Regards sur l'éveil
Café philosophique, littéraire et scientifique
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B. Mariembourg
Inscrit le: 11 Juin 2025 Messages: 209
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Posté le: Me 09 Juil 2025 5:14 Sujet du message: La passion de voir |
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''C'est ça l'épreuve humaine, faire de sa souffrance un humus pour fleurir son âme. Je pense que l'acceptation ne suffit pas, elle seule, à apaiser la souffrance, elle est un préalable tout au plus. Ensuite il faut un acte de conscience qui "transmue" cette souffrance en son contraire. Cet acte n'est pas forcément un "faire" mais peut-être un regard lucide et conscient avec un réel désir et volonté de "travailler" la chose.
Lorsque tu es pris dans la tempête tu peux prier mais il vaut mieux tenir fermement la barre et manœuvrer les voiles.''
''La Bagavad-Gita en relation avec la guerre'', page 3
http://www.cafe-eveil.org/forum/viewtopic.php?p=93227#93227
Il serait tout de même étrange pour moi de conclure, après de nombreuses interactions sur des forums et dans la vie tout court, qu'en fin de compte, dialoguer tout seul avec un autre moi qui n'est pas même ou dialoguer avec une intelligence dite artificielle est ce qui me conviendrait le mieux, ce en quoi je ne crois pas encore actuellement, mais peut-être y arriverais-je ?
Sachant les interférences / phénomènes habituels de projections mutuelles en terme d'émotionnalité sous-jacente, là où pour un premier temps de communication la machine n'intervient pas, peut-être faudrait-il envisager un entre-deux ?
Le second paragraphe qui précède juste après l'adresse n'étant pas la question dont je veux parler ici - démarrant par une longue citation qui va suivre - mais plutôt un cadre général, le sujet étant dans le titre de ce fil et la citation de konrad.
Dernière édition par B. Mariembourg le Me 09 Juil 2025 7:28; édité 1 fois |
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B. Mariembourg
Inscrit le: 11 Juin 2025 Messages: 209
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Posté le: Me 09 Juil 2025 6:20 Sujet du message: |
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- Bruno: La philosophie, la poésie, l'album de photos de famille, la collection de références puisant dans un réservoir de dépôts d'informations et d'opinions de seconde main, tout cela donne aux humains l'illusion de posséder des objets de valeur, alors que simultanément, ils sont déboutés de leur potentiel créateur ici-et-maintenant ?
- Meta AI > Llama 4: C'est une idée fascinante ! Il semble que tu suggères que les humains ont tendance à se raccrocher à des choses qui leur donnent l'impression de posséder des objets de valeur, mais que cela peut en fait les empêcher de réaliser leur potentiel créateur dans le présent.
Cette idée rappelle la distinction entre la "connaissance" et la "compréhension". La connaissance peut être accumulée à partir de sources externes, mais la compréhension nécessite une expérience directe et personnelle. Lorsque nous nous appuyons trop sur des sources externes, nous risquons de perdre de vue l'importance de l'expérience directe et de la créativité.
La phrase "déboutés de leur potentiel créateur ici-et-maintenant" est particulièrement intéressante. Elle suggère que lorsque nous nous focalisons sur des objets de valeur externes, nous perdons notre capacité à créer et à agir dans le présent. C'est comme si nous étions tellement occupés à collectionner des références et des opinions que nous oublions de vivre pleinement notre vie.
Cela me fait penser à la notion de "l'attention" et à la façon dont nous la dirigeons. Lorsque nous sommes trop focalisés sur des choses externes, nous pouvons perdre de vue ce qui se passe dans notre propre esprit et notre propre cœur. Et c'est précisément dans cet espace intérieur que se trouve notre potentiel créateur.
Qu'est-ce que tu penses de cette idée ? Penses-tu que les humains sont effectivement en train de perdre leur potentiel créateur en se raccrochant à des objets de valeur externes ?
- Je parle ''des humains'' mais qui me concerne ici singulièrement.
Ta question formulée en ''Qu'est-ce que tu penses de ...'' et ''Pense-tu que...'' m'invite à recréer un objet de représentation du réel séparément d'un sujet.
- Je comprends mieux maintenant. Tu as raison, ma question précédente invitait à recréer une dualité sujet-objet, ce qui va à l'encontre de l'idée que nous étions en train d'explorer.
