , et qu' ensuite tout se fond dans une sorte de grand Tout indifférencié " sans moi ", est une conclusion courageuse mais aussi éminemment égoïste.
Car alors on ne fait que se rassurer : Cette histoire n' est ici présente que pour moi, pour " mon " temps, et ensuite le monde peut continuer de se débrouiller, mais sans ma présence.
Il n' y a qu' un pas alors pour travestir ce " moi " en " Soi " et lui donner une légitimité métaphysique ...
Mais la vérité ne se situe pas uniquement au niveau de ce qui nous arrive ... elle se situe aussi au niveau de ce qui arrive aux autres. Et c' est ici que se trouve le véritable souci.
Quel est le sens de tout cela si ce qui arrive aux personnes aimées ( chacun comprend qui je désigne ) ne se résume qu' a ce que la nature décide pour eux ?
L amour est une réalité extensible. Il ne concerne pas uniquement ma petite personne. Au contraire, il s' étend rapidement à " l' autre " , et à travers l' autre, au monde entier.
Quelle histoire allez vous imaginer pour répondre à ce souci ? _________________ " Le réel c' est quand on se cogne " Lacan
" la guerre, ce sont des hommes qui ne se connaissent pas et qui se massacrent au profit d'hommes qui se connaissent et ne se massacrent pas ".
Paul Valery |
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Fleur de Soi
Inscrit le: 02 Jan 2021 Messages: 1562 Localisation: Braives - Belgique
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Posté le: Je 02 Juin 2022 9:38 Sujet du message: |
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Oui, la question est là : "la réponse".
Le lâcher prise est venu de ce qu'il n'y a qu'une réponse : ce qui est là.
Peu importe mes tentatives de réponse, je vois "au travers de je", par l'entremise de je.
Je ne peux "savoir", il n'y a pour réponse que celle que je m'apporte.
Alors j'admets, j'accepte, la vie, la mort, les choses, l'Univers...
Je suis là et je n'ai rien demandé. Je n'ai rien désiré, je n'ai rien voulu.
Et même cela est encore et toujours "moi qui le dit".
Je suis là, et j'attends que ça passe. Advienne ce qui adviendra, advienne de moi ce qui sera.
Je n'ai rien à voir avec tout cela, il possède son propre dessein et je ne puis de toute façon pas m'y soustraire.
Pour moi, qu'il y ait "après" ou pas, cela sera ce qui sera.
Y-a-t-il seulement "quelque-part" où aller ?
Alors oui, cela est appréciable de s'y abandonner, à quoi bon s'agiter comme le poisson hors de l'eau ? _________________ Je vis une grande expérience, sans science, car l'expérience... c'est Moi.
Cet homme est un étranger... |
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Alain V
Inscrit le: 24 Fév 2007 Messages: 6910
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Posté le: Je 02 Juin 2022 9:53 Sujet du message: |
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En ce qui me concerne le plus important n' est pas de m' agiter ou de ne pas m' agiter , mais plutôt de bien poser le problème.
Ce qui m' arrive ensuite est secondaire.
Ceci étant, je comprends le sens de ta réponse.
Elle invite d'ailleurs à une forme de transcendance psychologique : le lâcher prise.
Avec, en arrière plan, l' acceptation de l' ignorance, le fameux " je ne sais pas " philosophique. _________________ " Le réel c' est quand on se cogne " Lacan
" la guerre, ce sont des hommes qui ne se connaissent pas et qui se massacrent au profit d'hommes qui se connaissent et ne se massacrent pas ".
Paul Valery |
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Jasmine
Inscrit le: 29 Juil 2022 Messages: 101 Localisation: Belgique
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Posté le: Ve 29 Juil 2022 9:13 Sujet du message: |
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Je pense que la notion de justice est une notion utopique créée par l’être humain afin de se rassurer, d’avoir un idéal. Il n’y a pas de justice dans la vie, au niveau matériel du moins. Tout est injuste, nous ne naissons pas égaux, loin de là. Ce qui juge et voit l’injustice, c’est notre partie humaine, notre ego avec ses limitations, ses filtres, ses conditionnements, ses attentes, ses critères bien définis. De plus, la justice est une notion toute relative. Ce qui peut paraître juste pour une personne, ne le sera pas nécessairement pour une autre.
Je pense que tout est champ d’expérience, ce qui est désagréable, tout comme ce qui est agréable. Nous naissons avec des aptitudes, une certaine nature, des aspirations diverses et la vie nous offrent ainsi un large panel d’interactions sociales permettant l’évolution spirituelle.
