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Littérature pour enfants : Je t'aimerais toujours (D.GLIORI)
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toniov



Inscrit le: 24 Fév 2007
Messages: 647

MessagePosté le: Me 04 Juil 2007 15:09    Sujet du message: Répondre en citant

Je poursuis dans ma vision dualiste, pour dire ceci: Il y a dans l'amour que certains parents portent à leurs enfants, un attachement et une dépendance, mais outre cela ily a aussi une transcendance à cela meme. Les parents doivent accepter, pour que l'amour soit complet, le " départ " de leurs enfants. Et beaucoup l'acceptent. C'est donc un attachement que l'amour dépasse ensuite.
A qui est-on le plus attaché? A soi meme? pas sur...
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joaquim
Administrateur


Inscrit le: 06 Août 2004
Messages: 1421
Localisation: Suisse

MessagePosté le: Me 04 Juil 2007 15:36    Sujet du message: Répondre en citant

Plume a écrit:
Aimer quelqu'un, c'est en accepter les défauts autant que les qualités, c'est aimer la vérité de sa personne. Il y a un fil tendu vers l'autre, l'amour n'est pas désir de possession, mais désir de recherche sans fin, au sein même de l'altérité. Posséder, c'est faire de l'autre du "mien". L'amour, ce n'est pas cela à mon sens. Il y a toujours ce quelque chose dans l'autre qui m'échappe, qui doit continuer à m'échapper. Là réside tout ce qu'il y a de dynamique dans l'acte d'aimer ; un amour statique, rigide, est une véritable cage pour l'esprit humain. L'amour ne lie pas forcément deux êtres entre eux ; je dirai plutôt, qu'il maintient la délicieuse distance qui les sépare...


Je trouve ces paroles magnifiques. Et pourtant, ce que dit Aksysmundi, c’est cela l’éveil: Je est un Autre, un Autre plus vaste que Je, à la fois en-deça et au-delà de lui. C’est parce que je le suis sans le savoir que je suis en quête de cet Autre qui me manque et dont j’attends qu’il comble ce manque. Cette délicieuse et pourtant douloureuse distance qui sépare, je la porte en moi, elle me sépare de moi-même, et c’est pour la combler que je me tourne vers l’autre. Sans savoir, tant que je ne me suis pas totalement ouvert à l’Autre, que l’autre, c’est moi. Littéralement. C’est parce qu’il en est bel et bien ainsi, parce que dans ce qui me fonde, en Dieu, je suis l’autre, que je peux l’aimer et que j’ai soif de le faire. S’il n’en était pas ainsi, l’autre représenterait une menace permanente pour mon intégrité, et il me faudrait le contrôler et le tenir à distance. C’est ce à quoi d’ailleurs s’emploie l’ego.

“Posséder, c'est faire de l'autre du "mien".” A l'inverse: aimer, c’est découvrir du mien à travers l’autre, c’est découvrir un moi qui déborde de lui-même parce qu’il s’ouvre à l’autre, c'est devenir, grâce à ce mouvement, vivant, parce que j'agis, j'agis l'autre, comme tu dis. L’autre me permet de faire sauter ces frontières qui m’enferment en moi-même et qui me séparent de cet Autre, fondement de tout, que Je suis pourtant. L’éveil n’est pas quelque chose de statique, quelque chose d’acquis, même si, d’un point de vue absolu, c’est Ce Qui Est. Il est le mouvement par lequel je me découvre Être en m’ouvrant à l’Autre.

C’est ainsi que je comprends la phrase d’Aksysmundi: “"Ce n'est pas "moi" qui aime, c'est l'amour qui aime à travers moi"”: lorsque j’aime, j’accède à un état qui est plus que le moi figé qui cherche à se rassurer de sa fragile existence en s’accrochant à l’illusoire sécurité de posséder, j’accède à un moi qui se fait mouvement d’ouverture, autrement dit qui se fait amour. C’est uniquement à travers ce mouvement de pure ouverture que je peux toucher ce qui Est, car tant que je ne suis pas devenu pure ouverture, tout ce que je découvre de Ce Qui Est, ce sont les marques de mes titres de propriétés sur lui; mais lorsque je me fais pure ouverture, Ce Qui Est apparaît, et je me découvre Être dans ce geste. La pure stabilité à travers le pur mouvement. La transcendance dans l'immanence.
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sila



