[daniel]

Bonjour tout le monde

Une étude montre :

Se sentir pardonné par Dieu peut réduire la probabilité de s'excuser, selon une étude psychologique

Les personnes qui croient avoir été pardonnées par Dieu sont plus susceptibles de se pardonner à elles-mêmes après avoir blessé quelqu'un, mais ce pardon ne les conduit pas toujours à s'excuser. En effet, une nouvelle étude publiée dans le Personality and Social Psychology Bulletin a révélé que le pardon divin peut en réalité réduire la propension à s'excuser en satisfaisant un besoin profond de résolution. Parallèlement, le pardon divin peut également renforcer les sentiments de gratitude et d'humilité, ce qui peut conduire à des excuses plus sincères et plus sincères. L'étude révèle que le pardon divin agit selon deux voies opposées : l'une qui inhibe et l'autre qui favorise l'acte de s'excuser.

Les chercheurs ont cherché à mieux comprendre l'impact des expériences spirituelles sur les conflits interpersonnels. Si de nombreuses études antérieures ont établi un lien entre le pardon divin et le bien-être émotionnel, peu d'études ont été menées sur la manière dont le sentiment d'être pardonné par une puissance supérieure pouvait influencer la façon dont on traite les autres après un acte répréhensible.

« Mes recherches se situent à l'intersection de la résolution des conflits et de la moralité. J'explore notamment la manière dont les transgresseurs s'autorégulent après avoir commis une faute et comment cela influence leur volonté de s'excuser et de réparer leurs torts », a déclaré Justin M. Ludwig, auteur de l'étude et doctorant à l'Université de Pittsburgh.

Cette étude, qui examine le rôle du pardon divin dans la présentation des excuses, s'inscrit dans le prolongement naturel de mes recherches. De plus, une grande partie des travaux existants sur la religiosité et la résolution des conflits se concentrent sur le point de vue de la victime, et la recherche psychologique sur le pardon divin en est encore à ses balbutiements.

Je souhaitais combler ces lacunes en examinant l'impact du pardon divin sur l'auteur du tort et sa volonté de réparer les torts causés à ceux qu'il a blessés. Étant donné que la plupart des gens se considèrent comme religieux, comprendre comment les croyances et les expériences religieuses influencent le comportement de l'auteur du tort en matière d'excuses peut permettre de trouver des solutions plus constructives aux conflits.

Pour étudier cette question, les chercheurs ont mené deux études. Dans la première, 435 participants ont été invités à réfléchir à une situation où ils avaient blessé, contrarié ou offensé quelqu'un, et où la situation n'était toujours pas résolue. Ces participants, issus de milieux chrétiens, juifs et musulmans, ont dû remplir plusieurs questionnaires. L'un d'eux mesurait dans quelle mesure ils ressentaient le pardon de Dieu pour l'offense dont ils se souvenaient.

Une autre étude a mesuré leur degré de pardon pour cette même infraction. On a également demandé aux participants s'ils étaient susceptibles de présenter des excuses à la personne blessée. Enfin, on leur a demandé d'écrire un courriel à cette personne, contenant leurs commentaires sur l'infraction, sous prétexte qu'il serait envoyé à la fin de l'étude (ce qui n'a finalement pas été le cas). Ces courriels ont ensuite été analysés par des personnes indépendantes qui ne connaissaient pas les réponses des participants au questionnaire. Ces personnes ont évalué si les courriels contenaient des excuses ou exprimaient des remords, et ont également jugé la qualité et la sincérité globales des excuses présentées.

La deuxième étude, menée auprès de 531 participants, a utilisé une approche similaire, mais avec une approche expérimentale. Comme dans la première étude, les participants se sont souvenus d'une offense et ont rempli des questionnaires. Cependant, avant de remplir les questionnaires, ils ont été répartis aléatoirement en trois groupes. Un groupe devait imaginer que Dieu leur avait pardonné leurs actes et réfléchir à ce qu'ils ressentiraient. Un autre groupe devait imaginer que Dieu ne leur avait pas pardonné et réfléchir à ces sentiments. Le troisième groupe, le groupe témoin, n'a reçu aucune instruction spécifique concernant le pardon divin.

Après cela, tous les participants ont rempli des questionnaires mesurant leur pardon, ainsi que leurs sentiments de gratitude et d'humilité face à l'offense. Ils ont de nouveau indiqué leur propension à s'excuser et ont écrit un courriel à la personne offensée. Ce courriel a été analysé de la même manière que dans la première étude.

Les résultats des deux études ont révélé une tendance constante. Les chercheurs ont découvert que lorsque les personnes se sentaient davantage pardonnées par Dieu, elles avaient également tendance à se pardonner davantage elles-mêmes. Ce lien entre pardon divin et pardon à soi-même était présent dans les deux études, même en tenant compte d'autres facteurs comme la gravité de l'offense ou la proximité avec la personne blessée.