A mes yeux, l’objectif d’être sur cette terre, dans ce corps, n’est pas de trouver une justice, n’est pas de cultiver les plaisirs éphémères procurés par les avoirs, les paraitres, les devoirs … mais de trouver en soi, cet épanouissement, cette joie inconditionnelle qui est au-delà de toute logique humaine, de tout mental car indépendante des conditions extérieures, indépendante des attaches et rejets psychologiques, indépendantes des émotions conditionnées.
Je suis donc d’accord avec ton point de vue que la nature animale de l’homme, le pousse vers l’auto-préservation et de là peut amener de la violence, de la tricherie, de l’égoïsme. Mais, fort heureusement, nous ne nous limitons pas à cette unique partie.
Le désir de fuir est le premier réflexe qui vite se révèle inutile. Il ne faut pas vouloir fuir ce qui est, la vie nous rattrape toujours et cette approche ne ferait que générer davantage de tension. Il faut être disponible et accueillir les évènements que la vie nous amène. Je ne dis pas qu’il faut rester passivement dans toute situation, mais que l’aborder par un rejet, une fuite, n’est selon moi pas la bonne approche. Accueillir, accepter et ensuite y voir les opportunités de croissance. Tout n’est jamais noir ou blanc et c’est parfois même dans ce que l’on veut fuir, qu’il y les meilleures opportunités de guérir nos blessures et de trouver des richesses spirituelles. Ce réflexe de vouloir fuir, signifie qu’il y a quelque chose à travailler, que ce malaise vient d’un reflet d’une blessure intérieure, d’un conditionnement passé.
Nous vivons sur deux niveaux, l’animalité qui réagit, survit, se préserve, vibre d’émotions agréables et désagréables, de pensées et expérimente physiquement les évènements. Mais, il y a autre chose de plus profond. Tout en vivant, acceptant, s’enrichissant de cette animalité, nous pouvons développer notre nature lumineuse plus profonde. Elle émerge alors, et illumine cette animalité. Nous continuons de vivre les situations en tant qu’humain, mais avec du recul, de la joie profonde, de la paix malgré les tourments mentaux, émotionnels, car ils ne nous définissent plus. Ils sont là, nous les observons, mais nous ne nous y limitons plus.
Penser que nous sommes au contrôle de notre vie, chercher à la sécuriser au maximum, est pour moi une utopie. C’est la vie qui nous guide, apprendre à lâcher-prise, suivre le courant est le plus sage. J’ai un jour entendu un proverbe qui m’a marquée « L’homme fait des projets et Dieu rigole ».
L’amour élève nos vibrations, nous permet de faire provisoirement abstraction de notre partie animale. La réalisation spirituelle, est l’expression de cet amour, cette paix inébranlable qui nous libère du mental. Nous n’en sommes plus l’esclave, nous nous en libérons. Il est toujours bien présent, mais en arrière-plan et plus rien ne nous oblige à nous y soumettre. _________________ La Voie Intérieure
Jasmine Minguet
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Alain V
Inscrit le: 24 Fév 2007 Messages: 6910
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Posté le: Ve 29 Juil 2022 9:38 Sujet du message: |
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Jasmine a écrit: | Je pense que la notion de justice est une notion utopique créée par l’être humain afin de se rassurer, d’avoir un idéal. Il n’y a pas de justice dans la vie, au niveau matériel du moins. Tout est injuste, nous ne naissons pas égaux, loin de là. Ce qui juge et voit l’injustice, c’est notre partie humaine, notre ego avec ses limitations, ses filtres, ses conditionnements, ses attentes, ses critères bien définis. De plus, la justice est une notion toute relative. Ce qui peut paraître juste pour une personne, ne le sera pas nécessairement pour une autre.
Je pense que tout est champ d’expérience, ce qui est désagréable, tout comme ce qui est agréable. Nous naissons avec des aptitudes, une certaine nature, des aspirations diverses et la vie nous offrent ainsi un large panel d’interactions sociales permettant l’évolution spirituelle.
A mes yeux, l’objectif d’être sur cette terre, dans ce corps, n’est pas de trouver une justice, n’est pas de cultiver les plaisirs éphémères procurés par les avoirs, les paraitres, les devoirs … mais de trouver en soi, cet épanouissement, cette joie inconditionnelle qui est au-delà de toute logique humaine, de tout mental car indépendante des conditions extérieures, indépendante des attaches et rejets psychologiques, indépendantes des émotions conditionnées.
