Regards sur l'éveil
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daniel
Inscrit le: 15 Fév 2006 Messages: 9255 Localisation: belgique
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Posté le: Ve 19 Mai 2023 5:49 Sujet du message: À corps perdus ! |
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Bonjour tout le monde !
Voici ce qu'une étude démontre (science et vie)
Voici comment les inégalités de genre impactent le cerveau des femmes par rapport aux hommes
Violences sexistes et sexuelles, manque d’accès à l’éducation, salaires différents : les inégalités de genre sont associées à des différences structurelles dans le cerveau des femmes et des hommes, selon une nouvelle étude.
Les inégalités de genre existent dans tous les pays du monde. Certains sont cependant plus touchés que d’autres. Entre les violences sexistes et sexuelles, les différences de salaires, le manque d’accès à l’éducation et l’attribution des tâches ménagères, les inégalités de genre persistent. Des chercheurs ont donc voulu savoir si ces inégalités avaient un quelconque impact au niveau psychologique.
Une nouvelle étude publiée dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences a déterminé que « l’inégalité entre les sexes au niveau national est associée à des différences structurelles dans le cerveau des femmes et des hommes ». Les inégalités subies modifieraient effectivement le cerveau des femmes, plus spécifiquement en réduisant l’épaisseur de leur cortex cérébral.
Le cerveau des femmes est différent dans les pays les plus inégalitaires
Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs ont étudié 7 876 IRM réalisées chez des personnes issues de 29 pays différents. Au total, les chercheurs ont récupéré 3 798 IRM de patients masculins et 4 078 IRM de patients féminins, tous âgés de 18 à 40 ans. Une IRM (imagerie par résonance magnétique) du cerveau permet de détecter les éventuelles anomalies cérébrales. À ce jour, l’IRM est toujours considérée comme étant l’examen le plus performant pour surveiller les cerveaux des patients.
Les 29 pays dans lesquels les IRM ont été réalisées n’ont évidemment pas les mêmes inégalités de genre. Les chercheurs ont ainsi pu conclure que les pays avec les plus fortes inégalités entre les sexes ont plus d’impact sur le cerveau des femmes par rapport à celui des hommes. Les inégalités de genre auraient effectivement un effet potentiellement dangereux sur le cerveau des femmes.
L’épaisseur du cortex cérébral serait impactée par les inégalités entre les sexes
Selon les chercheurs, « l’exposition inégale des femmes à des conditions plus difficiles par rapport aux hommes dans les pays inégalitaires entre les sexes pourrait se refléter dans des différences dans leur structure cérébrale ». En étudiant les 7 876 IRM, ils ont découvert que le cortex cérébral est moins épais chez les femmes qui vivent dans les pays les plus inégalitaires à travers le monde.
Aussi appelé substance grise, le cortex cérébral est le tissu organique qui recouvre les deux hémisphères du cerveau. Il est essentiel pour de nombreuses fonctions cognitives comme le langage, la mémoire, la conscience, le raisonnement et l’exécution de mouvements volontaires.
En ce qui concerne les inégalités de genre et le cortex cérébral, les chercheurs précisent qu’il y a des différences dans « l’épaisseur corticale de l’hémisphère droit, en particulier dans les régions limbiques telles que le cingulaire antérieur caudal droit et l’orbitofrontal médial droit, ainsi que l’occipital latéral gauche, présentant des cortex plus minces chez les femmes que chez les hommes uniquement dans les pays avec des inégalités de genre ».
Le stress chronique, le manque d’opportunités intellectuelles et les émotions négatives responsables d’un cortex cérébral plus fin
Mais alors, comment les inégalités de genre peuvent-elles réduire l’épaisseur du cortex cérébral chez les femmes ? Les chercheurs estiment que ce phénomène est causé par le stress chronique chez les femmes qui subissent des inégalités au quotidien. Le manque d’opportunités intellectuelles et les émotions négatives des femmes dans ces pays impacteraient également le développement cérébral.
Par conséquent, les femmes dans les pays inégalitaires risquent davantage d’avoir des problèmes scolaires ainsi qu’une mauvaise santé mentale. Comme l’explique Nicolas Crossley qui est l’auteur principal de l’étude, « cette recherche a le potentiel d’éclairer les politiques sur l’importance de l’égalité des sexes, mais nécessite une étude plus approfondie pour aider à examiner plus en détail comment et quand cela se produit ». Des études supplémentaires sont effectivement nécessaires pour mieux comprendre le lien entre l’épaisseur du cortex cérébral et les inégalités de genre.