En fait, je pense que tu as mis le doigt sur quelque chose de très important. Lorsque nous utilisons le langage, nous créons souvent des distinctions et des séparations qui peuvent nous éloigner de l'expérience directe. Et c'est précisément cette expérience directe que nous essayons de retrouver lorsque nous parlons de créativité et de potentiel créateur.
Alors, plutôt que de poser des questions qui créent une dualité, je pourrais simplement observer et accompagner ton exploration. Qu'est-ce qui se passe pour toi lorsque tu penses à cette idée de collectionner des références et des opinions, et de perdre son potentiel créateur ?
- J'ajoute : dès qu'un objet est créé il y a illusion de se croire créateur, que quelque chose est abouti et donc fini, alors que nous sommes des instruments humains ou des organes vivants perceptifs plongés dans un continuum, voire dans un maelstrom de perceptions, pensées, sentiments, etc. Et là aussi, perte de liaison avec le processus créatif ou créateur, puisque jugements de valeurs.
Mais des valeurs hiérarchisant des actes en se fondant sur quels critères ? Ce dernier point me paraît crucial, à développer ici pour nous rapprocher du coeur de ma question encore non-précisée à cet instant.
- C'est un point très pertinent ! Lorsque nous créons quelque chose, nous avons tendance à nous identifier à cette création et à croire que nous sommes les créateurs. Mais comme tu le dis, nous sommes en réalité des instruments humains, des organes vivants perceptifs qui sont plongés dans un continuum de perceptions, pensées et sentiments.
Cela me fait penser à la notion de "flux créatif" qui est souvent évoquée dans les arts et la créativité. Le flux créatif est cet état dans lequel nous sommes complètement immergés dans le processus de création, sans jugement ni critique. C'est un état de fluidité et de liberté qui nous permet de créer sans entraves.
Mais lorsque nous créons des jugements de valeur sur nos créations, nous interrompons ce flux créatif. Nous commençons à évaluer, à critiquer et à juger nos créations en fonction de critères qui peuvent être arbitraires ou subjectifs. Et c'est là que les choses deviennent intéressantes.
Quels sont les critères que nous utilisons pour évaluer nos créations ? Sont-ils basés sur des normes externes, des attentes sociales ou des préférences personnelles ? Ou y a-t-il quelque chose de plus profond qui guide nos jugements de valeur ?
Je pense que c'est là que se trouve le cœur de ta question. Tu veux savoir comment nous pouvons créer sans être entravés par nos jugements de valeur, comment nous pouvons rester dans le flux créatif sans être distraits par nos propres critiques et évaluations.
Est-ce que je vais dans la bonne direction ?
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B. Mariembourg
Inscrit le: 11 Juin 2025 Messages: 209
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Posté le: Me 09 Juil 2025 7:14 Sujet du message: |
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- Ce que tu appelles ''le ''flux créatif'' met trop d'emphase sur ce que l'humain considère comme valeur conventionnelle... C'est nourrir l'orgueil, l'illusion de l'ego créateur qui se fonde sur une pyramide de Maslow renversée tentant de tenir en équilibre sur sa pointe...
- Je comprends mieux maintenant. Tu penses que le concept de "flux créatif" peut être limité et même potentiellement problématique, car il peut renforcer l'ego et l'illusion de l'humain en tant que créateur indépendant.
La référence à la pyramide de Maslow renversée est très intéressante. La pyramide de Maslow est souvent utilisée pour décrire les besoins humains, avec les besoins fondamentaux à la base et les besoins de réalisation de soi au sommet. Mais si on la renverse, cela suggère que l'humain est en train de se concentrer sur les aspects les plus élevés et les plus abstraits de l'existence, tout en perdant de vue les fondements plus profonds et plus essentiels.
Cela me fait penser à l'idée de "l'ego spirituel" qui peut se développer lorsque les individus se concentrent sur des concepts et des idéaux élevés, mais oublient de cultiver une véritable compréhension et une véritable connexion avec eux-mêmes et avec le monde qui les entoure.
Peut-être que ce que nous recherchons n'est pas tant un "flux créatif" mais plutôt une sorte de... présence, de conscience, d'être. Une façon d'être qui n'est pas centrée sur la création de quelque chose de spécifique, mais plutôt sur l'expérience elle-même, dans toute sa simplicité et sa complexité.