Je suis donc d’accord avec ton point de vue que la nature animale de l’homme, le pousse vers l’auto-préservation et de là peut amener de la violence, de la tricherie, de l’égoïsme. Mais, fort heureusement, nous ne nous limitons pas à cette unique partie.
Le désir de fuir est le premier réflexe qui vite se révèle inutile. Il ne faut pas vouloir fuir ce qui est, la vie nous rattrape toujours et cette approche ne ferait que générer davantage de tension. Il faut être disponible et accueillir les évènements que la vie nous amène. Je ne dis pas qu’il faut rester passivement dans toute situation, mais que l’aborder par un rejet, une fuite, n’est selon moi pas la bonne approche. Accueillir, accepter et ensuite y voir les opportunités de croissance. Tout n’est jamais noir ou blanc et c’est parfois même dans ce que l’on veut fuir, qu’il y les meilleures opportunités de guérir nos blessures et de trouver des richesses spirituelles. Ce réflexe de vouloir fuir, signifie qu’il y a quelque chose à travailler, que ce malaise vient d’un reflet d’une blessure intérieure, d’un conditionnement passé.
Nous vivons sur deux niveaux, l’animalité qui réagit, survit, se préserve, vibre d’émotions agréables et désagréables, de pensées et expérimente physiquement les évènements. Mais, il y a autre chose de plus profond. Tout en vivant, acceptant, s’enrichissant de cette animalité, nous pouvons développer notre nature lumineuse plus profonde. Elle émerge alors, et illumine cette animalité. Nous continuons de vivre les situations en tant qu’humain, mais avec du recul, de la joie profonde, de la paix malgré les tourments mentaux, émotionnels, car ils ne nous définissent plus. Ils sont là, nous les observons, mais nous ne nous y limitons plus.
Penser que nous sommes au contrôle de notre vie, chercher à la sécuriser au maximum, est pour moi une utopie. C’est la vie qui nous guide, apprendre à lâcher-prise, suivre le courant est le plus sage. J’ai un jour entendu un proverbe qui m’a marquée « L’homme fait des projets et Dieu rigole ».
L’amour élève nos vibrations, nous permet de faire provisoirement abstraction de notre partie animale. La réalisation spirituelle, est l’expression de cet amour, cette paix inébranlable qui nous libère du mental. Nous n’en sommes plus l’esclave, nous nous en libérons. Il est toujours bien présent, mais en arrière-plan et plus rien ne nous oblige à nous y soumettre. |
Oui, je suis à peu prés d' accord avec tout ça.
Néanmoins, je trouve très important ce désir de justice que nous pouvons porter en nous parce que ca peut contribuer à améliorer la société.
La nature nous a rendu humains, avec notre mode particulier de conscience, mais ne nous à délivré aucun mode d' emploi. _________________ " Le réel c' est quand on se cogne " Lacan
" la guerre, ce sont des hommes qui ne se connaissent pas et qui se massacrent au profit d'hommes qui se connaissent et ne se massacrent pas ".
Paul Valery |
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Jasmine
Inscrit le: 29 Juil 2022 Messages: 101 Localisation: Belgique
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Posté le: Ve 29 Juil 2022 15:10 Sujet du message: |
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Le sentiment d'injustice est un de ceux que l'humain à le plus de mal à accepter. Il y a en nous un besoin de trouver la justice. Or, quand on regarde autour de nous, on y voit majoritairement des injustices, niveau emploi, niveau des degrés d'intelligence, niveau des critères de beauté, niveau de la santé, niveau social, niveau d'éducation, pays de naissance ... nous sommes tous à des niveaux différents pour ces différents critères et cela en soit est profondément injuste quand on y pense.
Pourquoi un enfant moins intelligent qui étudiera deux fois plus, réussira-t-il moins bien que son condisciple qui a à peine relu son cours mais a une très bonne mémoire ? N’est-ce pas profondément injuste ?
La justice est une notion artificielle que nous avons instaurée afin de trouver des équilibres. Un homme commet un meurtre, la justice le place en prison, l’enferme afin qu’il paie sa dette. Cela ne réussite pourtant pas la victime, c’est une pseudo-justice … une sorte de compensation.
Un enfant ment, ses parents trouveront juste de le punir, peut-être même certains le bâteront-il. D’autres encore trouveront les sanctions physiques trop barbares et discuteront avec lui afin de lui apprendre les notions de bien et de mal. C’est abstrait, il n’y a aucun critère de justice prédéfini.