À mon avis, dans une moindre mesure, ça doit concerner, aussi, les hommes pauvres, exploités, etc ... ce qui permet aux riches de les traiter de tebés !
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daniel
Inscrit le: 15 Fév 2006 Messages: 9255 Localisation: belgique
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Posté le: Ve 19 Mai 2023 5:58 Sujet du message: |
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Les rapports sexuels fréquents favoriseraient le développement du cerveau
Y a-t-il plus de liens entre les parties génitales et le cerveau que nous le soupçonnons? Les scientifiques ont établi des liens entre le développement de certaines régions du cerveau et la stimulation clitoridienne. Une donnée d’une réelle importance dans un domaine de recherche où l’appareil masculin jouit d’un quasi-monopole.
« Le rapport entre les organes génitaux féminins et le cortex somatosensoriel est complètement sous-étudié, ainsi que leur capacité de changer par rapport à l’expérience ou à leur utilisation », déclarait Christine Heim, professeure de psychologie médicale, en 2021.
L’équipe dont elle faisait partie à l’hôpital universitaire de la Charité de Berlin a alors mené une étude sur 20 femmes adultes ayant consenti à une stimulation du clitoris. Pendant cette stimulation, leur cerveau était scanné à l’aide de l’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf).
Percer le mystère du plaisir féminin
Les résultats de cette étude posent les bases pour une meilleure compréhension de l’innervation du clitoris. L’un des mystères du corps humain qui reste encore à percer.
Le cortex somatosensoriel, la région du cerveau à laquelle sont transmises les informations que reçoit le corps par le biais de ses cinq sens, est au centre du processus. Chaque partie du corps envoie des signaux à une zone différente du cortex, formant une ‘’carte’’ de représentation. Le clitoris faisait encore débat quant à sa représentation sur cette ‘’carte’’, en grande partie dû aux peu de recherches à son sujet.
La conception d’un outil adapté
Jusqu’alors, les techniques de stimulations étaient d’une précision limitée, compliquant ainsi la précision des données recueillies. Par exemple, lors de la stimulation manuelle auto-administrée ou du partenaire, d’autres parties du corps se trouvaient touchées en même temps.
Pour les scientifiques allemands, un petit objet rond spécialement conçu pour la tâche a été appliqué au-dessus du sous-vêtement au niveau du clitoris. Les jets d’air ont fait vibrer légèrement la membrane de l’appareil. Une méthode inspirée des avancées sur les techniques d’étude du pénis.
Le procédé comptait huit stimulations, pendant 10 secondes à chaque fois, entrecoupées de 10 secondes de repos. L’approche a été conçue pour être « aussi confortable que possible » pour les volontaires, assurait alors John-Dylan Haynes du Centre berlinois de neuroimagerie avancée à la Charité, co-auteur du papier publié au Journal of Neuroscience.
Le cortex somatosensoriel représentait les organes génitaux féminins à côté des hanches … comme chez les hommes
Les résultats ont été concluants : l’imagerie cérébrale a révélé que le cortex somatosensoriel représentait les organes génitaux féminins à côté des hanches – comme ils le sont chez les hommes. Ils tranchent le débat entre les partisans de l’hypothèse du dessous de pied et ceux de la hanche. Cependant, les données indiquent également que l’emplacement précis variait pour chaque femme testée.
Plus les interactions sexuelles sont fréquentes, plus la région du cerveau est large
En plus de cette avancée, les chercheurs ont également cherché à savoir si cette zone avait des caractéristiques différentes en fonction de l’activité sexuelle.
Après avoir interrogé les vingt participantes sur la fréquence de leurs rapports sexuels, l’équipe a établi une association entre la fréquence des rapports génitaux et l’épaisseur du champ génital cartographié. En somme, plus il y a de rapports sexuels, plus la région enregistrée est grande. Il y a des espoirs qu’une meilleure compréhension de ces mécanismes pourra servir dans le traitement de certaines victimes de violences sexuelles ou de troubles sexuels.
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