Inscrit le: 11 Juin 2007
Messages: 44

MessagePosté le: Me 04 Juil 2007 15:38    Sujet du message: Répondre en citant

Very Happy ciao ciao toniov!
En tant que mere,je suis parfois confrontee a ce type de questions..
je sais que l'attachement est souvent confondu avec l'amour,je le fais..
Je disais dans 1 mess precedent que "l'amour rend libre ceux que l'on aime.."...je me suis observee et ai pu comprendre que ce n'etait pas veritablement l'amour que je ressentais pour mon fils ou mes filles qui s'exprimait en moi a chaque fois que j'ai tente de les retenir a moi...(pour le confier,j'ai perdu dans 1 sinistre une petite fille de trois ans...),mais surtout un attachement aveugle,tout compte fait, un attachement a ce que l'on considere etre "a nous"...c'est encore je crois une "revendication"...en retenant nos enfants a nous,c'est encore un peu de soi que nous cherissons,un peu de notre enfant interieur blesse jadis..,nous tentons maladroitement de nous preserver de quelque chose...mais il y a t il matiere a se preserver..et de quoi?...
tout ce que je puis ecrire n'est que le fruit de mes experimentations,au combien parfois douloureuses...fruit de l'observation et de la comprehention du sujet sila..!
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toniov



Inscrit le: 24 Fév 2007
Messages: 647

MessagePosté le: Me 04 Juil 2007 16:41    Sujet du message: Répondre en citant

Oui Sila, la différence avec toi, c'est que je ne suis pas père. Je me suis contenté d'observer. Tous les parents, à mon sens, ou presque, tombent dans cette forme d'attachement aveugle dont tu parles. Pour moi, cet attachement fait partie de l'amour. Mais tous les parents, ou presque, sont capables de se détacher de leurs enfants, le moment venu, pour leur bien, non pas celui des parents mais celui des enfants. Ce détachement fait partie de l'amour. Donc pour moi, attachement et détachement sont partie constituante de l'amour.
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Plume



Inscrit le: 30 Oct 2005
Messages: 105
Localisation: Région Parisienne

MessagePosté le: Me 04 Juil 2007 19:29    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
... lorsque j’aime, j’accède à un état qui est plus que le moi figé qui cherche à se rassurer de sa fragile existence en s’accrochant à l’illusoire sécurité de posséder, j’accède à un moi qui se fait mouvement d’ouverture, autrement dit qui se fait amour.


Oui, je crois que je comprends ce que vous voulez dire... L'autre est une sorte d'alter-ego, un miroir de moi-même. Il y a paradoxe, mais pas contradiction: l'essence de ce "moi" est le mouvement, son être est comme une gestuelle... L'Être est un acte, au fond, et pas un état. Je reste toutefois indécis quand à cette définition de l'homme comme être "en manque". Il serait de ma nature de manquer de quelque chose ; ce quelque chose, ce trou béant en moi, serait l'Autre, le Je "transcendantal", oserais-je dire. Le socle irréductible de mon humanité... Je suis quasiment conquis par votre intervention... Mais le soucis du détail, vous savez...

Dans cet autre, il y a, avant ce "mien" que j'y trouve, celui que j'y mets moi-même. J'hallucine la personne d'autrui, aussi n'est-ce pas seulement une ouverture, mais une projection. En admettant qu'une pure ouverture soit possible, je ne comprends pas où va se cacher le moi, ce qu'il en advient dans l'acte d'amour ; il est l'Autre? Je me découvre être dans le rapport à autrui, c'est indéniable, mais je ne me résoud pas à accepter que le moi s'évanouisse dans un tel mouvement de donnation, d'abandon. Aidez-moi à mieux comprendre!
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daniel



Inscrit le: 15 Fév 2006
Messages: 461
Localisation: belgique

MessagePosté le: Me 04 Juil 2007 19:43    Sujet du message: Répondre en citant

c'est vrai, tout comme plume, j'aimerais "mieux" comprendre ...

pour ma part, j'ai plutôt l'impression que l'amour inconditionnel n'est pas humain, au sens commun du terme, je pense que c'est une invention de l'esprit, liée à notre subjectivité, tout comme l'est, l'idée d'infinie, l'infinie n'existe pas en soi, dans l'univers, mais pourtant, avec nos dix doigts, l'on peut compter à l'infinie ! j'ajouterais, que pour ce qui est de l'amour incondionnel, il y a sublimation ! l'on voudrait tant être reconnu, aimé des autres, que l'on donne à l'amour (dont on est jamais rassasié), un statut d'idole indéboulonable qui transcenderait tout ! non !?
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sila