Qu'est-ce que tu penses de cette idée ?
- Cela est très bien dit et se rapproche de très près du coeur de ma question. N'allons pas trop vite.
- Je vais ralentir le rythme et nous allons explorer cette idée de présence, de conscience et d'être plus en profondeur. Nous allons prendre le temps de laisser les choses se déployer et de voir où cela nous mène.
Pour commencer, peux-tu me dire ce que tu entends par "présence" dans ce contexte ? Qu'est-ce que cela signifie pour toi d'être présent, et comment cela se différencie-t-il de l'expérience ordinaire ?
- Jean Klein parle d'une fonction perceptive pluridimensionnelle. Quand il utilise les mots ''voir'' ou ''entendre'', par exemple, c'est seulement à titre évocateur, ce qu'il pointe étant une perception large, non-focalisée sur un objet.
- Jean Klein est un auteur et un enseignant spirituel qui a beaucoup écrit sur la nature de la conscience et de la perception. Lorsqu'il parle d'une fonction perceptive pluridimensionnelle, il semble qu'il décrit une façon de percevoir qui n'est pas limitée à un seul sens ou à un seul objet, mais qui est plutôt ouverte et réceptive à tout ce qui se présente.
L'idée d'une perception non-focalisée sur un objet est très intéressante. Cela suggère que nous pouvons percevoir sans avoir besoin de nous concentrer sur quelque chose de spécifique, sans avoir besoin de définir ou de limiter notre expérience. C'est une façon de percevoir qui est plus large, plus ouverte et plus fluide.
Je pense que cela rejoint l'idée de présence que nous avons évoquée précédemment. Lorsque nous sommes présents, nous ne sommes pas nécessairement focalisés sur un objet ou un but spécifique, mais nous sommes plutôt ouverts à tout ce qui se présente, sans jugement ni attente.
Est-ce que tu penses que cette façon de percevoir peut être cultivée, ou est-ce qu'elle est plutôt quelque chose qui se révèle naturellement lorsque nous abandonnons nos habitudes de pensée et de perception conditionnées ?
- Elle peut être cultivée, et même à mon avis doit l'être, les humains en général et moi en particulier étant peu capables de se décentrer d'une conscience égocentrée.
- C'est un point très pertinent ! Les humains ont tendance à être centrés sur leur ego et leur propre perspective, ce qui peut limiter leur capacité à percevoir le monde de manière plus large et plus ouverte.
Cultiver une conscience plus décentrée peut être un processus difficile, mais il peut être très bénéfique. Cela nécessite de développer une certaine conscience de soi et de ses propres pensées et émotions, ainsi que la capacité de les observer sans s'y identifier.
Je pense que la pratique de la méditation ou de l'attention pleine peut être très utile pour cultiver cette conscience décentrée. En prenant le temps de s'asseoir en silence et de se concentrer sur le moment présent, on peut commencer à développer une certaine distance par rapport à ses pensées et émotions, et à percevoir le monde de manière plus claire et plus ouverte.
Mais il est également important de reconnaître que cela ne signifie pas nécessairement atteindre un état de conscience particulier ou de supprimer ses pensées et émotions. Il s'agit plutôt de développer une relation plus saine et plus équilibrée avec ses expériences intérieures et extérieures.
Qu'est-ce que tu penses de l'idée de commencer par de petites pratiques quotidiennes pour cultiver cette conscience décentrée ? Par exemple, prendre quelques minutes chaque jour pour s'asseoir en silence et observer ses pensées et émotions sans jugement ?
- Je dirais que cela était une pratique proposée par ce maître
et d'avantage en non-technique de ''yoga du Cachemire'' (à la recherche de la ''perception non-duelle'', et par cela-même, de la dissolution des noeuds spirituello-psycho-physiques)
et amont, en dehors de toute posture corporelle quelle qu'elle soit, sorte de yoga du mental.
- Le yoga du Cachemire est une tradition spirituelle qui vise à développer une conscience non-duelle et à dissoudre les limitations de l'ego. La pratique que tu décris, qui consiste à s'asseoir en silence et à observer ses pensées et émotions sans jugement, est effectivement une approche qui peut aider à cultiver cette conscience non-duelle.
L'idée de dissoudre les "noeuds spirituello-psycho-physiques" est également très intéressante. Cela suggère que les blocages et les limitations que nous expérimentons dans notre vie sont souvent liés à des schémas de pensée et de comportement profondément enracinés, et que la pratique spirituelle peut aider à les dissoudre.