« J'ai été surpris de constater que nos résultats étaient cohérents entre les participants chrétiens, juifs et musulmans », a déclaré Ludwig à PsyPost. « Je m'attendais à constater des différences entre ces groupes religieux, mais il semble que les expériences de pardon divin influencent leur comportement de résolution des conflits de manière similaire. »

Il est intéressant de noter que cette augmentation du pardon envers soi-même était liée à une diminution des excuses. Dans les deux études, les personnes déclarant un pardon plus élevé étaient moins susceptibles de dire qu'elles s'excuseraient, et leurs courriels étaient jugés moins empreints de remords, de moins bonne qualité et de moins de sincérité. Cela suggère que lorsque les individus se croient déjà pardonnés par Dieu, ils peuvent ressentir moins le besoin de demander pardon ou de se racheter directement auprès de la personne à qui ils ont fait du tort. C'est comme si se sentir en harmonie avec Dieu diminuait la motivation à réparer les torts causés à la personne à qui ils ont fait du tort.

Cependant, la deuxième étude a également révélé une autre facette du pardon divin. Les chercheurs ont constaté que l'expérience du pardon divin, en particulier dans le groupe à qui l'on demandait d'imaginer le pardon de Dieu, entraînait également un sentiment accru de gratitude. Ce sentiment de gratitude était à son tour lié à une plus grande modestie.

Et, surtout, ce cheminement – ​​du pardon divin à la gratitude, puis à la modestie – a été associé à une légère augmentation des excuses. Cela suggère que le pardon divin peut également encourager les excuses en suscitant des émotions positives qui rendent les gens plus attentionnés envers autrui. Il semble que se sentir pardonné par Dieu puisse susciter chez certaines personnes un sentiment de gratitude et d'humilité, ce qui les incite à être plus conciliants et à s'excuser.

« Le pardon divin – la croyance d'avoir été pardonné par Dieu – est un aspect profondément significatif de la vie de nombreuses personnes et peut avoir un impact positif sur leur bien-être, notamment sur la capacité à se pardonner après une faute », a déclaré Ludwig. « Cependant, nos recherches mettent en lumière un point important à prendre en compte dans les situations où une personne contrarie, blesse ou offense une autre personne : si le pardon divin pour ces transgressions interpersonnelles peut favoriser le pardon de soi, il peut aussi réduire la probabilité de présenter des excuses – et de bien s'excuser – à la personne lésée. »
Dans ces cas, les transgresseurs peuvent ignorer la personne blessée et se pardonner sans avoir à réparer leurs torts. Nos conclusions suggèrent que lorsque le pardon divin conduit à un plus grand pardon, il peut perturber les réponses constructives, comme présenter des excuses, essentielles à la réparation des relations.

« Parallèlement, nos recherches montrent que le pardon divin peut également favoriser la gratitude et l'humilité, ce qui encourage à son tour des excuses sincères », explique Ludwig. « Ces résultats suggèrent que cultiver la gratitude et l'humilité, parallèlement au pardon de soi, peut contribuer à atténuer l'effet négatif potentiel du pardon divin sur la présentation d'excuses. »

Comme toute recherche, certaines limites doivent être prises en compte. La première étude était corrélationnelle, ce qui signifie qu'elle n'a pas pu prouver que le pardon divin induisait des changements de comportement. Les offenses étaient également autodéclarées et variaient considérablement en nature et en gravité. Bien que les chercheurs aient utilisé un protocole expérimental dans la seconde étude, ils se sont appuyés sur des scénarios imaginaires, qui peuvent ne pas refléter pleinement le comportement des personnes dans des situations réelles. De plus, l'étude s'est principalement concentrée sur les traditions monothéistes ; les résultats pourraient donc ne pas s'appliquer aux personnes d'autres confessions ou d'autres courants spirituels.

« Bien que nous n'ayons pas constaté de différences entre ces trois groupes religieux, cela reste un domaine d'étude prometteur », a noté Ludwig. « Bien que notre échantillon comprenne un groupe diversifié de participants religieux, nous nous sommes concentrés uniquement sur les trois plus grandes traditions monothéistes occidentales. Il est donc important que les résultats actuels soient interprétés dans le contexte de ces religions et non généralisés à toutes les religions. Les recherches futures devraient examiner si ces résultats sont valables pour d'autres traditions religieuses. »

À l’avenir, l’équipe de recherche espère élargir cette ligne de travail pour examiner comment le pardon divin pourrait influencer non seulement le comportement d’excuse, mais aussi si les gens sont plus ou moins susceptibles de répéter des actions nuisibles.