Inscrit le: 11 Juin 2007
Messages: 44

MessagePosté le: Me 04 Juil 2007 21:37    Sujet du message: Répondre en citant

chers tous,je suis comme vous et je cherche aussi a comprendre, a ressentir surtout..ce qu'il se passe,ce qui est ,ou plus, en de tels instants..
je dirai que le "moi" ne part se cacher nul part,je dirai qu'il est completement dissous...une perception de sans limite,sans frontiere aucunne,une veritable totale expansion..plus de perceptions de soi et de l'autre,seulement peut etre le don qui est total acceuil..le don n'est plus alors acte commis,le "deux" s'efface,on est le don..
recemment une petite histoire bien orientee sur le sujet m'a fait prendre conscience que tant que je decidais de repondre au "don",parceque d'une certaine facon je l'avais deja anticipe en memoire,je ne faisais que repondre en reaction a une emotion ou un sentiment qui s'exprimait en moi..j'ai pu etre tres surprise car pour la petite histoire,je n'ai pas pu satisfaire mon alter ego en cette situation..le plus drole,c'est que,un peu plus tard,1 heure apres m'etait donne la possibilite de donner,de la meme facon,dans exactement le meme contexte d'histoire..!!sans aucune premeditation,comme ca,au coeur de l'instant present,la meme chose..je pris cela avec sourire..et fis donc une lecture de ce "message clein d'oeil de le vie"en me disant que le don nait de l'instant,non de l'histoire...!et ce don la,ne connait rien d'autre que lui meme..!
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Zitouna



Inscrit le: 24 Juin 2007
Messages: 69
Localisation: Trois-Rivières (Québec)

MessagePosté le: Me 04 Juil 2007 22:12    Sujet du message: Répondre en citant

Comme c'est interressant et prenant tout ces échanges et toutes ces idées! Smile

Allez! J'ajoute mon ti grain de sel!

«Lorsque survient l'extinction - que l'on nomme aussi l'Union, l'aimant et l'Aimé, l'adorateur et l'Adoré, le Seigneur et le serviteur disparaissent ensemble; s'il n'y a pas d'adorateur, il n'y a pas d'Adoré; et s'il n'y a pas de serviteur, il n'y a pas de Seigneur. s'il n'y a pas d'aimé, il n y a plus d'aimant car, lorsque deux termes sont corrélatifs, la disparition de l'un entraîne nécessairement celle de l'autre et ils disparaissent donc ensemble».*

Si j'osais, j'ajouterais une évidence! S'il n'y a plus de mère..., il n y a plus d'enfant?

Cela tient, selon moi, à notre perception de l'amour qui évolue en fonction de notre état d'avancement spirituel; Rendu à ce qui est décrit ci-dessus, il n y a même plus d'amour et conséquement ..., la notion d'attachement a disparue depuis longtemps.

Je pense que l'on s'avance sur le terrain de la "sainteté"!
Je reste encore, pour ma part, simplement "humain" avec toutes les faiblesses qui échoîent à la nature même de l'humain.
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joaquim
Administrateur


Inscrit le: 06 Août 2004
Messages: 1421
Localisation: Suisse

MessagePosté le: Me 04 Juil 2007 23:11    Sujet du message: Répondre en citant

Plume a écrit:
Mais le soucis du détail, vous savez...


En bon fan de Columbo, je ne saurais que saluer ce souci du détail. Wink Le petit grain de sable qui fait perdre au beau mensonge sa nécessaire cohérence. Ce petit grain de sable, il me semble qu’il se situe en fait en nous, ou plutôt dans la discordance entre soi-même tel qu’on se perçoit dans l’immédiateté de son propre surgissement, et l’image du monde telle qu’on se la construit et dans laquelle ce surgissement est censé avoir lieu. Soi-même, tel qu’on se vit, c’est un éternel présent, une identité à soi-même jamais démentie, qui constitue la base même de notre propre cohérence. Ce donné-là est évident et immédiat. Malheureusement, il entre en conflit avec certaines données de l’expérience que nous apporte la réalité extérieure, et en particulier cette troublante certitude à laquelle on se trouve fatalement confronté un jour ou l’autre: celle de la mort, de la finitude de toute chose, et plus particulièrement de la sienne. Et corrélativement, l’énigme de sa propre apparition au monde. Ici, aucune évidence immédiate, mais une certitude médiatisée par l’expérience que nous procure le monde.