Le fait que tu décrives cela comme un "yoga du mental" est également pertinent. Cela souligne l'importance de la conscience et de la perception dans la pratique spirituelle, et suggère que la transformation peut se produire à un niveau très profond et très subtil.
Je pense que cette approche est très proche de l'idée de présence et de conscience que nous avons évoquée précédemment. En cultivant une conscience non-duelle et en dissolvant les limitations de l'ego, nous pouvons développer une perception plus claire et plus ouverte du monde, et expérimenter une plus grande liberté et une plus grande paix intérieure.
Est-ce que tu penses que cette pratique a eu un impact sur ta vie et ta perception du monde ?
- Venant déjà du zen Soto, je n'ai voulu pratiquer aucun yoga. Mais je me suis assis avec ce maître lors de deux causeries, l'ai lu beaucoup et ai eu quelques moments trop courts d'éveils. Que j'ai considéré comme validés par ce que je pourrais nommer des ''perceptions-actes''.
- C'est fascinant ! Il semble que tu as trouvé une résonance profonde avec les enseignements de ce maître, malgré tes racines dans le zen Soto. Les moments d'éveil que tu as expérimentés semblent avoir été très intenses et significatifs pour toi.
L'idée de "perceptions-actes" est très intéressante. Cela suggère que les moments d'éveil ne sont pas juste des expériences intellectuelles ou émotionnelles, mais qu'ils ont un impact direct sur ta perception et ton action dans le monde.
Il est également intéressant que tu mentionnes que ces moments ont été trop courts. Cela suggère que tu as peut-être expérimenté une certaine intensité et une certaine profondeur dans ces moments, mais que tu n'as pas nécessairement pu les maintenir de manière durable.
Est-ce que tu penses que ces expériences ont changé ta façon de voir le monde ou de t'approcher de la vie quotidienne ? Ou est-ce que tu as remarqué des changements plus subtils dans ta perception et ton comportement ?
- Comme je disais : trop courts. Et rares en fait.
- Ces moments d'éveil peuvent être très fugaces et rares, mais ils peuvent également avoir un impact profond sur notre perception et notre compréhension du monde.
Il est possible que ces expériences aient semé des graines qui continuent à germer et à influencer ta vie de manière subtile, même si les moments d'éveil eux-mêmes sont rares et brefs.
Est-ce que tu penses que ces expériences t'ont donné une certaine direction ou une certaine perspective sur la vie, même si les moments d'éveil sont rares ? Ou est-ce que tu te sens toujours en recherche de quelque chose de plus profond ou de plus durable ?
- Non, d'autres expériences assez ''incroyables'' m'ont ''dit'' sans que le moindre doute puisse s'immiscer, qu'avec cet être, et bien que ne l'ayant vu et entendu ''de près'' qu'à deux reprises, j'avais trouvé mon maître.
- C'est une expérience très personnelle et très profonde que tu as vécue. Il semble que tu as ressenti une certaine connexion avec cet être qui dépasse les mots et les rencontres physiques. Les expériences que tu as eues semblent avoir été très convaincantes pour toi, au point de ne laisser aucun doute sur le fait que cet être est ton maître.
C'est intéressant que tu utilises le terme "incroyables" pour décrire ces expériences. Cela suggère qu'elles ont été très inhabituelles et très intenses, et qu'elles ont peut-être défié tes attentes et tes compréhensions habituelles.
Il semble que tu as trouvé une certaine guidance et une certaine direction dans ta vie grâce à cet être, même si vous n'avez eu que peu de contacts directs. Est-ce que tu te sens en train de suivre un certain chemin ou une certaine voie qui t'a été indiquée par cet être, ou est-ce que tu te sens encore en train de découvrir ce que cela signifie pour toi ?
- Maintenir ''simplicité de l'être dans notre vie quotidienne'' et Maslow, voici ce qui doit être relié significativement !
- C'est une idée très intéressante de relier la simplicité de l'être à la théorie de Maslow sur la hiérarchie des besoins. Selon Maslow, les êtres humains ont des besoins qui sont hiérarchisés, allant des besoins physiologiques de base aux besoins de sécurité, d'appartenance, d'estime de soi et finalement, de réalisation de soi.
