Philophile
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Posté le: Ve 05 Sep 2025 20:41 Sujet du message: Confidences |
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Il est peut-être venu le moment de remettre les choses au clair, en lumière.
Si je travaille, cela fait partie d'un contexte. "Qui VEUT, s'investit pour OBTENIR". C'est simple mais fondamental.
Ma chérie aimerait un endroit zen. Je tiens à le réaliser pour elle. Lui offrir un endroit "détente et relaxation", un cocon où elle peut en toute sérénité, en paix, en toute intimité... se sentir zen. Cela est égoïste, car cela "me" fait plaisir. Cela demande de l'investissement financier, et donc un investissement personnel pour la réalisation. Et donc oui il y a une certaine obligation, mais pas vraiment, c'est moi qui le décide. Je ne me plaints par de mon travail, j'ai réussi à y trouver, tel Sisyphe, une manière de m'y amuser.
Les commentaires concernant le contexte professionnel sont à simple titre anecdotique, des petits détails qui interpellent. Comme le fait de recevoir des consignes contraires et "mismatch error"... euh, impossible d'en exécuter une sans enfreindre l'autre.
Voilà... ça ne va pas au-delà. Passons.
Ce que je tiens ici à mettre en lumière, c'est plutôt cette question d'humilité, de dignité et d'accès au "waouw".
Il est question d'un jugement dernier... qui en fait n'est jamais dernier, mais sans juge.
Je ne tournerai pas "autour du pot", ce qui a été vécu, c'est un réajustement, vers une justesse. Ce que je suis, là où j'en suis, sans "plus"... sans "moins".
J'ai pris une gifle dans la figure que je ne suis pas prêt d'oublier.
Ils ont pour cela une technique de Dieu.
Je n'ai pas été confronté à quiconque... mais à mon moi-même.
"Voilà ce que tu crois du haut de ton égo... et voici ce qu'il en est de la réalité !"
Lorsque quelqu'un te montre la réalité, tu peux t'en prendre à lui, c'est le petit égo qui souffre.
Mais lorsqu'il s'agit de ton toi-même, tu peux t'en prendre à toi-même, mais c'est aussi toi-même qui t'en prend.
Cela te place dans un paradoxe qui ne se résoudra que par l'admission.
Aucun vainqueur... et aucun vaincu... un "égal à égal", égo à égo.
Pour le bushido, le plus beau des combats.
Lorsque durant une séance OuiJa je dis : "bah, moi je ne suis qu'un vaut rien", la goutte va si vite pour écrire : "Arrête !" qu'il est difficile de la suivre.
Mais si au contraire je devais devenir prétentieux... tout aussi vite je serai remis à la justesse... et ils ont un système irréfutable pour cela : "ne le dis pas, démontre-le".
C'est cette justesse qui libère. C'est là que l'on est "lavé du péché"... le péché étant l'infidélité... à Soi
D'où la difficulté avec l'autorité... autre que celle issue de soi-même.
Nul n'a à décider... pour autrui...
La dignité ? On la reconnaît lorsque survient... ce à côté de quoi l'on passe, lorsque l'on passe à côté
Mais lorsque cela survient... on ne peut plus s'en passer.
Je tenais ici à ce que vous sachiez bien que je suis tout à fait conscient de m'être pris pour bien plus que ce que je suis. Un petit prétentieux qui se prenait pour un "déjà accompli". Disons... arriviste.
Cette remise en place venant du piédestal est humilité.
Cette remise en place venant du sentiment d'infériorité A SOI-MÊME, n'est pas prétention, mais exactement, mais alors exactement avec une perfection imperfectible... celui que je me trouve être... dans une position qui n'a rien de déterminant, il est impossible de "savoir" où j'en suis, car il n'y a ni début... ni fin... juste "un évolutif". Sans référence.
Au mieux, tout ce que nous pouvons faire... et souvent le faisons lorsque cela se fait... c'est le comparatif... comme cette évaluation de QI.
Rester simplement "juste".
En fait je ne fais que recopier ce qui a été vécu.
Accueillir tel que l'on m'a accueilli.
Ne pas me confronter à quiconque, juste... le laisser face à lui-même.
C'est en lui que se trouve la vérité et la justesse.
Je n'ai rien à juger là dedans... je ne sais pas.
JE NE SAIS PAS.
La seule chose dont j'ai pu prendre conscience, c'est que jamais un acte ne peut être vu "isolé". Il est toujours "en réponse", en "conséquence d'une cause". Dans toute l'immensité de l'Absolu.
J'ignore s'il est quelque chose de plus "difficile" que de se confronter à son propre égo. Il a beaucoup de difficulté à admettre, mais il est face à lui même et donc ne saurait démentir... vu que tout est là, il en fait constat.
Un peu tard, pour dire "ce n'est pas vrai", vu que c'est là.
La mémoire.... la mémoire... tout est là, et tout revient.
Mais dès que tout est admis... tout est parti... purge de mémoire, tu n'en as plus besoin. Le "purgatoire".
Plus besoin de chercher à démontrer quoi que ce soit. Plus besoin de se la raconter... cette petite histoire.
Si j'apprends quelque chose, je partage, ainsi jamais je ne puis prétendre à "savoir" ou "être" plus. Et des erreurs je fais, et je me trompe.
Ma crainte... la condescendance.
Bisous les loulous _________________ Son erreur ? SE tromper ! |
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