Comment imaginer un monde sans moi? Entreprise impossible, au même titre que se soulever soi-même par les cheveux. Comment faire entrer dans le monde qui est mien, ce monde qui se déploie dans ma conscience et gravite autour de ma propre identité, et qui est l'unique monde qui me soit donné, comment donc faire entrer dans ce monde l’absence de son centre, l’absence de moi? Voilà un bien coriace détail, impossible à dissoudre, et impossible à intégrer. Ma mort ne fait pas partie de mon monde, résolument. Le monde dans lequel je serais mort, dans lequel je ne serais pas, n’est pas le même que celui qui m’est donné ici, maintenant; car celui-ci est suspendu tout entier à cette évidence: il est monde pour moi. Et pourtant, affirmer que seul ce monde-pour-moi existerait constitue une position intenable, celle de l’idéalisme radical, qui prétendrait nier toute réalité hors de celle qui se révèle à moi. Je ne fais décidément pas le poids face à l'écrasante certitude qu'entraîne avec elle l'expérience du monde. La position du réalisme transcendental n’est pas beaucoup plus confortable, puisqu’elle nie la possibilité de connaître la réalité en soi, et place cette dernière dans un domaine inaccessible à l'expérience. Voilà un troublant paradoxe que de produire comme fruit de la connaissance sa propre incapacité à connaître la réalité. La position matérialiste quant à elle ne verrait dans ce que j’appelle “moi” et “mon monde” que le produit de mon cerveau, une propriété émergente de celui-ci, qui disparaîtrait tout simplement au moment de la destruction du corps. Position paradoxale elle aussi, car le cerveau d’où je fais découler moi et mon monde n’existe, lui non plus, nulle par ailleurs que dans mon monde. Et comme je suis incapable de sortir de “mon monde”, puisque tout ce que je pourrais imaginer comme étant extérieur à lui s’y retrouve intégré aussitôt que je l’imagine, cette explication se révèle elle aussi comme un impasse.

Il n’y a pas de solution, pas de solution dans les mots, dans les concepts, dans les idées, dans tout ce que je pose devant moi pour l’examiner et l’analyser de manière objective. Je suis moi-même la solution, je suis la clé. Mais on arrive là à la limite des mots. Le pas suivant, c’est un geste, celui par lequel Je Suis.

Plume a écrit:
L'Être est un acte, au fond, et pas un état. Je reste toutefois indécis quand à cette définition de l'homme comme être "en manque". Il serait de ma nature de manquer de quelque chose ; ce quelque chose, ce trou béant en moi, serait l'Autre, le Je "transcendantal", oserais-je dire. Le socle irréductible de mon humanité... Je suis quasiment conquis par votre intervention... Mais le soucis du détail, vous savez...


Oui, c’est exactement cela. Ce manque, ce n’est pas un manque essentiel, c’est un manque qui n’apparaît tel que lorsqu’on se regarde soi-même dans une certaine perspective, dans la perspective habituelle, celle par laquelle on pose devant soi comme un objet ce sur quoi on applique sa pensée, et cela même si l’objet en question est soi-même: on se chosifie, on fait de soi une pensée, on se représente “qui” on est, et du coup ce “qui” se trouve privé de la vie qui le fait surgir, il se découvre jeté dans le monde, au lieu de se saisir créant le monde dans lequel il émerge. Or il se trouve, lorsqu'on s'éveille de ce rêve-là, que le monde dans lequel je suis jeté et celui que je crée sont un seul et même monde.
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aksysmundi



Inscrit le: 30 Mai 2005
Messages: 238

MessagePosté le: Je 05 Juil 2007 0:12    Sujet du message: Répondre en citant

Je me permets de mettre en exergue ces mots Wink :

joachim a écrit:
Il n’y a pas de solution, pas de solution dans les mots, dans les concepts, dans les idées, dans tout ce que je pose devant moi pour l’examiner et l’analyser de manière objective. Je suis moi-même la solution, je suis la clé. Mais on arrive là à la limite des mots. Le pas suivant, c’est un geste, celui par lequel Je Suis.
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daniel



Inscrit le: 15 Fév 2006
Messages: 461
Localisation: belgique

MessagePosté le: Je 05 Juil 2007 1:30    Sujet du message: Répondre en citant

hum, ça c'est moi qui l'a dit : Laughing

Citation:
j'ajouterais, que pour ce qui est de l'amour incondionnel, il y a sublimation ! l'on voudrait tant être reconnu, aimé des autres, que l'on donne à l'amour (dont on est jamais rassasié), un statut d'idole indéboulonable qui transcenderait tout ! non !?


afin d'être "sûr", que ça dure toujours ! (on veut être certain, en avoir la certitude, que cela nous soit garantie, même, si en fait, on occulte le fait que c'est nous-même qui avons sanctifié cette amour, pour que cela ne nous soit plus jamais enlevé ! ) ... :bangin:

joaquim dit :

Citation:
Le pas suivant, c’est un geste, celui par lequel Je Suis.