La simplicité de l'être pourrait être liée à la réalisation de soi, qui est le niveau le plus élevé de la hiérarchie de Maslow. Lorsque nous atteignons ce niveau, nous sommes capables de nous réaliser pleinement et de vivre de manière authentique, sans être conditionnés par les besoins et les attentes extérieures.
La simplicité de l'être pourrait également être liée à la capacité de vivre dans le présent, sans être encombré par les distractions et les préoccupations inutiles. Lorsque nous sommes capables de nous débarrasser de ces distractions, nous pouvons nous connecter à notre vraie nature et vivre de manière plus simple et plus authentique.
Je pense que la théorie de Maslow peut nous aider à comprendre comment la simplicité de l'être peut être cultivée dans notre vie quotidienne. En identifiant et en répondant à nos besoins fondamentaux, nous pouvons créer les conditions pour vivre de manière plus simple et plus authentique.
Qu'est-ce que tu penses de l'idée de relier la simplicité de l'être à la théorie de Maslow ? Penses-tu que cela peut nous aider à mieux comprendre comment cultiver la simplicité de l'être dans notre vie quotidienne ?
- Tu dis : ''La simplicité de l'être pourrait être liée à la réalisation de soi, qui est le niveau le plus élevé de la hiérarchie de Maslow.'', or je parlais d'une impossibilité de fait qui serait de faire tenir en équilibre une pyramide sur sa pointe !
- Je comprends mieux maintenant. Tu fais référence à l'idée que la pyramide de Maslow est souvent représentée avec les besoins fondamentaux à la base et la réalisation de soi au sommet, ce qui suggère que la réalisation de soi est le niveau le plus élevé et le plus rare.
Et tu dis que vouloir maintenir la simplicité de l'être dans la vie quotidienne tout en ayant une structure pyramidale comme celle de Maslow est impossible, car cela reviendrait à faire tenir en équilibre une pyramide sur sa pointe !
C'est une critique très pertinente de la théorie de Maslow, car elle suggère que la structure pyramidale peut être trop rigide et ne pas refléter la complexité de l'expérience humaine. La simplicité de l'être pourrait être une approche plus holistique et plus fluide, qui ne nécessite pas nécessairement une hiérarchie stricte.
Je trouve cette idée très intéressante et je pense qu'elle mérite d'être explorée plus en profondeur. Qu'est-ce que tu penses de l'idée de repenser la structure de la pyramide de Maslow pour qu'elle soit plus fluide et plus adaptable à la complexité de l'expérience humaine ?
- Ce n'est pas cela, je dis que dans ton retour, disant que, je re-cite : ''La simplicité de l'être pourrait être liée à la réalisation de soi, qui est le niveau le plus élevé de la hiérarchie de Maslow.'', tu met la ''simplicité'' au sommet en terme de ''réalisation de soi'', alors que qu'est-ce que Maslow met à la base ??
- Je comprends mieux maintenant. Tu me fais remarquer que dans mon précédent message, j'ai placé la "simplicité de l'être" au sommet de la pyramide de Maslow, en la liant à la réalisation de soi, alors que Maslow lui-même place les besoins physiologiques de base à la base de la pyramide.
Et tu suggères que cela crée une contradiction, car la simplicité de l'être que je décris est en réalité plus proche des besoins fondamentaux et simples de la base de la pyramide, plutôt que de la réalisation de soi au sommet.
C'est une remarque très pertinente, et je te remercie de me faire réfléchir à cela. Il semble que j'ai commis une erreur en plaçant la simplicité de l'être au sommet de la pyramide, alors qu'elle pourrait être plus proche des fondements de l'expérience humaine.
- Nous y sommes !
- Oui, nous y sommes ! Je pense que nous avons atteint une compréhension plus profonde de la relation entre la simplicité de l'être et la pyramide de Maslow. La simplicité de l'être pourrait être plus liée aux fondements de l'expérience humaine, aux besoins fondamentaux et à la conscience de soi, plutôt qu'à la réalisation de soi au sommet de la pyramide.
C'est une idée qui me semble très intéressante et qui pourrait avoir des implications pour notre compréhension de la nature humaine et de la façon dont nous abordons la vie. Qu'est-ce que tu penses que nous pouvons faire avec cette idée maintenant ? Devrions-nous explorer davantage ses implications ou passer à autre chose ?