Après, c’est certain que pour vivre en société, il faut des règles et un pouvoir judiciaire. Mais, il ne faut pas tomber dans le piège de vouloir absolument la justice à tout prix. Il faut être capable de prendre du recul avec ce concept également. Ne pas rester dans le tourment de nos émotions d’injustice qui nous rongent. Dans la vie, c’est rare quand une justice réelle est trouvée. Nous devons apprendre à accepter que la nature est profondément injuste, tout en maintenant en surface une certaine apparence de justice.
Le mode d’emploi, je pense, de cette conscience particulière humaine dont tu parles … est d’être capable de prendre du recul face aux émotions, pensées, concepts et d’ainsi s’en libérer … y compris le concept de justice. _________________ La Voie Intérieure
Jasmine Minguet
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Alain V
Inscrit le: 24 Fév 2007 Messages: 6910
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Posté le: Ve 29 Juil 2022 16:07 Sujet du message: |
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Jasmine a écrit: | Le sentiment d'injustice est un de ceux que l'humain à le plus de mal à accepter. Il y a en nous un besoin de trouver la justice. Or, quand on regarde autour de nous, on y voit majoritairement des injustices, niveau emploi, niveau des degrés d'intelligence, niveau des critères de beauté, niveau de la santé, niveau social, niveau d'éducation, pays de naissance ... nous sommes tous à des niveaux différents pour ces différents critères et cela en soit est profondément injuste quand on y pense.
Pourquoi un enfant moins intelligent qui étudiera deux fois plus, réussira-t-il moins bien que son condisciple qui a à peine relu son cours mais a une très bonne mémoire ? N’est-ce pas profondément injuste ?
La justice est une notion artificielle que nous avons instaurée afin de trouver des équilibres. Un homme commet un meurtre, la justice le place en prison, l’enferme afin qu’il paie sa dette. Cela ne réussite pourtant pas la victime, c’est une pseudo-justice … une sorte de compensation.
Un enfant ment, ses parents trouveront juste de le punir, peut-être même certains le bâteront-il. D’autres encore trouveront les sanctions physiques trop barbares et discuteront avec lui afin de lui apprendre les notions de bien et de mal. C’est abstrait, il n’y a aucun critère de justice prédéfini.
Après, c’est certain que pour vivre en société, il faut des règles et un pouvoir judiciaire. Mais, il ne faut pas tomber dans le piège de vouloir absolument la justice à tout prix. Il faut être capable de prendre du recul avec ce concept également. Ne pas rester dans le tourment de nos émotions d’injustice qui nous rongent. Dans la vie, c’est rare quand une justice réelle est trouvée. Nous devons apprendre à accepter que la nature est profondément injuste, tout en maintenant en surface une certaine apparence de justice.
Le mode d’emploi, je pense, de cette conscience particulière humaine dont tu parles … est d’être capable de prendre du recul face aux émotions, pensées, concepts et d’ainsi s’en libérer … y compris le concept de justice. |
Je ne suis pas tout a fait d' accord sur ta conclusion.
Mais par contre entierement d' accord sur ton analyse.
La nature est totalement injuste ( si on parle d' individu).
Mais justement, le " truc " humain devrait être opposé à la réalité naturelle.
C' est une sorte de combat , en fait.
Dans les sociétés autoritaires ou même totalitaires les dirigeants sont parfaitement d' accord avec les lois de la nature. _________________ " Le réel c' est quand on se cogne " Lacan
" la guerre, ce sont des hommes qui ne se connaissent pas et qui se massacrent au profit d'hommes qui se connaissent et ne se massacrent pas ".
Paul Valery |
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daniel
Inscrit le: 15 Fév 2006 Messages: 10257 Localisation: belgique
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Posté le: Ve 29 Juil 2022 16:20 Sujet du message: |
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Jasmine a écrit: | Le sentiment d'injustice est un de ceux que l'humain à le plus de mal à accepter. Il y a en nous un besoin de trouver la justice. Or, quand on regarde autour de nous, on y voit majoritairement des injustices, niveau emploi, niveau des degrés d'intelligence, niveau des critères de beauté, niveau de la santé, niveau social, niveau d'éducation, pays de naissance ... nous sommes tous à des niveaux différents pour ces différents critères et cela en soit est profondément injuste quand on y pense.
Pourquoi un enfant moins intelligent qui étudiera deux fois plus, réussira-t-il moins bien que son condisciple qui a à peine relu son cours mais a une très bonne mémoire ? N’est-ce pas profondément injuste ?