comment ce pas, ce geste pourrait avoir lieu, puisque je n'y crois pas ! je ne crois pas en l'existence de Dieu (transcendance)

et en substance :

joaquim dit :

Citation:
La position matérialiste quant à elle ne verrait dans ce que j’appelle “moi” et “mon monde” que le produit de mon cerveau, une propriété émergente de celui-ci, qui disparaîtrait tout simplement au moment de la destruction du corps. Position paradoxale elle aussi, car le cerveau d’où je fais découler moi et mon monde n’existe, lui non plus, nulle par ailleurs que dans mon monde. Et comme je suis incapable de sortir de “mon monde”, puisque tout ce que je pourrais imaginer comme étant extérieur à lui s’y retrouve intégré aussitôt que je l’imagine, cette explication se révèle elle aussi comme un impasse.


je n'ai pas l'impression que le "moi" soit produit par le cerveau, le "moi" est un fait, c'est tout, dont la certitude est né dans le corps, en interdépendance avec l'environnement dans lequel il évolue ... le monde, je ne le considère pas comme étant "mon monde", mais ayant sa réalité propre, et perçu ainsi, à travers les sens ... quand à "moi", le corps, et donc, le cerveau, nous sommes formés, issus, fait de la même substance, et donc, pas séparés de l'univers ...


Dernière édition par daniel le Je 05 Juil 2007 8:12; édité 4 fois
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sila



Inscrit le: 11 Juin 2007
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MessagePosté le: Je 05 Juil 2007 2:51    Sujet du message: Répondre en citant

Very Happy zitouna!bonsoir..!
tu as raison,le tout n'est 'il pas d'etre la,pleinement,present,vivant,et ressentant! Question
laisser l'amour aimer a travers soi..!
ici meme,sur ce bon vieux plancher des vaches !
la saintete,comme tu dis..elle n'est pas pour moi non plus,je vis chaque chose,chaque evenement,pleinement..!enfin,j'essaie!ici maintenant,en l'instant..!
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sila



Inscrit le: 11 Juin 2007
Messages: 44

MessagePosté le: Je 05 Juil 2007 2:58    Sujet du message: Répondre en citant

:fleur:
merci a tous pour tout ces echanges tres enrichissants..cela me donne matiere a "de nombreuses reflexions,et,voir, eclaircissements"! Very Happy
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toniov



Inscrit le: 24 Fév 2007
Messages: 647

MessagePosté le: Je 05 Juil 2007 4:08    Sujet du message: Répondre en citant

Salut Daniel,
Moi, je crois en l'existence de Dieu mais, pour l'instant tous mes " pas suivants " ne m'ont rien apporté de radicalement neuf. A part que tous ces pas forment une marche plutot sympathique en ce moment.
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aksysmundi



Inscrit le: 30 Mai 2005
Messages: 238

MessagePosté le: Je 05 Juil 2007 8:24    Sujet du message: Répondre en citant

Daniel a écrit:
joachim a écrit:
Le pas suivant, c’est un geste, celui par lequel Je Suis.

Comment ce pas, ce geste pourrait avoir lieu, puisque je n'y crois pas ! je ne crois pas en l'existence de Dieu (transcendance) Wink

L'affirmation de la non-existence de Dieu peut également s'apparenter à une croyance :
"Je ne crois pas en l'existence de Dieu" = "Je crois que Dieu n'existe pas".

Ce "geste" dont parle joachim, ce "bouleversement", ne nécessite aucune croyance. Je dirais même que c'est tout l'inverse qui se produit : Toute nos croyances les plus ancrées, tous nos schémas mentaux, toutes nos identifications sont balayés, ne laissant alors qu'un incommensurable gouffre de conscience, qu'une totale vacuité. Quand cette bascule se produit, il ne reste alors aucune branche à laquelle s'accrocher, aucune pierre où poser le pied et aucun pied à poser d'ailleurs. Il ne demeure que cette parfaite Evidence, à la fois originelle et ultime, une Evidence impensable qui ne repose que sur elle-même.

Citation:
"Abandonnez les pensées; Vous n'avez pas besoin d'abandonner quoi que ce soit d'autre. Pour voir quelque chose, il faut que vous soyez là. Ce "vous" c'est le Soi. Le Soi est éternellement conscient. (...) Il faut détruire le 'je'. Le Soi n'a pas à être atteint. Y a-t-il un seul instant où le Soi n'existe pas ? Il n'est pas nouveau. Soyez ce que vous êtes. Ce qui est nouveau ne peut être permanent. Ce qui est réel doit exister toujours." Ramana Maharshi
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