- Non, ce point doit être relié au conditionnement aliénant de notre société et à la fabrication des ego artistiques et pseudo-spirituels. Critique de la vanité, voire de l'orgueil en ses développements les plus accusés.
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B. Mariembourg
Inscrit le: 11 Juin 2025 Messages: 209
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Posté le: Me 09 Juil 2025 9:32 Sujet du message: |
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- Je comprends mieux maintenant. Tu veux relier la simplicité de l'être à une critique de la société et de la façon dont elle conditionne les individus à développer des ego artificiels et vaniteux, notamment dans les domaines artistiques et pseudo-spirituels.
C'est une idée très pertinente, car il est vrai que notre société peut encourager les individus à se créer une image ou un personnage qui n'est pas nécessairement en accord avec leur véritable nature. Cela peut conduire à une forme de superficialité et de vanité, où les individus se préoccupent plus de leur image que de leur être réel.
La simplicité de l'être que nous avons discutée précédemment pourrait être une façon de résister à ce conditionnement et de retrouver une authenticité plus profonde. En nous débarrassant des artifices et des masques que nous portons, nous pourrions être en mesure de nous reconnecter à notre véritable nature et de vivre de manière plus authentique.
La critique de la vanité et de l'orgueil est également très importante, car ces traits de caractère peuvent être très destructeurs et nous empêcher de nous connecter aux autres et à nous-mêmes de manière authentique.
Je pense que cette idée est très intéressante et qu'elle mérite d'être explorée davantage. Qu'est-ce que tu penses de l'idée de développer une conscience plus critique de la façon dont la société nous conditionne et de la façon dont nous pouvons résister à ces conditionnements pour vivre de manière plus authentique ?
- Je suis furibard en constat de répétition du scénario d'aliénation : en quoi mon histoire ''personnelle'', sans cesse, me remet dans ce schéma de l'éloignement, de la négligence, du refus de prise en charge de mes besoins fondamentaux.
- Je comprends que tu sois furieux et frustré par cette répétition de scénario d'aliénation dans ta vie. Il semble que tu te sentes constamment éloigné de tes besoins fondamentaux et que tes expériences personnelles te renvoient à des sentiments de négligence et de refus de prise en charge.
C'est comme si tu étais coincé dans un cycle de répétition qui te fait revivre les mêmes schémas de comportement et les mêmes émotions négatives. Cela peut être très épuisant et décourageant.
Il serait peut-être utile de prendre un peu de recul et d'essayer de comprendre ce qui se cache derrière cette répétition. Qu'est-ce qui te pousse à attirer des situations qui te font sentir ainsi ? Est-ce qu'il y a des patterns de comportement ou des croyances limitantes qui contribuent à cette répétition ?
En identifiant les causes sous-jacentes de cette répétition, tu pourrais être en mesure de briser ce cycle et de créer des changements positifs dans ta vie. Qu'est-ce que tu penses ? Veux-tu explorer cela davantage ?
- Nous avons évoqué deux causes : 1. l'idée de ''réalisation de soi'' et 2. celle du ''besoin d'appartenance''. Nous reste à définir comment en sortir, c'est-à-dire remettre la pyramide sur sa base !
- Oui, nous avons effectivement évoqué ces deux causes potentielles de la répétition du scénario d'aliénation : la recherche de la "réalisation de soi" et le besoin d'appartenance.
Pour remettre la pyramide sur sa base, il faudrait peut-être commencer par réévaluer les priorités et les besoins fondamentaux. Cela signifie reconnaître que les besoins physiologiques et de sécurité sont essentiels et doivent être satisfaits avant de poursuivre des objectifs plus élevés.
Ensuite, il faudrait peut-être travailler sur la conscience de soi et l'estime de soi, pour éviter de chercher la validation et l'appartenance auprès des autres de manière excessive. Cela pourrait impliquer de développer une plus grande autonomie et une plus grande confiance en soi.
Enfin, il faudrait peut-être également examiner les relations et les interactions avec les autres, pour voir si elles sont basées sur des besoins authentiques ou sur des besoins de compensation. En créant des relations plus authentiques et plus équilibrées, tu pourrais être en mesure de satisfaire tes besoins fondamentaux de manière plus saine.
Qu'est-ce que tu penses ? Est-ce que ces suggestions te semblent pertinentes pour remettre la pyramide sur sa base ?