La justice est une notion artificielle que nous avons instaurée afin de trouver des équilibres. Un homme commet un meurtre, la justice le place en prison, l’enferme afin qu’il paie sa dette. Cela ne réussite pourtant pas la victime, c’est une pseudo-justice … une sorte de compensation.
Un enfant ment, ses parents trouveront juste de le punir, peut-être même certains le bâteront-il. D’autres encore trouveront les sanctions physiques trop barbares et discuteront avec lui afin de lui apprendre les notions de bien et de mal. C’est abstrait, il n’y a aucun critère de justice prédéfini.
Après, c’est certain que pour vivre en société, il faut des règles et un pouvoir judiciaire. Mais, il ne faut pas tomber dans le piège de vouloir absolument la justice à tout prix. Il faut être capable de prendre du recul avec ce concept également. Ne pas rester dans le tourment de nos émotions d’injustice qui nous rongent. Dans la vie, c’est rare quand une justice réelle est trouvée. Nous devons apprendre à accepter que la nature est profondément injuste, tout en maintenant en surface une certaine apparence de justice.
Le mode d’emploi, je pense, de cette conscience particulière humaine dont tu parles … est d’être capable de prendre du recul face aux émotions, pensées, concepts et d’ainsi s’en libérer … y compris le concept de justice. |
Ton analyse, Jasmine, est très juste, effectivement, mais il ne faut pas que tu oublies que cette vérité est liée au fait que l'on évolue dans la dualité et que ce n'est que dans ton espace intérieur que tu pourras t'y soustraire ... cet espace, par ailleurs, c'est Toi ! 
Dernière édition par daniel le Ve 29 Juil 2022 16:58; édité 1 fois |
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Jasmine
Inscrit le: 29 Juil 2022 Messages: 101 Localisation: Belgique
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Posté le: Ve 29 Juil 2022 16:56 Sujet du message: |
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daniel a écrit: | Ton analyse, Jasmine, est très juste, effectivement, mais il ne faut que tu oublies que cette vérité est liée au fait que l'on évolue dans la dualité et que ce n'est que dans ton espace intérieur que tu pourras t'y soustraire ... cet espace, par ailleurs, c'est Toi !  |
Remarque très pertinente ... d'où l'art de vivre avec ces deux dimensions en parallèle, le duel et l'absolu, l'humain et le divin ... un pied dans chaque ... et de la difficulté parfois de trouver les mots afin de s'exprimer correctement. _________________ La Voie Intérieure
Jasmine Minguet
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Fleur de Soi
Inscrit le: 02 Jan 2021 Messages: 1562 Localisation: Braives - Belgique
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Posté le: Sa 30 Juil 2022 12:16 Sujet du message: |
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Bonjour Jasmine !
Enfin te voilà. Tu étais attendue plus tôt, mais tu es là au bon moment.
Oui, à ta question sera répondu "tu étais toujours attendue".
Je ne te souhaite pas la bienvenue, bienvenue tu l'as toujours été... partout où tu t'es trouvée être.
Oui, je suis là, un peu plus à gauche, fais le point, ça y est, tu y es, là c'est Philou, le mâle authentique qui se dit "fleur de soi".
Il ne sait pas qui il est, il ne sait pas ce qu'il est, il l'est.
Si tu regardes ce monde auquel il ne comprend rien, regarde juste "en marge", et tu l'y trouveras.
Si l'Univers lui semble transparent, ce monde lui reste inaccessible, opaque, impénétrable, imbuvable. Cela vient de "son expérience" parmi ceux qui se "disent" être ses semblables.
Bisous à toi. _________________ Je vis une grande expérience, sans science, car l'expérience... c'est Moi.
Cet homme est un étranger... |
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Jasmine
Inscrit le: 29 Juil 2022 Messages: 101 Localisation: Belgique
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Posté le: Di 31 Juil 2022 9:31 Sujet du message: |
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Bonjour Philou,
... ça fait longtemps, je me souviens de toi maintenant ... nous avons déjà eu de très beaux échanges dans le passé.
Dans la vie, on chemine, tel le fou du jeu de tarot, un peu à gauche, un peu à droite, on se perd de vue, on se recroise ... chacun son petit chemin au gré du vent ... qu'elle est belle la vie, dans cette insouciance de se laisser porté par le courant.
Bon dimanche, _________________ La Voie Intérieure
Jasmine Minguet
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