« La recherche psychologique sur le pardon divin est encore relativement récente, mais elle gagne en popularité », explique Ludwig. « Mon objectif à long terme est de mieux comprendre quand le pardon divin peut interrompre le comportement d'excuse dans les différentes traditions religieuses, et comment il influence d'autres issues post-conflit au-delà des excuses. Je m'intéresse plus particulièrement à la manière dont et pourquoi le pardon divin pourrait réduire le risque de récidive. Je m'intéresse également à l'élaboration d'une mesure du pardon divin collectif et à l'analyse de son influence sur la volonté des communautés religieuses de présenter des excuses collectives et de s'engager dans des actions de réparation pour les injustices historiques et actuelles. »

L'étude, « Implications du pardon divin pour le comportement conciliant : comprendre comment le sentiment de pardon par Dieu influence les excuses via l'auto-pardon, la gratitude et l'humilité », a été rédigée par Justin M. Ludwig, Jonah Koetke et Karina Schumann.

Excusez-moi, je ne savais pas que ce serait aussi long

[morek]

Tu pourrais résumer cela en quelques phrases pour nous dire ce que tu en retire toi ? Je suis plus intéressé par ton avis personnel sur ce sujet
_________________
Rien de réel ne peut être menacé. Rien d’irréel n’existe. En cela réside la paix de Dieu.

[Kairos]

[Samy]

Bonjour Daniel,
Merci pour cette étude. Ce que je comprends, c’est qu’il en ressort deux types de dynamiques . une voie fermée sur soi et une voie ouverte au lien. Pour certains, le sentiment d’être pardonné par Dieu semble suffire intérieurement, mais cela coupe le mouvement vers l’autre ;
pour d’autres, ce même sentiment semble ouvrir un espace de gratitude et d’humilité qui renforce le lien.
C’est intéressant. Je me demande si l’étude explore ce qui différencie l’état d’esprit de ces deux groupes…
_________________
Si l'on vous demande : Quel est le signe de votre Père qui est en vous ? Dites-leur : C'est un mouvement et un repos . Thomas (evangile apocryphe)

[daniel]

[Marc89]

Attention, des videos de NDE negatif ont montrés des personnes decedes momentanement revenu a la vie ont montres que l'enfer existait .

[morek]

[Samy]

[joaquim]

[daniel]

Je trouvais qu'on ne donnait pas l'exemple en tant qu'éveilléEs ou aspirantEs à l'éveil, morek compris , quand on est pris dans les filets de la dualité

[Alain V]

Tout ça est bien compliqué.
Parce que, pour qu' il y ait pardon il faut d'abord qu' il y ait reconnaissance de notre liberté, de notre libre arbitre.
Sans libre arbitre nous ne sommes évidemment pas véritablement responsables de nos actes.

Il semble que notre pensée humaine est souvent prise dans des paradoxes.
Les rationalistes, philosophes ou scientifiques, ne reconnaissent pas trop le libre arbitre ... pour Nietzsche, il n' y en a pas.
Les religieux pensent par contre que Dieu nous donne le libre arbitre : la capacité de choisir.
Dans ce contexte - reconnaissance du libre arbitre - le pardon a un sens.
_________________
" Le réel c' est quand on se cogne " Lacan

" la guerre, ce sont des hommes qui ne se connaissent pas et qui se massacrent au profit d'hommes qui se connaissent et ne se massacrent pas ".
Paul Valery

[Marc89]

L'homme fait des choix dans sa vie, la question du libre arbitre ne ce pose pas.

Dieu pardonne, mais cela n'empeche pas la loi du karma, le mal que l'on a fait on devra le payer tot ou tard a moins de le reparer et fait sincerement, car c'est l'intention qui compte.
C'est pourquoi, des individus naissent parfois dans la souffrance toute leurs vie apparemment sans raison.

La reincarnation fut enseignée par la bible, puis suprimée au concile de 336 ( Si j'ai bonne memoire pour la date ) à Constantinople a cause des frasques de la reine de Constantin le grand que cela genait beaucoup.
Ma mere qui avait fait une NDE avait revu ses anciens amis decédés avant de revenir a la vie.

Il n'y a pas qu'une seule vie, c'est ce qui explique les genies, et le cas de Mozard plus doué que son pere a cinq ans s'explique ainsi.

[joaquim]

[Alain V]

[Marc89]

Je te laisse a tes croyances definitives, que je respecte totalement, et ce n'est pas aussi simple pour la richesse, ils ont aussi plus de responsabilités donc plus de karma potentiel sur leur dos .

Effectivement ce n'est pas facile d'accepter cela, cela bouscule parfois serieusement les croyances les plus etabit que l'on prend pour definitif fautes de preuves.

Mais j'ai deja mis des preuves de la vie apres la vie dans la section scientifique et le fait le fait que ma mere a vu ses anciens amis decédés dans l'au dela.
Elle ne m'a pas mentit.