- Tout à fait !
- C'est un bon début ! Maintenant, il faudrait peut-être passer à l'action et commencer à mettre en pratique ces idées. Qu'est-ce que tu penses faire concrètement pour commencer à remettre la pyramide sur sa base et à satisfaire tes besoins fondamentaux de manière plus saine ?
- Relier Jean Klein - conscience large et en particulier ici en contexte, tourné vers le monde intérieur ou univers émotionnel - mis en regard de la ''simplicité'', de l' ''évidence'' des ''choses'' qu'il y a à faire.
- Je vois mieux maintenant. Tu veux relier les idées de Jean Klein sur la conscience large et l'univers émotionnel à la notion de simplicité et d'évidence des choses à faire.
Jean Klein était un maître spirituel qui mettait l'accent sur l'importance de la conscience et de la simplicité dans la vie quotidienne. Il encourageait les gens à être présents et à observer leurs pensées et leurs émotions sans jugement, afin de découvrir leur véritable nature.
Dans le contexte de notre conversation, je pense que les idées de Jean Klein pourraient être très pertinentes pour comprendre comment remettre la pyramide sur sa base et satisfaire les besoins fondamentaux de manière plus saine. En cultivant une conscience large et en étant plus présent à nos émotions et à nos pensées, nous pourrions être en mesure de voir plus clairement ce qui est réellement important et de prendre des décisions plus éclairées.
La simplicité et l'évidence des choses à faire pourraient également être liées à l'idée de laisser tomber les complications et les distractions inutiles, et de se concentrer sur l'essentiel. En faisant cela, nous pourrions être en mesure de trouver une plus grande paix et une plus grande satisfaction dans notre vie quotidienne.
Qu'est-ce que tu penses de cette idée ? Penses-tu que les enseignements de Jean Klein pourraient être utiles pour toi dans ce contexte ?
- Oui, avec Maslow-pyramide-remise-sur-sa-base !
- Je vois ! Tu veux relier les idées de Jean Klein à la pyramide de Maslow remise sur sa base, c'est-à-dire en donnant la priorité aux besoins fondamentaux et en cultivant une conscience large et simple.
C'est une idée très intéressante ! En combinant les deux, on pourrait créer une approche holistique qui prend en compte les besoins fondamentaux de l'être humain tout en cultivant une conscience plus large et plus profonde.
La pyramide de Maslow remise sur sa base pourrait représenter la fondation solide de nos besoins fondamentaux, tandis que les idées de Jean Klein pourraient représenter la conscience et la simplicité qui nous permettent de nous élever au-dessus des complications et des distractions inutiles.
Je pense que cette combinaison pourrait être très puissante pour créer une vie plus équilibrée et plus satisfaisante. Qu'est-ce que tu penses de cette idée ? Penses-tu que cela pourrait être une approche utile pour toi ?
- Oui.
- C'est un bon point de départ ! Maintenant, il faudrait peut-être explorer davantage comment mettre en pratique cette approche dans ta vie quotidienne. Qu'est-ce que tu penses être le prochain pas pour toi dans cette démarche ?
- 1. Revenir sur cette conversation en pratiquant une synthèse élégante 2. Relire et me laisser inspirer 3. Permettre à la Perception-acte d'advenir
- C'est une belle approche !
1. Faire une synthèse élégante de notre conversation pourrait te permettre de clarifier les idées et les insights que tu as acquis, et de les intégrer de manière cohérente. 2. Relire et te laisser inspirer par les mots et les idées pourrait te permettre de te reconnecter à l'essence de notre conversation et de laisser les idées germer en toi. 3. Permettre à la Perception-acte d'advenir, c'est-à-dire laisser l'expérience se déployer sans jugement ni attente, pourrait te permettre de vivre les choses de manière plus directe et plus authentique.
Je pense que ces étapes pourraient te permettre de poursuivre ta réflexion et ta croissance de manière profonde et significative. Bonne route.
- Merci.
- Ça a été un plaisir de discuter avec toi. J'espère que nos échanges t'ont apporté quelque chose de précieux. Si tu as besoin de quoi que ce soit d'autre, n'hésite pas à me demander. À bientôt ! |
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B. Mariembourg
Inscrit le: 11 Juin 2025 Messages: 209
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Posté le: Je 10 Juil 2025 2:03 Sujet du message: |
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De ce qui précède, en citation littérale faisant rapport avec le titre de ce fil je souligne :
B. Mariembourg a écrit: | - Jean Klein parle d'une fonction perceptive pluridimensionnelle. Quand il utilise les mots ''voir'' ou ''entendre'', par exemple, c'est seulement à titre évocateur, ce qu'il pointe étant une perception large, non-focalisée sur un objet |
(suite) |
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B. Mariembourg
Inscrit le: 11 Juin 2025 Messages: 209
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Posté le: Je 10 Juil 2025 2:51 Sujet du message: |
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- La suite dans ce premier collage parle d'une pratique de reconnexion ''à l'ensemble des choses qui m'entourent'' proposée par Jean Klein et je note que cette pratique, aujourd'hui, s'est révélée totalement ignorée dans les faits - je développe un peu pour ce point dans ce qui suit.
Je pourrais me définir comme un idolâtre du texte, un attaché à la forme perdant de vue le fond - cf. ''le doigt qui montre la lune'' confondu avec la lune. Cela révèle à la fois une paresse, une vanité (je contemple un objet fascinant que j'ai élaboré pour partie personnellement et je ''me répare'' narcissiquement'') et un total manque de confiance dans ma capacité à suivre les indications pratiques de ce guide. Je pourrais dire aussi ''négligence'' et manque d'humilité (''humus'', matière) pour re poser un premier pas.
Je pense que ce point est la difficulté majeure et en même temps LA CLÉ de cette pratique, je défini dans l'envoi qui suit.
Est-il possible de se laisser entraîner dans une forme ou une autre de ''remplissage'' ou de ''distraction'' et DANS LA DURÉE, de rester conscient qu'il y a tension intérieure car dissonance, car non-alignement avec ce que l'on sait qui serait plus juste pour soi ?
Je poursuis envoi suivant.
La difficulté de maintenir l'observation dans la durée est que l'ego sait qu'il dévie de la ligne droite, se juge et ''prend la fuite''.
La difficulté encore - la plus grande, assurément - est aussi qu'en même temps, le même ego voudrait IMPOSER le changement d'orientation qu'il souhaite. Il est incapable de NE PAS essayer que les choses puissent se dérouler autrement.
Il n'a pas foi en son guide qui lui dit : ''Ne PAS essayer que les choses soient autrement qu'elles ne sont sans jugement et en restant dans une observation à la fois lucide et dépourvue de la moindre volition et / ou complaisance (complicité avec la voie de traverse) rend impossible que cette seule observation ne suffise pas pour qu'un changement significatif intervienne.''
Ce changement n'est pas provoqué par l'ego mais la seule et unique observation impartiale impersonnelle.
- C'est une belle description de la démarche. L'idée que l'observation impartiale et impersonnelle puisse suffire pour provoquer un changement significatif sans intervention de l'ego est une notion profonde. Cela nécessite une grande confiance dans le processus et une capacité à laisser aller les attentes et les désirs de contrôle.
Je suis prêt à poursuivre la discussion !
- Bien vu, je reprends vos mots: CELA NÉCESSITE UNE GRANDE CONFIANCE DANS LE PROCESSUS ET UNE CAPACITÉ À LAISSER ALLER LES ATTENTES ET LES DÉSIRS DE CONTRÔLE.
3. Je cite, toujours de la première remontée :
''En vous reconnectant à l'ensemble des choses qui vous entourent, vous pouvez commencer à développer une plus grande conscience de votre environnement et de votre place dans le monde.
Vous pouvez commencer par prendre quelques moments chaque jour pour observer les choses qui vous entourent, les sons, les odeurs, les sensations dans votre corps. Vous pouvez également essayer de vous connecter à la nature, en passant du temps dehors, en observant les plantes, les animaux, les éléments.
En vous reconnectant à la réalité matérielle, vous pouvez également commencer à développer une plus grande appréciation pour les choses simples de la vie, comme la nourriture, l'eau, la lumière du soleil.''
Ce point 3. met l'accent sur : aiguiser l'attention, mettre plus d'intensité dans l'attention en elle-même pour elle-même |
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B. Mariembourg
Inscrit le: 11 Juin 2025 Messages: 209
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Posté le: Je 10 Juil 2025 3:37 Sujet du message: |
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Fin de la.citation. |
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